Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 4

S'enflammer - Jeudi 7 Novembre 2019 - 21h03 - Mathias

***CECI EST UN CHAPITRE PLEIN DE LEMON ATTENTION***

- A... Allo ?

- Dicky ? fit Mathias d'une voix hésitante.

Il se demandait vraiment ce qu'il faisait. Appeler un foutu téléphone rose gay en 2019 ? Etait-il seulement sérieux ?

- Oui ? L'inconnu se racla la gorge et reprit, Oui, c'est moi.

Mathias avait seulement eu une question rhétorique mais il semblait que l'homme ne soit pas sur de son identité... peut-être devait-il mettre les choses au claire directement ?

- Je ne sais pas comment vous fonctionnez. C'est la première fois que je vous contacte, mais vous allez m'écouter. Et m'obéir. Sinon... je raccrocherais !

Il entendit l'autre déglutir. Y avait-il été trop fort ? Mais après tout, l'inconnu était là pour le satisfaire et lui prendre un maximum d'argent ! Il ne devrait pas s'en formaliser ! Avait-il fait une erreur ? Aurait-il dû faire la conversation ? "comment tu vas ?" "ça te plait de faire la pute téléphonique ?"... Mathias était peut-être un peu trop irrité de sa journée. Il ne valait mieux pas qu'il fasse autre chose que de succomber à ses désirs interdit.

- Je suis là pour vous servir Maître.

Mathias fut complètement désarçonné ...Maître !? Pas question ! Il avait laissé sa robe au vestiaire, ce n'était pas pour qu'on lui rappel son travail !

- Maître ? Il avait peut-être mal entendu ? en tout cas il ne put cacher son dégoût en crachant se mot. Il continua alors. Je ne veux pas d'un chiot ce soir. Ce que je veux c'est...

Il marqua une pause. De quoi avait-il diablement besoin ? Il hésita.

- Vous ne voulez pas d'un chiot fou... Peut-être qu'un chien obéissant vous comblerait ?

Mais ! Il allait se calmer le Dicky avec son trip SM ?! D'où est-ce que ça sortait ? Il n'était pourtant pas sur un site spécialisé ?! Il regarda vaguement le profil de Dicky : non, rien n'indiquait ses penchants ! Il faut croire que pour certains être pédé n'était pas suffisant ! Il était assez révolté... fallait-il qu'il raccroche ? Fichtre, il avait déjà craqué ce soir...un peu plus ou un peu moins... Enfer et damnation n'attendait que lui de toute façon.

- Non. Absolument pas ! Ce que je veux c'est...

Il inspira profondément. Ce qu'il voulait, il le savait bien sûr ! Ce qu'il voulait c'était entrer 12 rue Capreaux, ce qu'il voulait c'était se faufiler entre les différents membres de la brigades. Il voulait être encerclé par les hommes en uniforme, il voulait.... IL PERDAIT LA TÊTE SURTOUT OUI ! ......Il fallait qu'il réponde... il voulait...

- Un pompier ! Mathias s'écria presque.

- P-pardon ? L'autre homme semblait perplexe alors Mathias déroula son horrible fantasme... il ferma les yeux et se rappela, trois jours plus tôt ce qu'il avait pu observer au travers de sa fenêtre. Il y avait cet homme, ce magnifique pompier qui ne pouvait s'empêcher de s'exhiber à la fenêtre, n'attendant que le soleil pour caresser sa splendide musculature, pour lécher ses tâches de rousseurs et enflammer sa chevelure. Voilà... Mathias était perdu. Perdu dans la tourmente de ses désirs sales et égoïstes.

- Tu es... sapeur-pompier ! Un jeune homme roux... le... le visage parsemé de tache de rousseur - je veux lécher chacune d'elles. Lui confia-t-il, le ton doucereux.

Il lui sembla que le souffle de l'autre homme se coupa net mais il n'en fit aucun cas et continua à dérouler son fantasme. La scène se formait déjà devant ses yeux, il ne pouvait pas s'empêcher de se mordre la lèvre. Quand il entendit un grognement à son oreille, il senti sa queue pulser. Oui, il était vraiment parti !

- Nous venons de finir l'entraînement. Je veux que tu me racontes... tout. Les vestiaires, comment tu regardes les autres, comment tu me regardes... moi. Alors qu'il suffoquait, perdu dans ses fantasmes, sa voix se brisa.

Dans un coin de sa tête, Mathias se demanda si il allait faire tout le boulot mais finalement, l'autre homme poursuivi.

- L'atmosphère dans les vestiaires est étouffante. Se risque-t-il finalement à répondre, Tous ces corps en sueurs qui s'y pressent à la sortie de l'entraînement... ça ne m'a jamais vraiment laissé indifférent.

- Hum, oui, continu... il pouvait parfaitement s'imaginer la scène, et la voix de son inconnu le retournait. Il avait l'air si innocent pour quelqu'un qui passait des heures a dire des choses salaces au téléphone.

- C'est... Ce sont mes partenaires, mes camarades dans des situations dangereuses. Je leur dois beaucoup. Marmonna le rouquin, sincèrement, avant de surenchérir, Des fois je me demande... comment payer cette dette à sa juste valeur.

Ok... donc en fait son amant téléphonique commençait a jouer au journaliste documentaire ? Bientôt il pourrait entendre la voix off de NRJ12 dire "et c'est ainsi que vive les pompiers de paris ! Mais pour Gérard, tout est différent"... cela ne devait pas se passer comme ça ! Il roula des yeux et repris d'une voix ferme le scénario !

- Dicky... Si tu passais directement au moment où vous... vous déshabillez hum...

- Ah, euh..., Tenta le surement jeune homme, Oui. Eh bien... Mon. Mon casier est dans le coin le plus au fond du vestiaire. De là je peux observer absolument tout mes collègues sans qu'ils ne fassent nécessairement attention à moi.

Mathias pu fermer les yeux et il s'imaginait parfaitement.

- Comme ça on est un petit voyeur, Dicky ?, Questionna-t-il légèrement moqueur., Je vois ! C'est bien, continu !

L'intérêt de Mathias pour son interlocuteur était de plus en plus grand.

- On se déshabille ensemble. Pas de pudeur entre nous. Souffla l'inconnu D'habitude c'est Harry qui pose ses affaires à côté de moi sur le banc. J-j'aime le regarder passer une serviette dans ses cheveux mouillés... Ses muscles bandés lorsqu'il passe sa main derrière sa nuque pour nouer ses cheveux...

Mathias commençait réellement à sentir la chaleur investir son corps. Son interlocuteur était vraiment un professionnel, il arrivait presque à rendre la scène si réelle qu'elle paraissait être une réminiscence pour lui.

- Aujourd'hui, il n'est pas là, c'est vous qui prenez sa place. Je ne vous ai jamais vu avant. Vous êtes nouveau dans la caserne.

L'avocat soupira, enfin il apparaissait dans ce divin scénario. Il ne put donc s'empêcher de rajouter quelque chose. Entre exaltation et fantasme.

- Tu ne sais pas à quel point ça me fait plaisir d'être celui près de toi Dicky. Dis-moi, quel type de vêtement portes-tu ? Un boxer rendu transparent par la sueur de l'entraînement ? Un jockstrap ?

Mathias ne pouvait que voir le magnifique cul rebondit de son inconnu imaginaire mit en valeur par le jockstrap. Il sentit encore plus sa queue prendre du volume mais il se refusa à la libérer. Il devait être patient, profiter du moment, des minutes qui s'écoulait.

- Un boxer, S'exclama d'un coup l'autre homme, le coupant dans sa diatribe passionnée. Un boxer ! Evidemment.

Déception. L'image se formée dans sa tête perdit un peu de saveur.

- Je réserve les jockstrap à mon intimité... et même s'ils sont nombreux à me faire envie dans mon régiment, il n'y en a qu'un seul qui mérite de me voir ainsi.

Oh ! Oh oh oh ... voilà qui était....une bien plus intéressante perspective d'un coup !

- Ahaha, j'allais dire que tu es adorable Dicky, mais en réalité tu es un petit allumeur ! Heureusement que tu sais quelle lance utiliser pour éteindre les incendies.

Avait-il vraiment sorti une connerie pareil ? Et pourquoi pas "si je suis pompier, je saurais arroser ton cul en feu ?". Il se frappa le crâne. Surtout quand il entendit son inconnu ricaner à ce commentaire. Un rire léger et surpris. En même temps avec le décalage entre ses paroles de beauf et sa diction digne d'un énarque... il avait si honte ! Il fallait passer à autre chose et vite ! Il continua donc, la voix rendu soudain plus rauque en pensant à ce qu'il allait dire.

