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9. Invisible

Les deux garçons se regardèrent en silence avant que Zach ne quitte sa place. Un étrange silence s'installa entre eux tandis que Dave rassemblait ses affaires. Le brun lui ramena ses vêtements propres et sec et sortit de la chambre pour lui laisser le temps de se rhabiller. Il se laissa tomber sur le mur, silencieux. Il ne savait pas vraiment comment démêler ses sentiments, ni même s'il devait y faire face.

— Zach ?

— Ne cris pas maman, répondit son fils en pensant à la santé de sa mère. Il se prépare et on arrive.

— D'accord, mon chéri.

— Je suis vraiment désolé pour ce dérangement, dit une voix inconnue. On vous dédommagera.

Dave sortit et posa son regard sur le visage contrarié de Zach. Il se pinça les lèvres, mais le brun reprit une expression lisse tout en se relevant.

— T'es prêt ?

— Oui.

— Alors allons-y.

La froideur du garçon ébranla le châtain pour qui l'attitude semblait à l'opposer de ce qui se passait dans la chambre encore quelques minutes plus tôt. Ils descendirent lentement les escaliers et Zach se recula sur le côté afin de laisser le chanteur se présenter devant l'homme qui se tenait face à eux. Il avait des cheveux noirs peignés en arrière, une monture carrés qui cachait en vain la glace de ses iris, une mâchoire carré et un costume noir qui compressait sa silhouette. Zach mordit l'intérieur de ses joues pour ne pas rigoler, trouvant que le manager avait des allures de pingouin. S'il se mettait à marcher comme ces oiseaux, il serait obligé de rire.

— Dave Seamus ! gronda l'agent. Tu peux m'expliquer ce qu'il t'as pris de sortir en douce de ta chambre d'hôtel ? La sécurité était en alerte. J'ai ratissé toute la région pour découvrir que tu t'étais terré dans un trou perdu ! Si tes fans n'avaient pas signalé ta présence sur les réseaux sociaux, je ne sais pas quand est-ce que je t'aurais retrouvé.

Il semblait véritablement hors de lui. Dave restait d'un calme olympien tandis que Zach le détaillait avec étonnement. Certes, il lui avait dit s'être enfui, mais il ne l'avait pas vraiment cru. Surtout parce que le jeune homme lui avait assuré être en relation avec son manager. Et son discours n'avait donné aucun indice quant à sa situation actuelle.

— Tu imagines ce que tu aurais pu créer ? Tu n'as pas le droit de te balader sans tes gardes du corps, combien de fois dois-je te le répéter ? l'homme se pinça l'arête du nez avant de soupirer, las. Une émeute est si vite arrivée. Tu imagines si tu avais dormi dans un hôtel ? Tout tes fans auraient fait le pieds de grue devant.

— Heureusement, je suis tombé sur une famille chaleureuse qui m'a accueillit sans problème, répliqua le châtain avec un sourire sarcastique.

Zach fut étonné de percevoir ce changement d'attitude. Il ne connaissait pas le chanteur, mais du peu qu'il en avait vu, il ne se l'était pas imaginé sarcastique. Ni hautain. Il n'avait pas réagit ainsi quand le brun le provoquait.

— Tu me fais vivre un enfer ! grommela l'agent. Madame, monsieur, je vous remercie d'avoir héberger un tel ignare. Je vais vous faire parvenir un contrat de confidentialité pour que cette affaire ne s'ébruite pas et si vous avez toutes photos compromettantes, vous devez les effacer sous peine d'être poursuivie.

Abasourdit, Zach contempla le manager avant de jeter un regard à Dave qui l'ignora complètement. Son brusque changement d'humeur venait de doucher le brun qui afficha une mine agacée.

— Je n'ai pris aucune photo.

— Je me dois de vérifier par professionnalisme, répondit l'homme en tendant sa main.

L'adolescent renifla, dédaigneux et observa sa main pâle en croisant les bras. Il pouvait se fourrer son téléphone où il pensait, il ne tomberait pas dans ce plan foireux. Et Dave qui ne prenait pas sa défense. Pour se montrer arrogant devant son agent, il était merveilleux, mais Zach semblait avoir disparut de ses préoccupations. Douloureuse désillusion.

— Zach, chéri... dit doucement sa mère qui sentait la colère de son fils.

Il croisa son regard tendre et fondit. Il sortit son smartphone de sa poche, le tendit à l'homme et bouscula Dave avant de partir dans la cuisine.

Était-il en colère à cause de l'attitude du manager ? Ou par l'affreux sentiment de n'avoir été qu'une marionnette répondant aux caprices de Dave ? Sûrement la deuxième option. Il serra sa mâchoire, abattit sa main sur le sachet de bonhomme au gingembre et retourna dans l'entrée où le chanteur se préparait déjà à partir.

— C'est bon ? demanda-t-il avec provocation au manager.

— Oui, merci, répondit cordialement l'homme sans se sentir brusquer par l'attitude du brun. Comme je le disais, nous allons vous remercier pour votre silence et votre hospitalité... que dites-vous d'un billet en backstage pour le prochain concert de Dave ?

Avant même que sa mère n'ouvre la bouche, il opposa une réponse claquante :

— Non, merci. Je ne suis pas un fan.

Il sentit le regard du châtain sur son visage, mais ne daigna pas le lui rendre. Il n'avait pas besoin de sa sympathie. Il n'avait pas besoin qu'on lui rappelle que ce qu'ils venaient de partager, ce n'était qu'un rêve éveillé. Parce que l'attitude du chanteur était déjà assez éloquente.

— Oh... euh... qu'est-ce qui vous ferait plaisir ?

— Qu'il dégage.

— Zach !

Sa mère lui fit des gros yeux et il haussa les épaules en croisant les bras. Le manager pinça les lèvres et jeta un regard sévère à son chanteur, se demandant ce qu'il avait encore fait pour que le brun le déteste. Il n'avait pas du tout envie qu'un scandale éclate autour de sa star vedette.

— Si Dave vous a offusqué d'une quelconque façon, notre agence s'engage à vous dédommager. Dites-moi simplement ce que vous souhaiteriez.

Zach s'apprêta à répliquer qu'il ne voulait rien du châtain, mais sa mère le prit de court, plaçant une main sur le bras de son fils.

— Je pense que deux billes en backstage iront amplement.

— Maman !

— Penses à Betty, mon chéri. Elle sera heureuse.

— Je n'ai pas envie de l'écouter chanter.

— Je suis là, au cas où..., lâcha Dave d'un petit rire.

Joyce posa sur lui un regard désolé et Zach le transperça de ses iris noisettes. Si ses yeux étaient des poignards, il serait sûrement mort sur place. La haine du brun le percuta de plein fouet et il perdit légèrement son sourire arrogant. En vérité, il n'avait eu aucunement l'intention de lui faire du mal. Mais ce qu'il s'était passé devait rester entre eux. Quitte à passer pour le dernier des connards.

— Un seul suffira, annonça sèchement Zach en se concentrant sur le manager, bras croisés.

Dans le dos de son fils, Joyce leva deux doigts de sa main avec un sourire amusé en direction du manager. Celui-ci hocha discrètement la tête et annonça tout en récupérant Dave :

— Je vous fait parvenir ça rapidement. On prendra également en charge le transport et l'hôtel. Merci encore pour tout. Dave ?

Le châtain grommela et retira la main de son agent avant de saluer d'un sourire la mère de Zach, puis de s'attarder sur le brun qui affichait un air renfrogné. Il sourit gauchement et dit :

— Merci pour tout. Désolé du dérangement.

— C'était un plaisir Dave, répondit Joyce en les raccompagnant à la porte. Je ne pense pas que tu reviendra, mais si Wasteland te tente une nouvelle fois, notre porte te sera ouverte.

Émus, le garçon hocha la tête avec un sourire aux lèvres et sortit de la maison en cherchant du regard Zach qui ne bougea pas, planté devant les escaliers. La porte se referma et un silence glacial tomba dans le hall. Inquiète, Joyce marcha jusqu'à son fils et prit son visage en coupe.

— Que s'est-il passé ? Vous aviez l'air de bien vous amuser tout à l'heure.

Il haussa les épaules en grognant, évitant son regard.

— Tu savais qu'il repartirait.

— Maman, arrête, la coupa-t-il en chassant ses mains. On est pas amis. Je le connais pas.

— Tu en es sûr ? insista-t-elle en le fixant. Vous avez passé une journée et demie collés l'un à l'autre. Je pense que tu le connais mieux que nous, dans cette maison. Quand on devient amis avec quelqu'un, on est pas obligé d'y mettre un nom. C'est normal d'être triste. Surtout que vous aurez peu de chance de vous revoir...

— Je ne suis pas triste.

— Ok, mon bébé...

Elle l'embrassa sur la joue et le laissa, retournant dans le salon. Il fixa la porte avec détresse, le cœur meurtri. Il n'était pas amoureux, ce serait ridicule. Il ne s'était côtoyé que trente-six heures, tout au plus. Mais il devait reconnaître qu'il s'était rapidement sentit à l'aise avec le garçon. Que ce dernier avait lâché son masque de faux-semblants avec lui. Et que ses baisers avaient eu l'air sincère. Mais comment en être certain quand il semblait savoir jouer la comédie avec succès ? Preuve en était le comportement ahurissant qu'il avait eu avec son agent.

Poussant un soupir mécontent, il enfila rapidement ses bottes et ouvrit la porte avant de courir après le taxi qui commençait tout juste à sortir de son allée. Il le héla avec désespoir, espérant que ce dernier ne s'arrête, mais le véhicule s'engagea déjà sur la route. Il s'arrêta au bord du trottoir, observant la plaque d'immatriculation avec un goût d'amertume.

Soudain, la voiture pila et la portière s'ouvrît. Il entendit un éclat de voix et Dave sortit du taxi, claquant la porte dans son dos. Il se tourna vers le brun et lui sourit timidement. Zach remonta jusqu'à avec empressement et s'arrêta à quelques centimètres, hésitant entre le gifler pour sa façon de l'avoir traité comme un inconnu, ou l'embrasser.

Il n'en fit rien, cependant.

— Désolé pour ça.

Zach aurait dû hausser les épaules pour signifier qu'il s'en moquait, mais ce serait se mentir à lui-même. Il lui tendit le sachet de pain d'épice.

— T'avais oublié ça.

— Ah... merci.

Dave récupéra le sachet, ses doigts effleurant ceux du brun. Il chercha quelque chose dans son regard, mais Zach lui restait imperméable.

— Je ne suis pas..., commença le châtain avant de déglutir. Je veux dire... ça ne doit pas se savoir. Ce qu'il s'est passé entre nous deux.

Blessé, Zach tenta de ne rien laisser paraître. Néanmoins, c'était compliqué parce que cela signifiait que même pour une soirée, ce qu'ils avaient fait n'avaient pas compté. Il pinça les lèvres et haussa les épaules.

— À qui veux-tu que j'aille le raconter ? Dans une semaine, j'aurais déjà oublié ton nom.

— Je ne crois pas, répondit Dave avec un petit sourire.

Zach arqua un sourcil, sceptique.

— Tu te surestime.

— Tu m'as déjà dans la peau.

Énervé, le brun crispa sa mâchoire. C'était sa façon à lui de lui faire comprendre que même si cela devait être un secret, il ne devait pas l'oublier ? Ridicule. Il avait sauvagement piétiné tout ce qu'il s'était passé en quelques minutes à peine.

— Finalement, j'avais raison. Tu es un briseur de cœur.

Zach haussa les épaules et tourna les talons dans demander son reste.

— Zach !

Il ne se retourna pas. Peut-être que s'il l'aurait fait, il aurait aperçu l'expression blessé du jeune homme. Au lieu de cela, il rentra chez lui et ferma la porte avant de s'y appuyer. Il était énervé et triste. Parce que Dave avait raison. Il serait dur à oublier.




















Assis sur le canapé, Zach mangeait les cacahuètes avec une expression fatiguée peinte sur le visage. Sa cousine se trimballait partout avec cette fichue poupée et il était certain qu'à chaque fois qu'il regarderait ce jouet, il se souviendrait de l'homme du train. Et cette perspective bouleversait ses émotions. Colère, chagrin, amertume.

Il soupira et laissa son crâne reposer sur l'épaule de sa mère qui vint lui caresser les cheveux. Sa famille était rassemblée autour du feu, discutant de banalités, un jingle de noël résonnant dans le fond.

— Ça va, mon cœur ?

— Ouais...

— J'ai vu que tu étais ressortis pour donner quelque chose à Dave avant qu'il ne parte... tu as pensé à prendre son numéro ?

Merde, pensa-t-il en secouant la tête. En même temps, il n'était pratiquement jamais sur son téléphone. On ne captait quasiment pas dans cette ville, aussi n'avait-il pas eu le réflexe de le lui demander. Mais quelle importance ? Ce n'était pas comme s'ils allaient se revoir.

— Je lui ai offert du pain au gingembre.

— C'est bien.

— Il les a fait avec nous, dit Zach en haussant les épaules. Et puis... c'est l'esprit de Noël.

Joyce sourit et embrassa le front de son fils, fier qu'il soit aussi gentil. Sa nièce sauta sur son fils qui étouffa un juron, se pliant en deux.

— Pu...

— Pas de gros mots ! le coupa-t-elle.

Il se mordit la lèvre inférieure et accueillit l'enfant qui s'asseya sur ses cuisses, jouant avec la poupée devant elle. Il soupira et laissa son crâne basculer sur le dossier du sofa. Son père passa derrière lui, chatouilla son front et y déposa un baiser avant de s'installer avec le reste de la famille.

Sa tante se pencha vers la radio et augmenta le volume. Les paroles de Fighting, sa chanson favorite, emplirent la pièce. Il sourit à sa mère et dodelina de la tête en silence. Quand le présentateur décida qu'il était temps de changer, sa voix s'éleva par-dessus la mélodie qui baissait progressivement.

— ... Une fois de plus, Dave Seamus sature les antennes avec l'une de ses chansons vedettes de son nouvel album, Figthing. Place aux jingle's de Noël avec We wish a Merry Christmas, interprété par Lady Gaga.

Zach fronça les sourcils et se redressa d'un coup, le cœur battant. Fighting. Dave Seamus. C'était une blague ?

« Tu m'as déjà dans la peau »

Il percevait cette phrase d'une autre manière maintenant. Était-ce une façon de lui faire comprendre qu'il avait déjà un pied dans son monde ? Boulversé, il posa sa cousine sur le sol et monta dans sa chambre. Il récupéra son smartphone, s'asseya sur le lit et fouilla sa playlist.

L'évidence frappa.

Fighting
Dave Seamus













~~~
Zach à découvert le masque du « célèbre » Dave en se faisant éloigner royalement. Coup dur 😂 je suis horrible de rire pour ça.

Bref !

Merci d'avoir lu, commenté, voté !

Bisous

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