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17 - Tu as peur de moi ?

Quand Mélanie ouvre les yeux le samedi matin il lui faut quelques secondes pour que la soirée d'hier lui revienne en tête. Elle se redresse sur les coudes, puis va dans la salle de bain sans réveiller Matt. Une fois devant le lavabo elle regarde sa tête dans le miroir. Elle pourrait se mettre des baffes pour avoir sauté sur Matt de la sorte. La première fois elle a pu changer de chambre au milieu de la nuit, hier matin elle avait une bonne excuse pour partir mais là, s'il se réveil avant qu'elle ne soit parti que vont-ils se dire ?

Du coup la jeune fille décide de filé maintenant. Elle repasse le cour des événements d'hier soir pour savoir où trouver ses fringues et sort de la salle de bain après avoir bu trois grande gorgé d'eau directement au robinet. Elle traverse la chambre plongée dans le noir sur la pointe des pieds puis sort dans le couloir. Elle retrouve son tee-shirt, son soutient gorge et son pull dans le hall d'entrée de l'appartement au milieu de quelques vêtements appartenant à Matt. Elle va ensuite dans le salon où elle trouve son string et son jean, elle les enfile et attrape son blouson...

- Tu comptes encore te sauver comme une voleuse ?

Mélanie frôle la crise cardiaque et fait volte-face. Matt est appuyé contre le plan de travail de la cuisine un verre de jus d'orange à la main. Il est torse nu et short de foot et Mélanie se mord la lèvre sans s'en rendre compte. Elle le détail et aperçoit un suçon juste sur sa clavicule.

- Je ne voulais pas te réveiller, se justifie-t-elle.

- Mais je suis déjà réveillé, donc tu peux boire un café !

- Heu...

- Il est déjà servi, affirme Matt en souriant et en sortant une tasse de café de derrière le bar.

Mélanie lève les yeux au ciel et s'assoit sur le tabouret devant son café. Elle regarde l'heure sur la pendule du four. 11h25. Sa séance de dédicace n'est qu'à 14h, elle a du temps devant elle.

- Depuis quand es-tu levé ? demande-t-elle.

- Depuis que tu es entré dans la salle de bain !

- Oh je vois !

- Mél, je crois qu'il serait judicieux que toi et moi on ne se retrouve plus seul en tête à tête pendant quelques temps ! Surtout pas quand l'alcool nous enlève toute retenu !

- L'alcool n'est pas la seule fautive... et puis je te rappelle qu'on n'est pas censé en parlé !

- Mél, on s'est envoyé en l'air sur la table du salon, j'ai un suçon qui va être dur à justifier, sans parler de ça... dit-il en se retournant et en lui montrant les 4 grande griffures qui partent de ses omoplates et descendent sur les côtes. Qui plus est, poursuit-il en prenant un papier derrière lui, on a réveillé les voisins !

Mélanie prend le papier et lis les mots écrits dessus : "ravi pour l'heureuse élu mais si vous pouviez faire ça plus discrètement ce serai cool".

- Désolée !

- Je ne suis pas contre mettre un peu de folie dans ma vie sexuelle, affirme Matt, mais si on veut jouer il va falloir changer les règles du jeu.

- Très bien, alors on arrête de jouer, conclu Mélanie, ce n'est pas le bout du monde.

Mélanie voit la déception traverser furtivement le visage du chanteur mais il se reprend si vite qu'elle se demande si elle n'a pas rêvé. Le silence s'installe entre eux et Mélanie boit son café.

- On mange tous au Nolita demain midi, tu veux venir ? propose-t-il finalement.

- Je repars de bonne heure, je dois récupérer Léo et je ne voudrais pas arriver trop tard à Toulouse !

- Ok !

- Alors comme ça Jessie t'a écrit ? demande Mélanie pour lancer la conversation sur autre chose.

- Oui hier...

- Ça t'a fait quel effet ?

- Ça m'inquiète un peu je dois dire...

- Elle ne t'a vraiment pas dit ce qu'elle te voulait ?

- Non rien, juste qu'elle voulait qu'on parle de ce qu'il s'est passé !

- Une fille ne traverse pas l'Atlantique juste pour parler de la fin foireuse d'une relation ! fais remarquer Mélanie.

- Sur ce point-là on est d'accord, approuve Matt, mais j'essaie de ne pas trop y pensé, je vais avoir d'autre chat à fouetter cette semaine !

