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Chapitre 59

Chapitre 59 – Djinn – Mardi 10 décembre 2019 – 5h45 - Mathias

*** MESSAGE D'AVERTISSEMENT PAR MIRURU ***

Le message contient des spoilers concernant ce chapitre, si vous êtes sensible mieux vaut le lire.

*** TRIGGER WARNING  ***

Le chapitre qui suit contient des scènes explicites de violences verbale et physique ainsi que de sexualité. Il n'est pas nécessaire de le lire pour poursuivre la lecture de l'IEEN ! Si ceci peut vous déranger, nous nous retrouverons dans deux semaines ! 

Pour les autres, je vous souhaite une ''bonne'' lecture, on se retrouve à la fin de ce chapitre !

*** MESSAGE D'AVERTISSEMENT PAR MIRURU ***

Mathias ne savait pas trop comment il était possible que la semaine soit passée si vite. Hier, il commençait sa semaine dans le brouillard et aujourd'hui, il était à la caserne. Un battement de cil aurait duré bien plus longtemps.

Le plus étrange avait été le déroulement de la journée. L'appel de Tatiana, toute mielleuse, disant que son fils était malade et ensuite Maël lui disant d'une voix enrouée de vivre son rêve en allant à la caserne quand même. Et là encore, il ne se rappelait pas sa journée de travail, ni comment il était arrivé dans la caserne et surtout pas de comment il en était venu à la situation dans laquelle il se trouvait actuellement.

Tout était flou, même les murs ne semblaient plus tangibles quand il s'était déplacé. Les couleurs comme édulcorées. Un nouveau contact sur son épiderme lui fit se reconnecter au moment.

Des frissons parcouraient son corps alors que les lèvres gercées de l'autre homme avaient décidé de suçoter son cou tel un vampire édenté. L'image était peu glorieuse, mais la peau laiteuse qu'il caressait ne pouvait appartenir qu'à un être de la nuit si ce n'était l'éclatante chevelure rousse qu'il avait maltraitée quand le pompier s'était rué sur ses lèvres comme si sa vie en dépendait. La chevelure était douce et souple, ondulée. La peau souple et chaude... définitivement pas celle de Nosferatu ... ni de son premier coup de cœur homosexuel : Louis de Pointe du Lac.

Il avait complètement perdu le fil de ses pensées et sa rétrospective de la semaine alors qu'une main ferme malaxait son dos tandis que l'autre tentait de lui arracher enfin sa chemise qui avait été trop longuement dans le passage.

L'autre homme s'écarta de lui, essouffler et le regard sombre.

- Tu... as besoin d'aide peut-être ricana Mathias.

- La prochaine fois, mets un t-shirt !

L'avocat haussa un sourcil.

- Tu penses qu'il y aura une prochaine fois ?

- Arrête de te moquer de moi !

- Pauvre petit ru-

Il ne put finir sa phrase alors que la bouche avide venait le ravager une fois de plus. Bon prince, il essaya de se concentrer un maximum pour déboutonner et sauver sa chemise tout en tenant à distance l'autre avec ses hanches. S'il n'arrivait pas maintenant, c'était sûr que cette pièce unique allait finir en lambeau, et il adorait les motifs aériens du tissu.

Son cœur battait la chamade tandis que les mains larges et chaudes serpentaient sur son corps. Finissant leurs courses sur son pantalon déjà ouvert et descendant sur ses hanches. Mathias était gêné que ces mains puissent suivre du bout des doigts ses cotes, ses vertèbres, les angles de son bassin. Tout l'inverse du corps contre lequel il se pressait. Benjamin n'était pas... gras, loin de là ! Là où l'avocat était svelte et élancé, en finesse, le pompier, lui, était massif, tout de muscles durs et gonflés.

Mathias n'avait jamais eu cette pensée auparavant, mais même les trapèzes de l'autre homme étaient sexy.

Un baiser, les yeux fermés et Mathias reparti dans ses pensées pour comprendre à quel moment il avait fini dans cette position, où comment le rouquin qui ne répondait plus à ses messages avait pu finir la tête contre sa cuisse à le croquer au travers de son chino.