- Et si nous allions nous débarrasser de cette sueur dans... les douches.

Son timbre de voix baissa de plusieurs octaves. Il murmura son invitation au plus proche du combiné. Il ne pensait pas vraiment que sa voix nasillarde pouvait bien faire quelque chose à l'autre. De toute façon si il mettait de coté son fantasme, il imaginait bien autrement son interlocuteur.

Un homme entre vingt-cinq et trente ans, sans emploie, vivant dans un taudis, en jogging sal et utilisant son seul atout sa voix et son imagination. Est-ce qu'il était gros et puceau ? Il devait également avoir une majorité de gros dégueulasse au téléphone.

Mathias avait prit une décision ! Il avait toujours été pour le partage du plaisir, même si sa femme était une insupportable mégère, il avait toujours prit soin de la rendre folle. Et il allait parfaitement faire ça pour son inconnu qui revêtit à nouveau l'enveloppe de son pompier adorateur d'Hélios. Oui, il allait lui faire perdre la tête et l'entendre gémir dans son oreille !

Mathias, perdu dans ses pensées raccrocha au moment présent quand l'inconnu repris la parole.

- Nous nous rendons dans les douches. Elles sont très étroites et...

- Comme ton cul j'espère.

Non mais là, en même temps son interlocuteur l'avait cherché, il n'aurait pas pu dire autre chose, c'était sorti tout seul. Avec sa main, il étouffa un ricanement mais l'autre ne se gêna pas pour faire parvenir le sien au travers du haut parleur.

C'est à ce moment précis que Mathias se rendit compte que son téléphone ne suffisait pas. Il attrapa airpod qui trainait sur sa table de nuit et en d'un mouvement fait d'habitude, les connecta et les plaça dans ses conduits auditifs. Maintenant, chaque parole, chaque soupire, chaque respiration pénètrerait directement son corps sans aucunes pertes.

- J-je. On va devoir partager une cabine aujourd'hui. Toutes les douches sont prises par nos collègues...

- Hum, c'est vrai, les autres sont là, je les oublierais presque avec ta beauté. Je me suis perdu dans la contemplation de chacuns de tes abdominaux. Attend un peu d'être dans cette cabine avec moi pour que je les goûte un à un.

Mathias n'avait plus de retenu, il se livrait aux fantasmes qui l'obsédaient depuis des mois si ce n'était plus longtemps encore.

Un mot ressemblant a "Macarel!" chuchoté faiblement lui parvint mais il ne reconnut pas l'origine. En tout cas plus le temps passait et plus son inconnu trouvait un accent chantant du sud qui faisait bouillir le sang de l'avocat.

Après ça, il pu entendre le bruit d'un mouvement. Les roues d'une chaise qui se déplace, un poids s'affaissant. Que faisait l'autre ? Lui, lui était toujours enfoncé dans son matelas, a un moment donné il s'était retourné sur le ventre et sans s'en rendre compte il avait débuté de légers va et vient contre son édredon. Etait-il redevenu un adolescent en l'espace d'un quart d'heure ?

- Je. Je me pousse contre le mur pour vous laisser passer. Il est froid, et le contraste entre ma peau brûlante et la fraîcheur du carrelage me fait frémir.  Instinctivement je me rapproche de toi pour retrouver un peu de chaleur.

L'inconnu le rendait fou avec ces paroles, il se frotta encore plus, haleta, puis se retourna pour pouvoir mieux respirer. Son coeur fragile battait de plus en plus fort.

- Continu de me vouvoyer. Reprit-il d'une voix chaude, Tu ne me connais pas après tout, jeune homme. Je suis plus âgé que toi, tu me dois le respect.

Peut-être avait-il besoin de domination au final ? Il était si rabaissé dans son quotidien.

Il ne pouvait pas imaginer que la voix lointaine était celle d'un homme plus vieux. Peut-être son égo ne voulait-il pas de ça ? Dans tous les cas , peu importe l'autre, ce qui comptait ce soir c'était lui.

- Oui mon Caporal, bien sûr mon Caporal. C'est juste qu'être si près de vous... je perds mes moyens.

