La vérité qui tue.
MOUNA PDV
J'entends Mahdi et Yacine parler sur la terrasse et je pouvais écouter la conversation,
*Mahdi : Mais Yacine je l'ai mise en cloque quoi ! Tu t'en rends compte !
Yacine : T'agis comme un connard... Comment tu ferras pour lui dire ?
Mahdi : Elle me quittera, faut que je règle ça sans qu'elle sache...*
-Trop tard je sais tout...-
Je m'assois sur le lit et explose en larmes, elle avait gagné, c'est bon je lui donnait Mahdi, je ne supportais plus de me mentir et de faire semblant d'aller bien en sachant qu'il me prenait pour une conne, je devais tout lui dire, je ne pouvais plus rien garder pour moi, je refusais qu'elle me le prenne.
Quelques minutes plus tard il rentre dans notre chambre,
Moi : Assieds-toi s'il te plait, lui dis-je d'un ton sec.
Mahdi : Désolée mon amour de t'avoir criée dess-
Moi : S'il te plait, tais-toi et laisse-moi parler.
Mahdi :...
Je lui raconte tout ce qui s'était passé, il se sentait mal et ça se voyait sur son visage. Il ne s'attendait pas non plus à ce que je lui dise ça, il avait l'air étonné,
Moi : Ah oui et je veux qu'elle avorte cet enfant.
Mahdi : Je ne p-
Moi : Soit ça soit je dis tout à tout le monde et tu deviens le plus gros salaud du monde.
Mahdi : Ok...
Moi : Tu ne dors pas avec moi ce soir je veux être seule.
Au moment où il sort j'explose en larmes et envoie un texto à Nabil lui disant de venir me rejoindre, il fait vite, rentre et me prend dans ses bras,
Nabil : Vous avez rompu ?
Moi : Non, l'autre salope est enceinte !
Je ferme la porte à clé et dors dans ses bras, j'étais bien, lui au moins n'avait pas une deuxième vie et un enfant, lui au moins m'attend malgré que je sois avec quelqu'un d'autre, il espère même s'il sait que c'est cuit, il savait que nous ne voulions pas faire honte à nos parents maintenant que toute la famille le savait.
09:02
Des cris dans la cuisine nous réveille, j'ouvre les yeux et reste dans le lit, Nabil avait les yeux légèrement ouverts et il me souriait, il était beau, il m'embrasse le nez,
Nabil : Bonjour grenouille.
Je souris et me lève. On descend ensemble à la cuisine, je m'en foutais de ce qu'on pouvait penser, arrivés en bas tout le monde nous regardait étrangement puis ils se retournent tous vers Mahdi qui attrape Nabil par le col et le plaque au sol,
Mahdi : FILS DE- TU FAISAIS QUOI AVEC ELLE ?!
Nabil : Je faisais ce que tu ne sais pas faire à première vue.
Il lui donne un coup de poings dans la mâchoire, tout le monde me regarde mais je ne réagissais à peine, je grimaçais et les regardais,
Mahdi : ET TOI ESPECE DE GARCE !
Moi : Je ne suis ni enceinte ni dévirginée.
Personne ne comprenait ce qui se passait,
Yacine : Attends y a quoi là ?
Je pousse Mahdi et aide Nabil à se relever,
Moi : Pendant que tu faisais tes conneries mon amour, il me consolait.
J'emmène Nabil dans la salle de bain pour le soigner, j'avais la haine, je l'aimais mais je voulais le tuer, je ne serai plus la même voilà ce qui était sûr,
Nabil : Comment t'as fait pour rester calme ?
Je ne lui réponds pas, ferme la boite à pharmacie et sors. Je faisais la fille forte mais en vrai j'étais détruite ; je rentre dans ma chambre et Mahdi y était,
Mahdi : Tu veux des explications ?
Moi : Non, je sais pourquoi tu as fait ça, si elle est enceinte elle avorte, on se marie et je fixe les règles désormais.
Mahdi : On est toujours ensemble.
Moi : A jamais.
Il me prend dans ses bras, on n'y comprenait rien, je ne résistais pas à son charme, son amour et ses yeux, en vrai je ne lui en voulais pas vraiment mais j'en voulais à l'autre connasse ; je resterai froide jusqu'à ce qu'on aille en Algérie, je ne voulais pas qu'il pense que je lui pardonnerai toutes ses erreurs.
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