- C'est assez ironique, dit Mélanie en souriant, elle prend l'avion dans un sens au moment où tu le prends dans l'autre.

Matt sourit amuser, il n'avait pas pensé à ça. A croire que même le destin ne veut pas qu'il revoit Jessie, mais il est bien décidé à faire comme il l'entend.

- Ça faut admettre, on aurait voulu le faire exprès on n'y serait probablement pas arrivé !

- Tu es stressé ?

- Impatient !

- Tu veux te remettre avec elle ?

- Elle à New York moi à Paris c'est peine perdue !

- Et si elle te dit qu'elle revient vivre à Paris ? demande Mélanie.

- Il faudrait voir si je serais capable d'oublié et de ne pas lui reproché son départ dès que j'en aurait l'occasion !

- Ça il n'y a que toi qui peux le savoir ! conclu la jeune fille en descendant de son tabouret. Bon ce n'est pas que, mais j'ai besoin d'une douche avant d'aller à ma séance de dédicace.

Elle pose sa tasse de café dans l'évier et s'approche de Matt, elle dépose un bisou sur sa joue puis met sa veste et prend son sac.

- Tu reviens quand à Paris ?

- Je ne sais pas, mais pas tout de suite, à priori je n'ai pas besoin d'y revenir avant quelques semaines, on est tranquille jusqu'au bouclage du tome 2 !

- Ok... Je t'appelle si on descend sur Marseille un weekend !

- Pas de problème ! A+ !

- Appelle moi quand tu arrives à Toulouse, lance Matt alors que Mélanie quitte la pièce.

- Promis !

La jeune fille trouve un taxi qui la ramène à son hôtel, elle n'y a pas été si souvent ce weekend puisqu'elle a passé deux nuits de suite chez Matt et la réceptionniste la regarde passer sans faire de commentaire. Après une douche bien chaude et avoir avalé quelques choses de plus consistant qu'un café elle retrouve Francis pour la séance de dédicace dans une autre FNAC. Quand elle arrive l'étage des livres est noir de monde.

- Il se passe quoi là ? demande-t-elle à Francis.

- Nous sommes samedi ! Hier les ados étaient en cours, aujourd'hui ils sont tous là !

- Ils ne sont pas tous là pour moi ! lance Mélanie sûre d'elle.

- Pour qui voulez-vous qu'ils soient là ?

Mélanie n'arrive pas à y croire, elle prend place sur sa chaise derrière une petite table et un vigile ouvre la file d'attente les premières personnes arrivent en souriant et la jeune fille leur rend. Elle écoute chaque personne, à un mot pour chacun d'eux et signe un exemplaire du livre par personne ce qui en fait un énorme paquet à la fin de la journée et alors qu'elle aurait dû finir à 17h les dédicaces s'éternisent jusqu'à plus de 19h. Francis propose d'y mettre un terme à de nombreuse reprise mais Mélanie refuse. Ils ne laissent plus entrée personne mais c'est la moindre des choses que d'accorder du temps à des personnes qui ont été là toute l'après-midi.

Quand elle rentre à l'hôtel, elle a plusieurs textos de Matt qui lui propose de passé chez lui où se trouveront également Sandra, Julien et Manon mais la jeune fille décline, elle est exténué. Elle retrouve son lit puis les bras de Morphée de bonne heure et le lendemain son réveil la tire du lit à 7h30. Il ne lui faut que quelques minutes pour rassembler ses affaires et elle reprend la route.

C'est vers 15h30 qu'elle se gare devant la maison des parents du père de Léo, elle descend de sa voiture s'étire et claque la porte. Elle avance vers la porte d'entrée, ne sonne pas et entre. La porte donne directement dans le salon et Mélanie se stop net. Léo est assis par terre sur une couverture en train de joué avec un petit ours en peluche, jusque-là rien d'anormal, non ce qui n'est pas normal dans cette scène c'est qu'il est assis à côté de son père. Cédric pâlit et saute sur ses pieds comme un enfant pris en train de faire une bêtise.

- Mélanie, dit-il en reculant contre le mur, je croyais que tu ne devais arrivé que dans la soirée !

- Excuse-moi, répond-elle, puisque tu ne répondais jamais j'ai perdu l'habitude de te donner les détails de mes moindres fais et geste.

- Ma mère...

- Ta mère a dit ce qu'il fallait pour que tu portes enfin tes couilles, lance une voix depuis la cuisine.

Mélanie sourit amuser, elle reconnaît bien là le père de Cédric et son franc parlé. Elle s'approche de son fils et s'agenouille près de lui alors que Cédric contourne le canapé.

- Tu as peur de moi ? s'amuse Mélanie.

- Ben je me souviens de ce mec qui avait osé brisé le cœur de Coralie et que tu as recroisé un soir en boite... tu lui avait pété le nez ! avoue Cédric. Donc je me dis que si tu peux réagir comme ça pour une de tes copines je n'ose pas imaginer ce que serai pour toi même.

- Ça va mon bébé ? demande la jeune fille en faisant un bisou à son fils. Tu as été sage avec papy et mamie ? poursuit-elle en le prenant dans ses bras. Parce que tu as la prétention de croire que tu m'as brisé le cœur ? lance-t-elle en plantant son regard dans celui de son ex.

- Ben euh... c'est que... j'ai pensé que... bafouille-t-il, laisse tomber ! Écoute, je suis désolé !

- Trop heureuse de l'apprendre !

Elle entraîne son fils dans la cuisine et dit bonjour aux grands parents. Florence lui offre à boire alors que George s'éclipse dans le salon.

- Même pas en rêve, fait la voix de George dans le salon, je suis toujours ton père je peux te botter les fesses...

Cédric entre dans la cuisine suivie de très près par son père et s'assoit au bout de la table. Mélanie l'ignore et discute avec Florence du weekend de Léo. Elles discutent pendant un long moment puis Mélanie annonce qu'elle ne va pas traîner.

- George, tu m'aide à remballer les affaires, lance Florence à son mari.

- Oui ! Toi, lance-t-il en pointant du doigt son fils, essaie encore de filer à l'anglaise et je viens te botter les fesses devant tous tes colocataires !

Cédric déglutit avec difficulté, il a toujours eu la trouille de son père. Mélanie cache son sourire amusé en faisant un bisou dans le cou de son fils et les grands parents de Léo s'éclipsent.

- Bon ben euh... quoi de neuf à part ça ? finit par demander Cédric en jouant avec le verre posé devant lui.

Mélanie le regarde un sourcil levé et ne prend même pas la peine de répondre à la question.

- Tu sais j'ignorais que Léo serait là, affirme-t-il, ma mère ne me l'avait pas dit...

- Tu devais être déçu...

- Non j'étais content de le voir, vraiment, j'ai souvent pensé à t'appeler...

- C'est trop aimable, le coupe Mélanie.

- Mais je te connais trop bien, affirme-t-il, tu es une guerrière sans pitié, tu ne montres rien mais tu n'en penses pas moins et je dois te l'avouer, j'avais la trouille !

- En même, on ne peut pas dire que tu te distingues par ton courage, dit Mélanie en riant, et pas que me concernant.

- Tu as raison, admet Cédric en regardant la table, à choisir j'aurais préféré ne pas paniquer ce jour-là, j'ai tourné en rond pendant près de trois semaines, j'ai perdu mon boulot, j'ai perdu ma dignité, je t'ai perdu toi et j'ai perdu notre fils... Léo... j'ai perdu Léo, corrige-t-il en voyant Mélanie haussé un sourcil, mais au fond je savais que tu n'étais pas seule, que tu pouvais conté sur ta famille et tes amies !

Mélanie lève les yeux au ciel, sa famille oui ! ses amies pas vraiment. Cependant elle ne fait aucun commentaire et continu d'écouter le repentir de son ex.

- Quand j'ai arrêté de paniqué et que je suis rentré, trois semaines c'était écoulé mais je savais pertinemment que c'était trop tard, je n'allais pas te faire l'affront de venir m'excuser, je savais que tu serais mieux sans moi et qu'il fallait que je te laisse une chance de trouver quelqu'un de bien pour partager ta vie. Et je suis très heureux de ce que tu es devenu !

- Parce que tu crois que c'est grâce à toi ? demande la jeune fille.

- Ah non pas du tout, répond son ex, ce n'est pas ce que je voulais dire, tu as toujours été forte et indépendante et je suis très heureux pour toi et tout ce qui t'arrive en ce moment. Bordel, je me demande si je ne préfèrerais pas que tu me hurle dessus ou que tu me frappe. Ton calme me perturbe au plus haut point !