- Ne t'inquiètes pas. Le coupa Mathias et l'inconnu ria doucement. C'était un son vraiment agréable à son oreille. Ecoute, les autres sont tous parti. Nous sommes seuls. Juste toi... et... moi... l'un contre l'autre dans ces douches.

Un soupire s'échappa des lèvres de l'autre qui se répercuta directement au sud de son corps.

- Tu peux te perdre entre mes bras. Je n'attends que ça, mon adorable petit soldat du feu.

Il ne pouvait plus tenir ! Il devait se libérer ! D'un mouvement vif, Mathias ouvrit sa fermeture éclaire et complétement perdu dans le désirs il relâcha son boxer trop rapidement ce qui fit claquer ce dernier sur sa cuisse. Il poussa un gémissement contrit.

Alors que précédemment, d'un geste délicat il frôlait son torse fin, détaillait ses côtes étirant sa peau, ses mouvements se firent soudain plus précipités et appuyés quand il atteint son sexe qui lui réclamait de l'attention plus soutenue depuis bien quinze minutes. Il haleta alors qu'enfin, il se saisit de sa verge. Enfin. Son autre main glissa plus doucement vers ses bourses sensibles également. Enfin. Enfin. Enfin ! Si son inconnu avait parlé à ce moment là, il ne fut pas sûr de l'avoir entendu. Depuis combien de temps ne s'était-il pas autant perdu dans la passion ?

- J... Je me laisse tomber dans vos bras. Je me colle contre votre torse et je lève les yeux vers vous...

- Impossible, Je suis plus petit que toi, tu es grand et musclé, je suis fin et noueux.

Il se rappelait très bien, la semaine précédente à quel point son adorateur du soleil paraissait grand par la fenêtre. Mathias atteignait difficilement le mètre soixante-quinze avec ses chaussures à talonnette. Et pour finir, ça lui plaisait de s'imaginer un homme plus grand, qui pourrait prendre soin de lui et de ses désirs les plus profond. Il failli suffoquer en se voyant dans les bras du beau pompier et sa main s'activa encore plus vite. De son pouce il titillait son gland alors que son autre main passait de ses testicules à la base de sa queue inlassablement.

- Fascagat, je... ! Mathias n'entendait plus vraiment ce qui était dit, il ne remarqua pas, qu'encore une fois son interlocuteur utilisait un langage inconnu. Je penche la tête sur le côté et vous expose ma gorge. Des tâches de rousseurs parsèment ma peau à cet endroit aussi. Vous les aviez déjà remarquées ?

Il cessa soudainement de respirer, son souffle se coupant net à l'énoncé de la question pourtant innocente. L'inconnu, rit doucement, plus taquin que moqueur. Mathias reprit son souffle, enfin, ce qu'il pouvait car il était si tendu que son dos se décollait par moment pour chercher plus de contact avec ses mains. C'était si insatisfaisant de ne pas pouvoir faire ce qu'il voulait à l'autre corps physiquement alors il se contenta de ce qu'il avait : sa voix, et il poursuivit leur fantasme.

- Hum, oui, je viens de remarquer. Es-tu sensible ici ? Que ressens-tu quand je te lèche juste là, au creux de ton cou ?

Mathias imaginait parfaitement l'autre homme aussi perdu que lui, la main dans son boxer, se caressant au même rythme que lui. Fiévreux.

- Caporal, a-attendez... Je suis couvert de sueur, vous ne pouvez pas..., Je vous repousse doucement et appui sur le mitigeur. Un jet d'eau puissant s'abat sur nos corps chauds. Un délicieux frisson me parcours.

Il avait atteint une des limites de l'autre. Mathias aurait adoré lécher chaque parcelle de peau accessible avec déférence. Son avatar fantasmagorique était perdu face à celui de l'autre, il fallait qu'il fasse quelque chose, maintenant !

- Hum, Dicky ! Laisse-moi te laver... partout.

La voix de Mathias se fit plus sombre, vibrante de désir. Ils savaient tout deux ce que ce partout indiquait.

- Pour commencer, vos mains glissent le long de ma nuque, puis de mon torse, aidées par le savon. Vos mains dansent sur mes abdos et je vous regarde faire avec intérêt. Mes mains effleurent vos épaules, ha-ah. Vous aimez ça, pas vrai ?