À un moment donné, durant la visite qui s'éternisait dans les dédales de la caserne, Benjamin lui avait attrapé le poignet pour qu'ils quittent le joyeux groupe et ils s'étaient retrouvés dans ce local à l'écart. Du matériel lui était rentré dans le dos avant que le rouquin ne le fasse se décaler contre la surface froide en carrelage sombre. Une persienne dans le mur laissait suffisamment filtrer la lumière pour qu'il puisse admirer le visage viril devant lui quand ce dernier s'éloignait un peu, concentré à la tâche. Ils avaient à peine murmuré. Mathias se laissant porté par la fougue de la jeunesse. Et il était maintenant là, avec lui, peau contre peau ou presque. Dans un mouvement leste, le plus jeune se débarrassa de ses derniers vêtements.

Enfin dans sa glorieuse nudité, le pompier les fit basculer. Ben était maintenant calé contre le mur alors que Mathias se coulait contre lui. Trop prit par leurs caresses, ni l'un ni l'autre n'entendirent le bruit grinçant de la porte ni les pas se rapprocher.

Ben et lui faisaient des vas et viens sur les hampes turgescentes de l'un et l'autre, alternant de façon chaotique.

Le métis sursauta alors qu'une troisième main frôla sa colonne vertébrale et qu'une chaleur irradiait derrière lui. Enfin, une voix profonde susurra à son oreille :

- Au final, tu préfères la version jeune ? Tutututu, tu me déçois Mathias. Le prénom était murmuré à ses oreilles.

Figé par ses paroles, Mathias tenta de s'écarter de son amant qui, alors même qu'il se retournait vers l'intrus, continuait à le tenir par les hanches, se frottant langoureusement à lui.

- Je... non... ce n'est pas...

Sébastian était là, devant lui, un sourire narquois sur les lèvres, mais Mathias perdait déjà à nouveau la tête alors que les suçotements dans son cou reprenaient. Allait-il réellement dire à son coup de cœur que « ce n'était pas ce qu'il croyait » alors qu'il était haletant, nu et pantelant dans les bras de l'autre homme, homme qui... l'aimait ?

- Je suis compétiteur. Et si nous regardions un peu qui est le meilleur d'entre nous ?

- Com...ment ça ?

- Hmm... Matthy, matthy, matthy, donne-moi ta main.

L'avocat obéit, et sans un mot, l'autre plaqua sa main contre son membre dur et pulsant pour s'échapper du carcan de tissus.

Mathias perdait la tête dans tous les sens que cette expression pouvait prendre alors que le second pompier enlevait son t-shirt sombre de la façon la plus désirable qu'il n'ait jamais vu tout en ondulant du bassin pour accentuer les frottements de la main figée.

Le plus âgé des soldats du feu s'approcha, félin, pour l'embrasser.

- Tu peux enfin toucher, fini de seulement regarder. Lui murmura-t-il entre les lèvres.

Mathias ne laissa pas passé l'opportunité, encore plus engaillardi par les paroles. Il avait eu l'occasion de caresser de façon aerienne Benjamin mais le faire à Sebastien l'allumait encore plus. L'autre homme dû le remarquer car dans son dos, Benjamin râla tout en repoussant son collègue d'une main. Il était celui qui possédait Mathias. Il grogna, ce qui provoqua une réaction épidermique le long de la colonne de l'avocat.

Devait-il dire qu'il n'était pas sa chose alors qu'il était si bien entre ses bras et qu'il perdait toute notion de dignité. Fondant. Mathias était perdu, perdu dans les volutes de passions. Fermant les yeux, ils ne distinguaient plus quelle bouche se posait sur son corps, quelle main le caressait, le pinçait, le malaxait, quelle langue coulait sur sa peau, quel homme le mordait ou ce que lui-même faisait ou provoquait. Ils étaient un amas de chair et de désir.

Puis soudainement tout s'écroula.

Son ami, qui l'embrassait encore si doucement la minute d'avant le rejeta dans les bras de l'autre homme qui d'un coup de pied dans la rotule le fit s'écrouler au sol avant de le maintenir, le visage dédaigneux.

Son bras était mal positionné et si il s'étirait, il sentirait déjà son épaule se disloquer. Mathias faisait du Yoga, pas des arts martiaux, et il regrettait déjà de ne pas avoir suivit les leçons de Yoseikan avec ses sœurs ou même d'avoir regardé plutôt que tenter la capoeira avec son petit frère.

