
Quatorzième Page |A|
Le repas était des plus simple un rôti de poulet avec du riz. On était tous un peu surpris de manger un repas occidental, mais pour moi, ma mère voulait juste montrer qu'elle était soit disant "riche" et que nous pauvres personnes vivant dans la pauvreté ne pouvions qu'apprécier ce met de grande valeur.
Après avoir mangé, j'avais guidé Kageyama dans ma chambre, toujours aussi bien rangé ma chambre. On sent l'ironie dans cette phrase.
Il sortit un cahier de son sac, il comptait vraiment travaillé ou ?
Je n'avais pas un meilleur niveau que lui et franchement si j'ai de meilleure note que lui c'est que la chance me sourit.
Il avait prit un air sérieux, et fixait son sac.
- Kageyama ? Qu'est-ce qu'il y a ?
- Hinata, promet moi que tu pourras attendre trois jours. Juste trois jours et tout sera rentré dans l'ordre. Dit-il en serrant ses affaires. Alors s'il te plaît, promets moi de ne pas faire de conneries !
-Je te le promet
Tu sais Kageyama, je préférais te dire un mensonge qui te guérit plutôt qu'une vérité qui risquerait de te blesser. Quoi que maintenant, qu'est-ce que je pourais te dire ? Je ne pourrai même plus m'excuser en face.
Comme prévu nous fîmes nos devoirs avançant dans la semaine, chacun son rôle on s'aidait comme on pouvait.
Rien d'intéressant.
Puis vint le soir, j'avais mis un matelas au sol sur ordre de ma mère, je devais laisser mon lit pour notre invité.
Ne crois pas que tout ce que je fais viens de moi Kageyama, mais tu as du t'en rendre compte maintenant...
Pendant la nuit, je me souviens mettre réveillé à plusieurs reprise, je me demandai encore et toujours comment j'allais faire, qu'est-ce que je dois faire pour ne pas souffrir ? Pour ne rien sentir ? J'appréhendais, et j'appréhende toujours.
Tu sais Kageyama, ou toi grande personne qui lit ce petit texte, ce journal. Je me demande comment tu vis maintenant...
Comment tu te sens ?
Qu'est-ce qui s'est pa-...
Non ! Je ne devrai pas dire ça, je t'ai promis d'attendre trois jours. J'attendrai. J'attendrai soixante-douze petite heures
Le lendemain matin, tu t'en es allé vers sept heures du matin, me faisant promettre encore une fois de prendre mon mal en patience quelques jours.
Ma mère m'avait défendu d'aller à l'école car j'allais encore faire des conneries. J'avais donc passer ma journée à faire je ne sais quoi, j'attendais, je me demandai aussi ce que tu allais faire après ces trois jours.
Un jour encore passa, et ma mère venait me chercher et m'emmenait pour ne pas que j'aille au club et lorsque je passais au gymnase le midi, tu n'y étais pas. J'ai passé trois jours sans te voir. C'est cruel de penser ça, alors que c'est moi qui ne voulait pas te voir au début.
Puis le dernier jour était arrivé, j'étais tout excité. J'avais hâte de te revoir mon cœur battait la chamade rien que d'y penser.
Je courais dans les escaliers et j'avais casser un vase. Et ma mère l'avait vu. Elle avait sorti la cuillère en bois et la ceinture. Elle me tirait par les cheveux et avait enfermé Natsu dans sa chambre.
Elle me tapait, me donnant des coups de pieds avec ses talons aiguilles sur mes cuisses. Elle frappait avec ses deux armes mon torse me créant des traces sur le dos. J'avais mal mais je ne criais pas. Je n'allais pas lui faire le plaisir d'entendre ma voix cassée.
Alors je souffrai en silence. Comme toujours. Je souffre toujours en silence, et personne ne vient jamais m'aider.
"Je suis tout le temps seul. Pourquoi est-ce que je devrais attendre quoi que ce soit ? Qu'est-ce que ça ferait même j'en ai plus rien à foutre d'eux. Je veux juste arrêter de souffrir." Rien que d'entendre cette petite voix me crier toute ses horreurs dans l'oreille me faisait mal.
"Et combien même je restais en vie, est-ce que lui restera avec moi ? Est-ce que ce que je ressens est réciproque d'abord..."
Qu'est-ce que j'avais fait déjà ? Rien...
Lorsque ma mère vit que je ne réagissais plus, elle eut une sorte de mini frayeur. Elle a peut-être cru qu'elle m'avait tué. Ça m'aurait arrangé sur le moment.
Mais maintenant, je me rends compte que si j'étais mort sur le moment aucun de vous n'aurez pu savoir la fin de cette histoire. Alors j'avais fait l'effort de bouger malgré tout mon corps engourdie.
- On mange dans trente minutes.
Et elle partit me laissant au sol. C'était tout ce qu'elle trouvait à dire ? Alors qu'elle avait faillit tuer son fils mais entre nous, on sait tous qu'une mère qui abandonne son enfant n'est
Des bleus, des marques rouges, des brûlures. J'en avais marre. J'en ai marre de tout.
Je devrais être en colère, mais je suis plus triste qu'autre chose. Je me demande souvent pourquoi est-ce qu'elle ne m'aime pas. Je me demande aussi pourquoi je ne fais pas ce qu'elle veut... Après tout rien ne m'empêchait de faire ce qu'elle voulait, rien à part le peu de fierté que j'ai.
Alors que voulez-vois je vais juste luttrr jusqu'à demain. Et demain le verdict sera sans retour.
Le point de non retour.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro