Found.
Le reflexe que j'ai eu sur le moment c'était d'aller voir chez Nabil, je toque en espérant qu'elle soit là ou qu'on me dise qu'ils sont sortis mais c'est lui qui m'ouvre la porte,
Nabil : Quoi ?
Moi : Mouna est là ?
Nabil : Non pourquoi ?
Moi : Elle est plus à la maison.
Il rentre prendre les clés de la voiture de son père et revient,
Nabil : Viens vite.
La voiture de Mouna n'était plus dans le garage, j'en déduis qu'elle comptait aller loin, -ma pauvre petite- elle en avait vu de toutes les couleurs depuis qu'elle est là, c'est normal qu'elle pète un câble à force. N'empêche qu'elle reste forte après tout ce qui s'était passé.
Nabil : Tu l'as appelée ?
Moi : Oui elle ne répond pas !
Nabil : Laisse je vais le faire moi.
Ca sonne, une, deux, trois fois et elle répond mais ne dit rien,
Nabil : Ma puce t'es où ?
Mouna : ...
Nabil : Réponds-moi s'il te plait...
-Quelle douceur ! Même Mahdi n'était pas comme ça.-
Mouna : Tu veux quoi ?
Nabil : Dieu merci ! Dis-moi t'es où je viens...
Mouna : Pourquoi faire ?
Nabil : J'ai peur pour toi, je ne veux pas te laisser seule...
Elle raccroche, elle se comportait vraiment bizarrement.
On passe la nuit à la chercher dans tout Montréal mais rien, aucune trace d'elle. Je me décourage vite mais Nabil garde espoir, il était bien plus déterminé que moi, je me disais juste qu'elle reviendrait même si au fond de moi j'avais peur que ce ne soit pas le cas.
23:12
On décide d'aller à un poste de police, Nabil serrait sa mâchoire quand on lui demande d'attendre mais contient sa colère, j'évitais de lui parler, tout ça c'était de ma faute à moi. En vrai c'était la faute de Mahdi si elle était comme ça.
00:24
Toujours aucun signe mais Nabil n'était plus avec moi, il était sorti avec la voiture, il voulait faire un tour pour se calmer.
NABIL PDV
Tout ce qui se passait était juste imaginaire, je ne pouvais pas croire que la belle fille souriante qui me taquinait tout le temps y a encore quelques mois était devenue dépressive et était atteinte de démence, la fille que j'aimais s'est faite détruite par un de mes meilleurs potes. C'était un roman tout ça, c'était fictif, je ne croyais plus à la vie. Ma vue se trouble à cause de mes larmes, je m'arrête au bord du fleuve et m'assois sur un banc ; quelqu'un plus loin jouait de la guitare, c'était beau et doux, je me retourne pour chercher cette personne et je vois une jeune fille au loin. Je suis bercé par sa musique, je me balance en arrière puis en avant jusqu'à ce qu'une chanson me fasse tiquer : C'était Mouna. -MAIS OUI ! CE LIEU C'ETAIT LE LIEU DE LA PAIX POUR ELLE !-
Je cours vers elle et trébuche non loin de son banc, en me voyant elle arrête de jouer et se lève,
Moi : NON ! Continue de jouer s'il te plait...
Elle baisse la tête et se rassoit pendant que je me redressais, je m'assois sur le sol près d'elle. Même en musique elle était douce, on pouvait tellement bien comprendre ses sentiments à travers ce qu'elle jouait et là elle était triste, très triste même. -Comment je le sais ?- La chanson était en arabe, magnifiques paroles, une chanson algérienne, ses origines ne la quittent jamais. Je pose ma tête sur un bout de cuisse non-occupé par la caisse de la guitare et j'envoie un texto à Yacine,
Moi : Je l'ai retrouvée, dis-leur d'arrêter.
Yac' : Viens me chercher
Moi : Est-ce que tu peux rentrer ? On a besoin d'être seuls...
Yac' : Ne fais aucune connerie avec elle je te fais confiance...
Moi : Promis ! Je la ramène
Je range mon téléphone et continue de l'écouter, mais je m'en dors.
01:45
Mouna : Nabil... Debout je veux rentrer.
Moi : Mmm t'es d'attaque ?
Mouna : Oui, je dois parler à Yacine.
Je lui prends la main et on se dirige vers la voiture. Je la dépose chez elle sans rentrer, elle me décoiffe et part le sourire au lèvre, on la récupérait doucement.
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