Mathias ne comprenait plus ce qu'il se passait. Son corps si chaud se glaça alors qu'il pouvait entendre la pulsation de son cœur explosé de façon exponentielle. Un avant-bras lui appuyait sur la trachée et sa déglution était de plus en plus difficile.

Benjamin lui tourna le dos alors que plaqué au sol, Sébastien lui crachait au visage, l'étranglant.

- Tu pensais vraiment avoir ça ? Tu es sal Mathias, détraqué...

Il tendit difficilement le bras vers le plus jeune.

- Aid... es... moi

Le regard dédaigneux, son ami le fixa.

- Pourquoi je t'aiderais ? Tu ne m'aimes pas, tu m'as brisé le cœur, tu es seul, tu le resteras et tu crèveras seul.

- N... non... Ben... je... je t'...

- Menteur !

- Non... non... Ben... ja..min

Il était à bout de souffle alors que le genou du pompier s'enfonçait de plus en plus dans son ventre, de tout son poids.

- Allons, Mathias, tu sais très bien que c'est ça qu'il va t'arriver si tu cèdes à ta perversion.

- N... non... mes... amis... urg...

- Tes amis, quoi ? Ils vont venir t'aider ? AHHAHA. Regarde-toi Mathias, tu es un déchet. Tu le sais.

Benjamin s'approcha à nouveau de lui. Mathias, les yeux écarquillés et douloureux, suffoquant, eu l'infime espoir que l'autre homme allait lui venir en aide, mais au lieu de ça, il se ficha devant lui, accroupie.

- J'ai une jolie petite fiancée qui m'aime Mathias, tu penses vraiment que je larguerais ma petite vie parfaite pour un vieux pervers ? Un père de famille ? Enfin père... avant sa disparition, savais-tu même qu'il existait ?

Mathias ne pouvait dire un mot, la gorge serrée, l'air ne passant plus. Il allait s'évanouir d'une seconde à l'autre. Mais c'était peut-être mieux alors que les deux visages se confondaient.

Il ne restait plus que lui. C'était lui qui le faisait souffrir, qui voulait le tuer. Son visage si doux déformé par la haine et le dégout. Continuant de lui murmurer, de lui crier, de lui hurler tantôt qu'il le détestait de lui avoir brisé le cœur, piétiné ses sentiments, rejeté et tantôt qu'il l'aimait, qu'il l'aimerait même mort, car c'est ce qu'il allait faire. Mourir très vite ou très lentement, mais... mourir. 

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Chapitre écrit par le cerveau fatigué de Miruru

Alors pour la petite histoire (et ceux qui me suivent sur twitter ont dû voir le tweet au sujet de ce chapitre passer).

A la base je ne savais plus ce que je devais écrire cette semaine et j'ai demander à Sin'. Sins m'a dit en gros  "oh c'est quand Mathias fait sa vie au cabinet, cool, tranquille et bibouchou". Sauf que mon cerveau à computé totalement et voilà ce que ça a donné ! 

Il faut mettre ça sur le dos de mes dernieres lectures...et mon obsession pour KinnPorsche (si vous aussi vous ne vivez plus que pour ce couple, encore une fois venez me voir sur twitter !  (@/Miruralpaga ))

Pour infos, la suite de ce chapitre arrivera entre demain et mercredi pour 400 ou 500 mots histoire que Mathias ne soit pas QUE maltraité !

Bref, Sins vous reserve quelque chose de plus doux normalement dans deux semaines, de toute façon vous avez remarqué que je suis la sadique de notre duo !

J'ai vraiment hâte de lire vos commentaires sur ce chapitre bien différents des derniers ! 

D'après notre plan , vous devriez avoir la fin de ce tome (qui n'a pas changé dans nos têtes depuis un an donc c'est plutot leggit)  d'ici la fin des vacances d'été by the way ! 

A très vite ! 

Coeur sur vous !

Miruru ! (Sins vous salut de sa tombe, elle s'est pas remise de ce chapitre depuis que je lui ai envoyé il y' a quelques jours fufufufu) 




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