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Chapitre 5

SEAN.

Roméo et moi avions rencontré Rose et des amis à elle à la fête foraine, et nous avions fini par les accompagner dans le grand huit. Je voyais bien que Rose était réticente à y aller mais je ne lui avais pas laissée le choix et l'avais entrainée dans l'attraction.

Notre tour venait de se terminer et je tournai la tête vers Rose quand je me rendis compte qu'elle s'était évanouie.

- S'il vous plaît ! m'écriai-je. J'ai besoin d'aide !

Je vis deux gérants de l'attraction s'approcher mais ils se firent distancer par Amber.
Cette dernière avait l'air complètement au courant de ce qu'il fallait faire puisqu'elle ne semblait pas paniquée. Elle me demanda de l'aide pour sortir sa meilleure amie du wagon en faisant bien attention à ce que sa tête ne subisse aucun choc.

Une fois chose faite, elle demanda à un des deux gérants d'appeler une ambulance.

- Amber, tu veux bien me dire ce qu'il se passe ?

Elle me foudroya du regard et j'en eu presque la chair de poule.

- Toi tu ne m'adresses même pas la parole, lança-elle d'un regard qui se voulait menaçant. Si elle est dans cet état là c'est de ta faute ! Tu l'as entraînée là-dedans !!

Elle me poussa -plutôt gentiment étant donné son état de colère- sur le côté et expliqua aux pompiers qui venaient d'arriver, ce qu'il s'était passé.
Ces derniers la mirent sur un brancard et l'emmenèrent. Amber était partie avec eux dans le camion.

- Dis Sean, tu pourrais nous conduire à l'hôpital ? Tu dois avoir une voiture non ?

Charlotte me regardait avec insistance, comme si je n'avais pas le choix.

- Aller venez, fis-je.

Nous voilà devant l'accueil de l'hôpital. Charlotte demanda à la dame de l'accueil où se trouvait Rose tandis que les jumeaux s'étaient assis sur un siège. 

Moi ? J'étais en retrait, car si c'était pour me faire incendier une seconde fois, je préférai rester dans l'ombre. 

Roméo quant à lui, était rentré à son appartement, jugeant bon de s'éclipser étant donné qu'il ne connaissait pas tellement Rose.

J'étais dans mes pensées quand la cousine de Rose vint me voir :

- Elle est en salle de réveil, on va la voir, tu viens ?

- Je ne pense pas que ce soit une très bonne idée, dis-je en me remémorant la scène de tout à l'heure, avec Amber et le regard qu'elle m'avait jeté.

- Aller tu viens et tu ne discutes pas ! Rose sera contente de te voir.

Elle m'entraîna ainsi dans un dédale de couloirs avant de s'arrêter devant la porte 316. Elle entra suivie de son frère et de sa sœur tandis que je restais dans le couloir.

Une quinzaine de minutes après, je vis Amber sortir de la chambre avec les yeux rouges. Sur le moment j'eus envi d'aller lui demander ce qu'il se passait mais je ne fis rien, ayant peur de sa réaction.

Je vis un médecin s'approcher d'elle et j'entendis quelques phrases de leur conversation :

- Vous êtes sûr que l'on est arrivé à ce stade là ?

- Mademoiselle j'ai bien peur que oui. La maladie de votre amie s'est aggravée...

La maladie ? Quelle maladie ? 

Rose ne peut pas être malade. Pas à son âge !

Je décidai à cet instant de faire mon apparition, comme si je n'avais rien écouté.

- Alors Amber ? Comment elle va ?

L'interpellée me regarda d'un œil mauvais mais elle ne dit rien de méchant en présence du docteur.

- Je t'explique après. Tu veux bien me laisser avec le docteur Martins ?

Je les laissai et m'éloignai d'eux pour aller m'accouder à la rambarde devant la fenêtre, celle qui donnait sur la chambre de Rose. Cette dernière était allongée et dormait paisiblement, enfin c'était l'impression qu'elle donnait. 

Car si j'avais bien entendu ce qu'avait dit Amber, Rose était malade...

Mais qu'avait-elle précisément ?

Alors que je me posais un tas de questions, la meilleure amie de Rose arriva et me dit :

-Je t'explique pas tout mais le plus gros. Tu ne m'interromps pas et tu dis rien après, c'est compris ?

Je hochais la tête.

- Alors, par où commencer ? Ah oui... Il y a quelque temps déjà, Rose s'est fait diagnostiquer une maladie et je ne te dirais pas laquelle, ce n'est pas à moi de te le dire et de toute façon je pense que ça ne te regarde pas. Bref, sa maladie est un peu spéciale et c'est pour ça qu'elle doit être vigilante tout le temps. Et c'est aussi pour ça qu'elle ne voulait pas faire cette attraction tout à l'heure. Tu comprends ? dit-elle d'une traite avant de continuer. Je te laisse. Rentre chez toi, fais ce que tu veux je m'en fiche en réalité. Mais ne reste pas ici dans nos pattes, s'il-te-plait. Si on en est là c'est par ta faute. Et uniquement ta faute.

