Mahdi : D'accord bro, on se parle plus tard ! Ils se checkent et enfermant la porte derrière lui Mahdi se laisse glisser jusqu'au sol.

Mahdi : T'as besoin d'aide ?

Moi : N-n-non... Je gère...

Mahdi : Je ne te tuerai pas tu sais. Laisse je fais les biberons, essaye de les calmer.

Il était de nouveau normal avec moi, je monte confuse dans les escaliers, j'entre dans ma chambre en poussant légèrement la porte, je prends les jumelles à tour de rôle, elles touchaient ma poitrine, elles avaient faim les pauvres.

MAHDI PDV

-T'es qu'un gros connard, tu l'as encore faite pleurer, tu la ferras souffrir toute ta vie ou quoi ?- Je préparais les biberons et je l'entendais chanter en haut, elle était si douce et j'étais une brute c'est pour ça que je n'ai su gardé personne dans ma vie amoureuse.

Je monte avec les biberons, j'en pose un sur son bureau et m'allonge pour le donner à la petite qui était sur le lit en évitant de trop la toucher –J'ai peur de casser les bébés voilà pourquoi...-, je ne savais pas faire la différence entre elles je savais qu'une s'appelait Céline et l'autre Célia, si c'était elle qui avait discuté avec le monsieur elle aurait sûrement su les distinguer, elle sait remarquer les moindres détails. Elle prit le biberon et s'assoit à coté de moi, pendant qu'elle vérifiait si le lait n'était pas trop chaud, la petite tirait sur son débardeur et touchait sa poitrine, elle la laissait faire, on aurait presque dit qu'elle y était habituée, je rougis vite et baisse la tête pour ne pas qu'elle voit ça, sauf qu'elle avait une expression neutre et ne me regardait pas du tout, -T'as vraiment fait une connerie là-. Elle les endort après qu'elles aient fini leur biberons et leurs parents viennent les chercher, cette fois-ci ils étaient deux, la mère s'est excusée de ne pas être venue et lui avait expliqué le module de son absence. Elle ferme la porte et monte dans sa chambre, elle n'avait prononcé aucun mot et ça me faisait peur.

23:57

J'avais passé trop de temps sur ce sofa à penser à ce que j'avais fait, elle parlait téléphone et savoir qui c'était m'obsédait, je réagissais par jalousie et par peur de la perdre, je me dis que maintenant qu'elle pense que je l'ai trompée elle ferra sûrement de même. Je monte pour la rejoindre après qu'elle ait fini son appel,

Moi : Hey...

Elle me regarde et ne dit rien, -You fucked up Mahdi- ses yeux étaient sombres,

Moi : Désolé de m'être comporté comme ça avec toi c'est juste que-

Mouna : Juste que t'es un égoïste qui ne pense pas une seconde à ce que je pouvais ressentir c'est ça ? C'est la bonne réponse ?

Elle m'avait choqué avec sa réponse, sa voix tremblait et elle s'est mise à pleurer, voilà comment mon amour l'affectait, je m'approche d'elle et la soulève pour la mettre dans le lit, elle se met en boule et me tourne le dos, j'enlève mon t-shirt et mon pantalon et j'entre dans le lit en la serrant fort contre moi. Elle ne voulait pas me regarder et je la comprenais,

Moi : Babe...

Mouna : Je dors.

Moi : Tu vas en cours demain ?

Mouna : Oui.

Moi : A quelle heure ?

Mouna : Quoi t'as peur que le volant de ma voiture me matte ? Tu veux le surveiller c'est ça ?

Je l'embrasse dans le cou et elle se tortille, puis j'embrasse son épaule et je remonte à son oreille,

Moi : Je t'aime Moon, t'es ma lumière, ma joie... Ma femme.