Moi : Mahdi ?

Mahdi : Hey... Il se baisse et embrasse ma tête, on était seule dans la chambre d'hôpital pendant que le docteur me faisait un dernier contrôle avant de me laisse sortir. J'avais un gros pansement sur le front -C'est tout ce qui manquait.-

Moi : Tu peux dire à Yacine de me donner mon téléphone ?

Mahdi : Ok, je reviens. Il sort de la chambre et je me retourne vers le docteur, il était jeune, -Et beau sans vous mentir- sa mâchoire était imposante il avait cette coupe là de beau gosse américain [média]. Il me regarde et sourit, sûrement parce qu'il a vu que je l'analysais, je rougis et il rit, ses yeux étaient d'un gris sombre qui se mélangeait légèrement avec du bleu-Masha'allah-.

Médecin : Je vous fais autant d'effet ?

Je baisse la tête et il se met à rire de plus belles -Bravo Mouna tu viens d'obtenir ton diplôme en clownerie-,

Médecin : Jason. Il sourit, -Même son prénom c'était un prénom de beau gosse, abusé-

Moi : Mouna.

Jason : Alors Mouna, qu'est-ce qui s'est passé ?

Moi : Je me suis faite agressée.

Jason : Par qui ? Ou plutôt quoi ?

Moi : Je... je ne sais pas...

Il me caresse la tête comme si j'étais un enfant et Mahdi rentre, il fronce les sourcils et me tend mon téléphone avant de sortir en claquant la porte.

Jason : Votre copain ?

Moi : A vrai-dire je ne sais plus ce que nous sommes en ce moment.

Jason : Mmm j'ai mes chances ?

Je grimace et me tortille sur mon tabouret, mon téléphone vibre, je regarde et je vois un texto d'un numéro inconnu. Jason me le prend des mains et enregistre son numéro et l'appelle pour avoir le mien.

Jason : On garde contact, tu peux sortir.

Je me lève et lis le message,

?: Je t'ai dit que je reviendrai :D Elle vous plait votre nouvelle maison ?

Dory... C'était elle, comme si ce n'était pas assez ce que je vivais, mes jambes tremblaient devant la porte et mes yeux se remplissaient de larmes, je me laisse tomber mais à quelques millimètres du sol Jason me rattrape,

Jason : Allonge-toi, je reviens.

Moi : Appelle Mahdi...

Jason : Ton... Euh copain ?

Moi : Oui... Merci.

Je serrais fort mon téléphone dans ma main, Mahdi rentre en poussant la porte d'une force phénoménale, il s'assoit doucement à coté de moi et me caresse le front,

Moi : C'est ta folle d'ex qui a fait ça !

Mahdi : De quoi tu parles ?

Je lui montre le message et il sort de la chambre, je reste seule jusqu'à ce que mon médecin revienne, il m'apporte un verre d'eau avec je ne sais quoi à boire avec puis me donne du chocolat -Pourquoi ? Bah pour remonter le taux de sucre dans mon corps et en même temps faire le mignon-, je souris à la vue de ce dernier,

Jason : Quelle gourmande ! Y a eu quoi ?

-Qu'est-ce qu'il pose pas de question celui-là.-

Moi : Rien, ne t'inquiète pas... Je peux sortir maintenant ?

Jason : Oui, oui ! Vas-y.

Je me lève et vais voir mes amis, je fais un énorme câlin à Imène et discute un peu avec elle avant de remarquer que Mahdi n'était pas là, je leur demande où il était mais personne ne savait, Nabil essaye de l'appeler mais il ne répondait pas, il était chez elle j'en étais sûre, mais je ne le dis à personne. On décide de rentrer et je discute avec Imène, je lui raconte tout ce qui s'était passé et pendant que je devenais folle, elle était refaite, ses vacances était superbes d'après tout ce qu'elle m'a raconté, elle y avait rencontré un algérien à qui elle plaisait énormément apparemment et ils avaient gardé contact. Elle m'a rappelée Jason,

Moi : Tout à l'heure quand le médecin me faisait un dernier contrôle il m'a donné son numéro.

Imène : Il est trop beau !!!

Moi : Ouais peut-être...

Imène : Comment ça peut-être ?! Bref. Mahdi ne doit pas le savoir sinon il va lui casser la gueule !

Moi : En parlant de lui... Il est chez Dory...

Imène : IL FOUT QUOI LA-BAS ?!

Moi : Je sais pas... Mais je pense que c'est parce qu'elle m'a envoyée un message et qu'elle m'avait dit que c'était elle qui m'avait agressé et qui avait saccagé la maison.

Imène : Purée... En parlant de la maison, Nabil le pauvre a tout rangé seul, il ne voulait pas que tu rentres et que tu trouves un tel fouillis, t'as rien vu de ce qu'elle a fait.

Moi : Qu'elle aille crever.