- Oui, humm. Je descends encore un peu, toujours plus bas. Décris-moi ce que je trouve en m'agenouillant devant toi.

L'édredon sous son dos était sur le point de le faire suffoquer, d'un mouvement colérique il l'enleva pour avoir un peu moins chaud. Il allait le faire vraiment ? Il n'en avait jamais parlé a quiconque auparavant. Bien sûr il avait déjà fait des rêves érotiques impliquant la rencontre de ses lèvres avec un pénis mais jamais, jamais il n'aurait cru aborder la chose. Mais là, dans son lit, nu, avec un inconnu aussi excité que lui, il pouvait laisser libre cours à ses désirs et se libérer de ses frustrations.

Le tissu de son lit, pourtant dans le satin le plus doux lui brulait la peau. Il se remit sur le ventre, le visage posé sur son avant-bras, la main droite serrant sa taie d'oreiller comme si c'était sa seule ancre à la réalité. Sa main gauche s'activait toujours sur son sexe variant les angles, le nombre de doigts, la rapidité.

- Pour vous, mon caporal ? Susurra l'autre au téléphone, Un petit soldat au garde à vous.

- Petit, vraiment ? S'amusa-t-il. Mathias s'attendait bien à une autre réponse, comme un braquemart de la taille d'un avant-bras qui l'étoufferait en passant sa glotte. Mais finalement, la réponse de l'autre lui convint parfaitement, et le rassura même. Il put donc continuer. Alors je vais pouvoir te prendre en bouche entièrement ! Je suis sûr que tu es délicieux. Dis-moi... il reprit sa respiration, Dis-moi comment tu trouves ma bouche embrassant ton gland, ma langue parcourant les veines de ton mat.

- Je ne comprends pas. Un Murmure, Qu'est-ce que vous pouvez bien me trouver ? Je suis seulement sapeur-pompier. Je ne mérite pas tant d'attentions.

Un grognement lui échappa. Qu'est-ce qu'il trouvait à ses pompiers s'exhibant chaques foutu jour que dieu fasse devant sa fenêtre ? ils étaient beau, fort, courageux, loyaux, ils étaient surtout des délices de virilités qui lui faisaient perdre la tête.

- Votre souffle est chaud sur mon manche et votre bouche...encore des murmures a son oreille. Ah ! Votre bouche est si tendre, elle qui aboie des ordres lors de nos missions. Je passe une main dans vos cheveux pour plonger mes yeux gris dans les vôtres. Caporal...

Des yeux gris ? Il n'avait jamais pu voir d'aussi loin les yeux de son pompier préféré, mais entre sa peau claire, ses cheveux de feu, oui, oh oui, un regard mercure en fusion était parfait.

- Hnnn, je... Je n'ai d'yeux que pour toi, ne t'inquiètes pas. Le rassura-t-il au bout du fil, Il n'y a rien qui pourrait me faire plus plaisir que d'avaler... tout ce que tu pourras me donner. Mathias, la respiration saccadée eu le temps de rajouter dans un souffle. Je ne tiendrais pas... beaucoup plus longtemps.

Ses mots semblèrent enflammés l'autre qui poursuivi :

- La cabine de douche est trop étroite. La paroi dans mon dos m'empêche de bouger. Je ne peux pas... Je ne peux que donner de petits coups de rein pour vous montrer mon impatience. J'ai besoin de plus. De tellement plus. Plus vite. S'empressa l'autre dans un grognement. C'est un ordre, le premier que je n'ai jamais osé vous donner... Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Ah ! Vous me rendez fou.

- Oh oui ! C'est toi qui me rends fou, à perdre tes moyens à cause de moi. Je te pompe bien plus fort, comme tu me le demandes.

- O-oh. Ime... Mes doigts s'entortillent autour de vos cheveux. Je les tire légèrement, impatient. Je veux voir que vous touchez... Vous aimez vraiment ça, me servir... pas vrai, Caporal ?

- Oui... oui... ! J'aime... j'aime tellement ça ! L'homme grogna. Putain, ta queue est si bonne dans ma bouche. Ses mouvements se faisaient de plus en plus hiératique et sans s'en rendre compte l'un de ses doigts passa sur la petite partie de peau entre ses bourses et son anus ce qui le rendit encore plus dingue. Appuyer là ? En plus de son pompage rapide. Il roula des yeux.

- Vous... Ah, Fas. Vous aimez vraiment ça. Q-que. Que je vous donne des ordres. Que je vous dise... quoi faire. Vous êtes si doué Caporal... Votre bouche. Un râle de délice qu'il ne put retenir interrompu l'autre homme mais ce dernier se reprit très vite. Depuis combien de temps n'avait-il plus ressenti ce genre d'excitation ? Mm... Regardez dans quel état vous me mettez. Je... J'en peux plus. Je vais- ! Ah ! Caporal, je vais... !

- Hhn... Di... Dicky, tu... ! Aaaah. Un grondement sourd, se rapprochant du grognement, puis Mathias gémit d'une voix étranglée. Ah, putain, oui ! Son cri de jouissance fit écho à celui de son interlocuteur qui semblait également perdu. Oh Dicky, si tu savais comme tu m'as fait jouir toi aussi, tu es si délicieux. Le complimenta Mathias, Et ton accent quand tu t'excites me tue !

Doucement, il reprit son souffle, doucement il laissa son cœur se calmer. Jamais il n'avait été si excité. Mais après la vague déferlante de plaisir, Mathias se laissa porter par les remous. Il allait et venait entre le fantasme qui s'estompait peu à peu, celui où il se trouvait dans cette douche avec son adorateur du soleil, avalant la semence de son amant, puis se relevant pour le caresser, le serrer contre lui. L'autre côté était celui de la réalité qui revenait comme un choc. A la limite horrifique, de ce qu'il avait fait. La main collante de son propre sperme, les draps humides sous lui, étalé comme une loque brisée dans son lit bien trop grand pour une seule personne. Il serra les poings, reprenant à présent difficilement sa respiration.

Et à coté de toutes ses réalisations, il n'avait pas la force de raccrocher.

- Dis-moi que je te retrouverais la semaine prochaine ! S'enquit-il doucement...Il était fou ! Rien que l'idée de recommencer ?! Il se releva sur le lit, attrapant son portable après avoir essuyé sa main et son bas ventre. Ça avait été un délice mais il ne devait pas. Pas encore une fois. Jamais.

- L-la semaine prochaine ? Je..., Oh, je ne...

Ah ah ah .... Qu'il était pathétique ! Même une pute téléphonique ne voulait pas de lui à nouveau. Ses yeux s'humidifièrent sans qu'il ne s'en rende compte.

- Vous êtes certain ? De me vouloir, moi ? Murmura l'autre incrédule. Mathias cru rêver cette phrase mais il répondit tout de même.

- Oui, bien sûr que je veux de toi ! Renifla-t-il ravalant ses larmes. Puis soudain il prit conscience des voyants sur son iPhone. Des dizaines d'appels manqués – rejeté automatiquement sans le prévenir car il était en communication-, des dizaines de messages, des mails... tous d'une même personne : Tatiana. OH PUTAIN ! MERDE MERDE MERDE ! s'écria-t-il en sautant du lit.

Tout son corps se tendit. Putain... Tatiana ne le contactait JAMAIS ! Il trembla, n'osant pas appuyer sur les notifications.

- Monsieur ! Est-ce que tout va bien ? la voix était atténuée par le sang battant ses tempes.

- BORDEL ! Pas maintenant ! Supplia Mathias Fait chier ! Bye Dicky ! Ne t'inquiète pas, je te laisserai un pourboire ! Je... il raccrocha avant de finir sa phrase.

Pas le temps pour ce mec ! Il... il n'en croyait pas ses yeux. C'était un cauchemar. Non. NON ! NON ! NON !

Sous ses yeux les lettres se mélangeaient alors qu'il avait pu lire des dizaines de « Où est Maël ?»

___________________________________________________________________________

Chapitre écrit par Miruru soutenue par les membres du Clan de l'aboehmination (love U guyz)

Encore une fois merci d'avoir lu ce chapitre! Qu'avez-vous pensez du fait de revoir le chapitre précédent du point de vu de Mathias ? C'est lourd ? vous auriez préféré lire les deux à la suite ? Le 2e en bonus dans un autre book ? Il est possible que ça arrive à nouveau, c'est pour ça que votre avis compte !

Si vous avez apprécié et que vous voulez nous soutenir : VOTEZ !

Merci encore !

Love

Miruru et Sinsiliniai ! 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro