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I . CRÉPUSCULE D'AUTOMNE

Il t'était une fois, une journée d'automne au froid mordant et à la brume épaisse. Alors que quelques feuilles d'or et de sang remuaient, d'autres volaient au gré du vent d'autan. Les gouttes d'une pluie cinglante s'écrasaient pour mourir sur les carreaux. Tu admiras ce ballet chaotique. L'été de la Saint-Martin touchait à sa fin, la froidure des aubes et les vesprées obscures rythmaient désormais ce cycle éternel de la nature.

Puis, au crépuscule, un message.

Une perte, une disparition.

Un dernier soupir fut rendu.

Sidérée, tu te laissas choir au sol. Cataleptique, tu restas ainsi jusqu'au bout de la nuit. Voyage immobile, transe douloureuse.

Tout se passa si vite. Dans ton chagrin, tu ne saisis pas la réalité. Cela ne devait arriver qu'aux autres.

Pas à toi. Pas comme ça. Pas maintenant.

Frappée par l'action funeste des astres, ta stupeur te tétanisa.

Ébranlée, ton monde de jeune mariée fut englouti par la funèbre commission d'un inconnu.

Secouée, tes projets n'eurent plus aucun sens. Tu étais seule désormais.

Ton cœur s'affaiblit, meurtri.

Les minutes, les heures, les jours s'étirèrent, semblables, noirs d'idées et de sombres insomnies alors que les journées mornes se teintaient de cuivre.

Tu ne mangeas plus. Tu ne parlas plus.

Tu t'emmuras dans un donjon infranchissable et indestructible fait de silence.

Ton cœur se durcit.

Les amis qui furent présents dès les premiers jours s'effacèrent peu à peu, impuissants face à ta tristesse qui ne s'estompa pas. Tu refusas chaque main tendue, déclina toute compagnie. Personne, selon toi, ne pouvait t'aider, chacun ignorait tout de ta douleur.

Leur bonheur était une insulte, leur condescendance un affront.

Ton cœur se rétrécit.

Tu te laissas glisser, presque avec délectation dans une solitude cruelle.

Ton cœur se glaça.

Tu ne souris plus. Tu n'aimas plus. Tu ne sortis plus de ta fortification chimérique. Ta peau blêmissait, tes traits se décomposaient, tes yeux se ternissaient.

Ton cœur se mourait.

Tu t'échappas de ce monde auquel tu ne voulais plus appartenir. Ce monde fait d'illusions et d'apparences. Car au fond la destinée était la même pour tous. À quoi bon tromper la Mort ? Elle finirait par venir te prendre, un jour ou l'autre.

Les derniers rayons de l'automne s'éteignirent avec mélancolie dans les premiers frimas funestes de l'hiver. La nature portait le deuil de cette séparation.

Tu n'étais qu'une princesse à l'âme veuve, captive de ses angoisses.

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