Comment dire ? C'est assez... direct comme réponse, non ?

Bref comme elle l'avait voulu, j'étais allé chercher un café à la cafétéria ce qui me prit pas mal de temps, étant donné le nombre de personnes qui étaient présentes. 
Alors que j'allai remonter dans salle d'attente du troisième étage, je surpris une conversation entre deux médecins :

- La pauvre petite, fit le premier, un grand brun.

- Laquelle ? Celle la chambre 316 ? demanda le second, un petit sans cheveux sur la tête.

- Oui, cette gamine là.

Pourquoi parlent-ils de Rose ? Qu'est-ce qu'il se passe à la fin ?!

- C'est sûr que sa maladie est extrêmement rare. Et ça ne se soigne pas, du moins nous n'en sommes qu'au stade de recherches...

- Je plains sa famille et ses proches .. Les prochaines semaines seront décisives quand à son état.

Je n'écoutai déjà plus : j'étais parti en trombe en direction de l'étage numéro trois, voulant des précisions sur l'état de santé de mon amie. 

Mais malheureusement pour moi, je croisais monsieur Hamilton, mon docteur. Bien sûr il m'arrêta dans mon élan pour me parler :

- Ah Sean ! Je te vois enfin après tout ce temps sans nouvelles ! Comment vas-tu ?

-Très bien monsieur, répondis-je avec une certaine nonchalance. 

- Bien bien bien. J'aimerais te voir prochainement pour une consultation plus avancée. Ce serait possible dans la semaine ?

- Monsieur, je suis à l'université et j'ai beaucoup de choses à faire ces temps-ci. Je ne pense pas pouvoir malheureusement.

- Bon mon garçon ! Je ne veux pas jouer les rabats-joie, mais tu dois venir pour une consultation, que l'on sache où l'on en est dans ton traitement...

- Je viendrais, le plus tôt possible. C'est promis.

- J'espère pour toi. Tu es un bon garçon, ce serait dommage que tu négliges ta santé déjà trop fragile pour ton âge. En attendant, ménage-toi et au plaisir de te voir bientôt ! dit-il en s'éloignant, ayant sûrement du travail.

- Au revoir monsieur Hamilton.

Je hais mon médecin. 

Clairement. 

Même si son boulot c'est de me sauver la vie en usant de tous ces moyens, je préférerai ne jamais avoir à le supporter à l'année. Ce médecin est... comment dire ? Toujours à se préoccuper de ce qui ne le regarde pas ! Par exemple, la dernière fois il a appelé le directeur de l'université pour savoir si je faisais du sport et autre... Mais ça ne le regarde pas ce que je fais en dehors de cet hôpital ! Lui, est juste là pour me donner mon traitement !! Un point c'est tout.

Pendant que je ruminais intérieurement, je remarquai que j'étais enfin arrivé à la porte 316 dont tout le monde -les médecins bien évidemment- avaient l'air de parler sans arrêt. Comme si Rose était exceptionnelle... Non pas qu'elle ne le soit pas, au contraire ; mais...

Tu t'embrouilles Sean.

Ce que je voulais dire par là c'est qu'elle ne peut pas être la patiente phare de cet hôpital quand-même ?

Je m'arrêtai à la fenêtre de la porte et remarquai que Rose était enfin réveillée. Je toquai et entendis un petit « entrez ». Je m'exécutai et ouvris la porte. Rose, allongée dans son lit, me souriait gentiment et me fit signe de venir m'asseoir sur une chaise prêt du lit.
Elle commença ensuite :

- Alors Amber ne t'as pas trop crié dessus ?

- Euh si on peut encore qualifier ça de cris...

- Je vois, sourit-elle. Bon pas top comme rencontre hein ?

- Je m'attendais à pire, dis-je en riant, d'un rire qui de voulait gêné.

- Bon à ce que je vois t'es pas à l'aise. Je suppose que tu veux des réponses aux questions que tu te poses sûrement ?

Je secouai la tête d'un signe d'approbation et la fixai tandis qu'elle ouvrit la bouche.

-Avant tout, tu dois me promettre de ne pas me couper dans mon récit, de ne pas t'en aller en plein milieu, de ne pas pleurer, me prendre en pitié, de ne pas crier, hurler ou autre, mais de rester calme et zen, gentiment assit sur ta chaise. Tu penses en être capable ?

- Oui bien sûr. Mais il se passe quoi exactement ? Je ne comprends rien du tout, lui expliquai-je.

- J'y arrive justement...

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