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2 - La chute continue

Pour ceux que ça intéresse,  non je ne fais pas ma diva en prenant mon temps pour la suite, j'entame juste plusieurs autres projets, mais mes excuses pour l'attente ^^"
Encore et toujours merci à Espoir-du-Loup qui m'a aidé à terminer ce chapitre (remarque ma bonne utilisation cette fois-ci du @ ;p ).
Et bien sûr,  merci à tout ceux qui on commenté, vous m'avez beaucoup aidé ^^

La partie ennuyeuse arrive:
Je ne répéterai pas aussi longuement les avertissements du synopsis, vous connaissez par coeur le refrain.
Aucun plagiat, soyez responsable de votre lecture car je ne peux pas le faire pour vous, oui les thèmes sont sombre donc attention !
Malgré tout, je reste à l'écoute de vos conseil n'hésitez pas^^
Toujours dans le respect le plus total pour tous les interlocuteurs :)

Bonne lecture

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Mon deuxième fléau est apparu avec mon anorexie. Ce sont d'étranges Inséparables, l'un attire souvent l'autre et comme le tout premier, elle se lie à toi pour ne pas te laisser repartir. Elle te change, te transforme et te rend dépendante d'elle ; te trompant dans une perfide sensation de besoin vital pour mieux t'asservir. Mais cette deuxième malédiction, en comparaison de son autre moitié, plonge dans une glaciale stase d'apesanteur. Une stase limitée à une fine ligne sur le poignet. Pendant quelques secondes, le temps se fige et les souvenirs se liquéfient. Le retour à la réalité est d'autant plus cruel qu'il est rapide. Alors, on recommence encore et encore, une ligne après l'autre se fondant dans d'étranges motifs linéaires jusqu'à ce que les idées noires semblent s'être fondu dans la rivière écarlate. Pendant quelque millième de seconde notre être est noyé, tout parait atténué dans cet univers aqueux, mais à la sortie il ne reste qu'un froid implacable qui prend aux os et l'hypnotisme du goutte à goutte mortel. Alors que l'on cherche l'absolution pour des péchés qui ne sont pas les nôtres ; l'acquittement pour une vie détruite par les autres ; tout ce que l'on trouve, c'est la caresse frigide de la fourbe solitude. Jörmungand nous observe tristement rentrer dans l'ouroboros, s'écarter de son chemin semble impossible.

Je ne savais pas comment m'y prendre au début. Instinctivement, tu ne veux pas que quiconque le sache. Tu es comme un animal blessé apeuré au moindre mouvement. Puis, alors que ton gouffre de malheur ne semble jamais s'arrêter certain objets autours de toi prennent un curieux attrait morbide. La finesse d'une lame est fascinante et envoûtant et le compas en cours de mathématique semble soudain captivant. Il n'y a rien de spécifique pour faire sauter le pas. C'est une succession de chute autours de soi qui la provoque. Le collège est cruel mais tant qu'on a chez soi pour oublier tout va bien ? Finalement, on marche juste sur une fine planche comme un équilibriste attendant la fin de son parcours mais qui ne la voit toujours pas à l'horizon.

Mon père buvait. Comme beaucoup de personnes il aimait l'alcool. Il y avait beaucoup de choses chaque année pour lesquelles lever son verre. Une famille, des amis nombreux et proches avec qui trinquer. Mais la douce gaieté ivre c'est transformé peu à peu en cris maussades, en engueulades vicieuses et ruminations sombres. Le destin semblait avoir une bien curieuse façon de prouver son affection. Prendre d'abord l'œil puis le travail de mon père ne m'en semblait qu'une cruelle blague de sa part. Ma propre maison était devenue une nouvelle extension de la cruauté du monde. Un frêle et dernier havre de paix subsistait miraculeusement dans mes contacts dématérialisés, eux seul semblaient m'accueillir, me comprendre et m'accepter. Je comprends maintenant qu'il faut toujours être attentif et que ce n'est pas une solution miracle de ce décérébré à travers son écran pour oublier son existence.

C'est ainsi que j'ai commencé mon étrange œuvre corporelle. C'est un nouveau cercle de l'enfer que l'on franchi. Un cercle d'étendus glaciales infinies. On continue son chemin sans trouver la sortie, sans voir quiconque à travers les landes gelées. Mais la sortie ne peut être créée que par nous même et l'on continue inlassablement d'avancer et ligne après ligne on se dirige mécaniquement sur le froid chemin que l'on se dessine dans ce lieu polaire sans âme pour nous réchauffer.

Chaque entaille alimente le névé, le renforce inlassablement pour l'empêcher de disparaitre. Si l'anorexie est le premier cercle de l'enfer, la scarification est certainement le second. Ce duo forme un cocktail dangereux. Chaque gorgé amène à sa dernière heure et enivre d'une fausse et brève sensation d'abandon.

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Merci pour votre lecture, n'oubliez pas, je suis plus que preneuse pour un retours critique. ^^

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