Une dame, deux princes.
J'entre-ouvre la porte et les regarde tous les deux, Mahdi avait l'air triste et Nabil me souriait avec douceur. Mahdi pousse la porte et me prend la main, je tremblais alors il me caresse le bras pour -Soit-disant- me rassurer. Nabil descend, Mahdi le suit en me trainant derrière lui.
Je souris légèrement mais ce sourire ne tarde pas à s'effacer de mes lèvres car mes parents risquaient de choisir et préférer Mahdi. Il me caresse la joue et me sourit ; son sourire qui voulait dire « N'aie pas peur je suis là », je ne pouvais m'empêcher de lui sourire en retour malgré les circonstances. C'était pour cela que je l'aimais autant, il savait comment me rassurer, comment me faire sourire même dans les moments les plus sombres, il me calmait, avec lui je me sentais toujours en sécurité et protégée. Nabil était mon ange gardien, il n'acceptait pas que quelqu'un me fasse du mal, c'est pour cela qu'il ne m'en a jamais fait. Il a toujours voulu faire de moi la femme la plus heureuse mais passait son tour s'il trouvait que ce n'était pas lui qu'il me fallait.
Il n'est pas parfait, loin de là, ce n'est pas le plus beau ni le plus intelligent, sauf que ce sont ses petits défaut qui font que je m'accroche à lui. Tout en lui me faisait frissonner, ses doux yeux verts, son sourire innocent, sa petite voix quand il me murmure qu'il m'aime à l'oreille, tous les efforts qu'il faisait pour me satisfaire, l'attention qu'il me porte et la joie qu'il m'apporte. C'était lui Nabil, c'est lui l'homme que j'aime et c'était lui qu'il m'a toujours fallut.
C'est incroyable l'évolution que notre relation a connu, de la haine, de la compassion, de l'amitié, de la fraternité puis de l'amour, qui l'aurait cru ?
Je le prends dans mes bras et pose ma tête sur son torse, j'entendais son cœur battre. Mahdi sort de la maison en claquant la porte. Je ne vais pas vous mentir que ça me faisait du mal de voir Mahdi dans cet état, certes j'aimais Nabil à la folie car avec lui je connaissais la joie sans condition, mais mes sentiments pour Mahdi n'était pas totalement mort et je savais que c'était à moi de les enterrer. En entendant la porte claquer, je me retourne, Nabil me caresse les cheveux,
Nabil : Tu veux aller le voir ?
Moi : Je peux ?
Nabil : Ouais, couvre-toi.
J'ouvre et il était sur le seuil à se frotter les mains à cause du froid. J'entoure mon plaid autour de lui tout en le serrant contre moi,
Moi : Excuse-moi Mahdi...
Mahdi : Non excuses-moi. J'aimerai être seul un moment...
Moi : Tu veux que je parte ? Je dirai à Nabil de me déposer chez moi.
Mahdi : Et tes parents ?
Moi : Ils dorment sûrement...
Il m'embrasse le front et colle ma tête à son torse. Je me laissais faire car je savais que c'était la dernière fois que je serai dans ses bras, -On ne va pas se mentir hein...- son parfum allait me manquer, ses yeux marrons, son sourire parfait, ses bras autour de moi, son torse qui me servait d'oreiller chaque soir avant. Je soupire et me détache de lui, il me sourit et nous fait rentrer.
Nabil nous fixait, je monte dans la chambre pour me préparer à partir. En redescendant je prends la main de Nabil et la sert très fort,
Moi : On y va ?
Nabil : Ouais, attends-moi dans la voiture.
NABIL PDV
Enfin, elle pourra enfin être mienne. Mahdi allait la répudier, ça a été très dur mais nous y sommes arrivés, main dans la main. Je craignais sa réaction en voyant Mahdi s'excuser et lui parler sincèrement, j'avais peur de la voir partir même si d'une autre part je voulais la voir heureuse. Quand elle me dit qu'elle était chez lui, mon corps entier tremblait car je me disais que quelque chose s'était sûrement passé. En l'entendant dire que c'était moi qu'elle aimait et qu'elle voulait, je sentais des frissons me parcourir le corps.
Moi : Ouais, attends-moi dans la voiture. Elle hoche la tête et sort son sac à la main.
J'étais face à Mahdi, qui m'avait l'air des plus déprimés. Je m'assois à coté de lui et lui tapote l'épaule,
Mahdi : Tu sais... Je ne t'en veux pas, c'est son choix...
Moi : Je te promets de bien prendre soin d'elle.
Mahdi : Je compte sur toi.
Je lui fais une accolade avant de rejoindre ma future femme -C'est dingue je sais !- dans la voiture. Je mets le contact et trace en direction de chez elle. Elle avait le front collé contre la vitre froide et ferme les yeux petit à petit. Elle venait tout juste de sortir de l'hôpital et devait déjà subir ce genre de malheurs. Lorsque nous arrivâmes, elle était endormie. Je la réveille doucement,
Mouna : On est où ?
Moi : On est arrivés...
Elle se frotte les yeux et me fait une grimace -Trop mignonne-. Je la prends dans mes bras et l'embrasse, on sort de la voiture et chacun se dirige chez lui.
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