- Il va falloir que tu fasses avec, affirme Mélanie en se rendant dans le salon pour ramasser les quelques jouet qui traîne, c'est tout ce que tu auras !

- Écoute, demande Cédric en la suivant, je ne te demanderais pas de me pardonner, ce que j'ai fait est impardonnable, je ne te demanderai pas d'essayer de me comprendre parce que je ne suis pas sûr de me comprendre moi-même... non ce que j'aimerais c'est que tu m'autorise à voir Léo les jours où tu le laisseras à mes parents.

Mélanie explose de rire devant l'improbabilité de la situation voilà que le mec qui a pris la fuite il y a 8 mois lui demande de revenir dans la vie de son fils...

- Tu ne perds pas le nord toi... tu crois vraiment que tu peux revenir dans nos vies comme si de rien n'était !

- Non, c'est pour ça que je te propose quand il est chez mes parents, je ne veux pas t'imposer ma présence.

Mélanie lève les yeux au ciel et ramasse un jouet, elle ne parle pas pendant quelques minutes, elle pèse le pour et le contre. Certes il n'a pas assumé, certes c'est un connard, mais est ce qu'elle a le droit de refuser ? Léo a besoin d'un père, c'est sûr que Cédric n'est probablement pas le père de l'année mais techniquement parlant il reste son père.

- D'accord, finit-elle par lâcher, mais on va faire ça à ma manière...

- Euh... hésite Cédric.

- Ce n'est pas négociable...

- Bon ben dis-moi alors !

- On va commencer par une heure par semaine, chez moi en ma présence. Dans deux ou trois mois on fera le point, et si j'estime que tu t'en sors bien alors je verrais pour te le laisser une demi-journée et ainsi de suite...

- Tu vis toujours à Toulouse ? s'inquiète-t-il.

- Oui pourquoi ?

- Je n'ai plus de permis jusqu'au mois de mai...

- Alors ça, ce n'est pas mon problème... tranche Mélanie en retournant dans la cuisine. Je suppose que si tu l'as perdu c'est que tu as fait le con...

Les affaires de Léo sont entassées sur la table et Mélanie pose son fils dans la poussette le temps de charger la voiture. Cédric à le bon sens de l'y aider.

- Très bien, j'accepte tes conditions, dit-il alors qu'ils sortent de la maison, donne-moi un jour dans la semaine et je serais chez toi...

- Le jeudi soir, dit Mélanie en donnant le premier jour qui lui passe par la tête, de 18 à 19h.

- Ok ! Est-ce que j'ai le droit de te demander ce que va en penser ton nouveau copain ?

- Non tu n'as pas le droit !

- Ok !

Mélanie n'a aucunement l'intention de lui donner le moindre petit détail de sa vie privée, elle estime qu'elle fait déjà un effort surhumain en le laissant entré chez elle. Elle charge la voiture en silence puis une fois Léo installé dans son siège auto elle prend la route. Elle sert les poings et les dents pour ne pas hurler de frustration.

L'arrivé chez elle se fait environ deux heures plus tard, elle décharge la voiture, et finit sa journée tranquillement ce n'est qu'une fois Léo au lit qu'elle se laisse tomber à plat ventre sur son lit. Comme le jour de la naissance de Léo elle s'accorde 15 minutes pour pleurer, pas une de plus. Quand le quart d'heure est passé elle prend son pc et évacue son trop plein de frustration et de colère dans l'écriture, elle écrit toute la nuit et quand elle relève la tête de son pc le jour est en train de se lever. Elle envoie les chapitres qu'elle a fait cette nuit à sa correctrice et à Matt et ferme son pc pour aller prendre sa douche et réveillé Léo parce qu'il va être l'heure pour elle d'aller travailler... Ce n'est qu'en sortant de la douche qu'elle prend conscience qu'elle n'a pas appelé Matt hier soir. Elle récupère son portable dans son sac et voit une dizaine d'appel manqué, tous de son ami chanteur, le portable était resté en vibreur ! Elle rappelle immédiatement Matt puisqu'il doit prendre l'avion de bonne heure il est sûrement levé.

- Mélanie ? Est-ce que tout va bien ? demande le chanteur en décrochant.

- Oui !

- Tu m'as foutu une de ses trouilles, je croyais que tu devais m'appeler en arrivant.

- Excuse moi, j'ai fait autre chose et j'ai oublié !

- Tu es sûr que ça va ?

- Oui oui... Je t'ai envoyé quelques chapitres que j'ai fait hier soir...

- Cool, dit-il, je vais les mettre avec les autres, je les lirais dans l'avion. Comment c'est passé la route hier ?

- Pas trop mal, il n'y avait pas trop de monde, je suis arrivé chez moi aux alentours de 18h.

- Et le weekend de Léo ?

- Nickel, il a été sage comme une image ! affirme Mélanie.

- Tu ferais mieux de nous dire les jours où il n'est pas sage ça irait plus vite ! Je me demande même si je l'ai un jour entendu pleurer !

Mélanie sourit, c'est vrai qu'elle est plutôt chanceuse et que son rythme de vie fait que Léo n'est pas sauvage. Il a l'habitude d'être trimballé à droite et à gauche et surtout de voir défiler beaucoup de monde.

- Mais si souviens toi, dit Mélanie, la première fois que tu l'as vu, il était dans sa période "je déteste les hommes à barbe".

- Ah oui c'est vrai... Mélanie qu'est-ce qu'il y a ? demande-t-il soudainement.

- Ben rien pourquoi ? lance-t-elle étonné.

- 7 nouveaux chapitres ? Tu as dû écrire toute la nuit !

Mélanie fait la grimace elle ne s'était pas attendu à ça. Hier quand elle a envoyé les chapitres par mail à Matt elle lui a écrit dans le mail : "fais avec, c'est tout ce que j'ai en stock", donc elle ne pourra pas lui faire croire qu'elle les avait déjà.

- J'étais juste inspiré...

- Dis-moi ce qui ne va pas ! demande Matt d'une voix douce.

- C'est mon ex.... il voudrait revenir dans la vie de Léo !

- Pardon ? demande Matt étonné. C'est une blague ?

- Non, il était chez ses parents hier quand je suis arrivé. Il m'a fait un repentir très convaincant et il a conclu en disant qu'il voudrait bien revoir Léo de temps en temps !

- Tu as refusé ?

- Quel droit avais-je de refusé, ça reste son fils !

- La génétique ne fait pas un père, affirme Matt.

- C'est vrai... mais tu l'as dit toi-même, Léo aura besoin d'une figure masculine dans sa vie !

- Je ne suis pas sûr que son père soit le meilleur modèle que tu puisses lui fournir !

- Tu ne le connais même pas ! fais remarquer Mélanie.

- J'en sais assez sur lui pour savoir que c'est un lâche et un imbécile, deux traits de caractère que je suis sûr tu ne veux pas que ton fils prenne en exemple.

- Tout ce qu'il m'a demandé c'est de l'autorisé à voir Léo quand je le laisserai à ses parents !

- Il a au moins eu la délicatesse de te poser la question !

- Je lui ai proposé une heure par semaine chez moi, et peut être plus selon comment il s'en sortirait.

- Tu es seule juge de ce qui est bon ou pas pour ton fils, dit Matt, mais je vais quand même te donner mon avis. Que Léo revoie son père s'est une chose, mais je ne voudrais pas que ça te rende triste de revoir ton ex.

- Je vais bien, assure la jeune fille.

- Oh ben oui ça se voit, dit Matt. C'est vrai que tu n'écris jamais quand tu es triste...

Mélanie sourit mais ne répond rien, il n'y a rien à répondre, Matt lit en elle comme personne n'a jamais lu en elle donc il ne sert à rien de nié.

- Je ne veux pas que tu te prennes la tête avec ça, dit Mélanie, tu vas avoir assez de chose à penser cette semaine sans parler de Jessie. Ne t'en fais pas pour moi, après avoir passé toute la nuit à écrire je suis crevé mais je vais bien !

- Promis ?

- Promis !

- Dans ce cas je te laisse, je t'envoie un message dès que je suis arrivé.

- Pas de problème... bonne semaine !

- A toi aussi !

Ils raccrochent et Mélanie reste les yeux rivés sur son écran pendant quelques secondes. Le mensonge a toujours fait partie de sa vie mais mentir à Matt ne lui plait vraiment pas et là tout de suite elle vient de lui mentir, elle ne va pas bien, elle est triste, en colère et elle n'a envie que d'une chose hurler et pleurer en même temps. Mais comme ce n'est pas le moment elle se contente de partir travailler...

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