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Lorsque votre vie change de destin, comme ça, sans prévenir.

       Lorsque votre vie change de destin, comme ça, sans prévenir.

          Aujourd'hui, c'est le dernier jour de cours. La dernière soirée de fin d'année. Et la dernière chance d'aborder (enfin !) James Cumbatch.

        Sarna ouvrit les yeux et sourit. Aujourd'hui, rien ne pourrait ternir sa bonne humeur. En ouvrant ses volets, le soleil illumina la pièce et le sourire de Sarna s'agrandit. Parfait. La jeune fille se dirigea vers son armoire et s'observa dans le miroir de la porte. Plutôt grande et légèrement enveloppée, Sarna possédait de magnifiques cheveux bruns naturellement ondulés. Ses yeux d'un vert flamboyant, ornés de longs cils fins la regardaient faire une moue dubitative. Ses dents blanches mordillant sa lèvre, Sarna poussa un profond soupir et tenta de dompter sa longue chevelure. Après plusieurs essais infructueux, elle fit retomber ses cheveux en une simple natte qu'elle laissa reposer sur son épaule gauche.

        Avant de descendre prendre son petit-déjeuner, la jolie brune finit par s'habiller avec un jean et un débardeur blanc mettant ainsi en valeur sa poitrine généreuse. Un dernier coup d'œil dans le miroir, un nouveau soupir et Sarna descendit dans la cuisine.

        Il était 7h25, ses parents étaient déjà partis travailler et son grand frère ne l'avait pas attendue (une fois de plus !). Sarna croqua dans une pomme, avala un grand verre de jus d'orange et dédaigna les croissants et brioches au chocolat. Intérieurement, elle pesta : « Maman !! Arrête d'acheter ces trucs ! ». Elle regarda l'horloge murale, prit une deuxième pomme pour la route et quitta la maison.

        La jeune fille sortit son vélo du garage et après avoir fermé la maison à clé, entama le chemin du lycée. Aujourd'hui, puisque c'était le dernier jour de cours, la plupart des élèves avaient prévu de ne rien faire si ce n'était de faire leurs adieux à leurs amis et professeurs. A la rentrée suivante, la majorité des élèves du lycée de Baiton allaient partir pour l'université, la plus proche étant à plus de cent kilomètres.

        En effet, la petite ville de Foley ne comptait pas plus de trois cent cinquante habitants. Les commerces, les lieux d'activité, l'école et le lycée, tout cela paraissait figé dans le passé. Comme si le temps n'avait pas eu de prise sur les bâtiments. Les gens évoluaient dans la ville en vélo ou scooter. Les deux bus de la ville circulaient durant la journée et les chauffeurs s'autorisaient parfois un petit détour pour déposer une personne âgée ou un enfant ou même pour s'acheter une brioche chez Matty's, la boulangerie qui proposait les meilleures pâtisseries du coin. À Foley, le nombre d'accident était réduit et il faisait bon vivre ici, au fin fond de l'Alabama.

        Sarna traversa plusieurs rues avant d'arriver à l'entrée de son lycée où elle laissa son vélo (pas besoin de l'attacher, ici, les vols étaient rares et les quelques filoux qui s'y étaient risqué l'avaient vite regretté). Au moment de passer la porte, Sarna se retourna, sa natte volant dans son dos. Elle avait senti peser un regard sur elle. Elle observa les alentours mais personne ne se trouvait dans les parages. Un frisson la parcourut et elle se précipita à l'abri derrière la porte du lycée. La jeune fille se reprit et gravit les escaliers qui la menaient à la salle de classe.

        En entrant, ses yeux se fixèrent sur ses camarades de classe et une certaine tristesse l'envahit. Même si elle n'avait pas beaucoup d'affinités avec la majorité de sa classe, Sarna ressentit comme un pincement au cœur en se rendant compte qu'elle ne reverrait peut-être plus certains de ces copains qui s'envoleraient dès le lendemain pour une autre ville, un autre pays. Ils avaient partagé la même classe tous ensemble, durant toutes ces années et ce soir, c'était la fin.

        Misa et Lubia, ses meilleures amies s'approchèrent en souriant. La première, petite brune au large sourire avait des yeux bleus qui pétillaient de malice. La deuxième, une jolie blonde, aux formes avantageuses, la regardait de ses yeux noisette où dénotait une touche de simplicité. Très à l'aise, les deux filles entourèrent Sarna et bras dessus, bras dessous, elles se dirigèrent vers leur table. Elles s'assirent et discutèrent des derniers potins, des vacances d'été à venir (les dernières qu'elles passaient ensemble) et de la soirée de fin d'année.

        La journée se déroula tranquillement et au milieu de l'après-midi, les élèves quittèrent le lycée afin de se préparer pour la fête du soir.

        Prenant son vélo, Sarna quitta ses amies et rentra chez elle. Sur le chemin, elle sentit de nouveau une présence qui l'observait. Elle se retourna (ce qui soit dit en passant, n'est pas la meilleure chose à faire lorsqu'on se trouve dans une descente, juché sur un vélo), examina la rue, les habitations, mais rien ne venait troubler la tranquillité de la petite ville. La jeune fille jeta un dernier coup d'œil et retourna à la route. Bien lui en prit ! Un chien traversait la rue juste devant sa roue. Elle n'eut d'autre choix que de braquer son guidon pour éviter l'animal qui lui jeta un regard interrogateur. Sarna cria et finit dans la haie qui bordait la route. Elle se releva tant bien que mal, s'extirpant de la haie avec difficulté et constata qu'elle n'avait que quelques égratignures sur les bras. Elle contempla tristement son vélo dont la roue avant était voilée. Il n'avait pas résisté au choc.

        Sarna le redressa et entreprit de continuer son chemin en râlant contre sa bêtise. Qui viendrait s'enterrer à Foley pour l'épier ? Qui viendrait ici pour elle ? Elle connaissait tous les habitants de la ville et inversement. Elle savait qu'aucun d'entre eux ne la suivrait. C'était le genre d'histoire qui faisait le tour de la commune en quelques heures et le voyeur devenait, alors, la risée de tous. Autrement dit, personne ne se risquait à pratiquer ce genre d'activité. Donc, à moins qu'elle ne se fasse des films, la seule personne susceptible de l'épier devait être un inconnu, chose impossible car personne ne pouvait franchir la rue principale sans que la moitié de la ville ne soit au courant. Il était tellement rare de voir des étrangers à Foley, que ceux-ci faisaient l'objet d'une attention accrue. Ce qui ne donnait pas envie aux voyageurs ou touristes égarés de rester longtemps, au grand soulagement de la population.

        Sans qu'elle ne s'en rende compte, Sarna était arrivée devant chez elle et avait tiré une conclusion à ce qu'elle ressentait : elle imaginait tout ça. Sa vie était d'un banal ! Personne n'irait suivre une jeune fille dont la vie se résumait à peu de choses. Bref ! Elle rangea son vélo et rentra chez elle en prenant soin de fermer à double tour derrière elle (on ne savait jamais !).

        Arrivée dans sa chambre, Sarna jeta son sac sur son lit et s'affala sur sa chaise de bureau. Elle ferma les yeux un instant, le temps de reprendre ses esprits et de faire une pause avant la soirée qui s'annonçait. Elle se redressa, ouvrit les yeux et le referma aussi sec. Un étrange vertige venait de la saisir, comme si tout, autour d'elle, devenait flou. Les objets commencèrent à s'estomper, son bureau semblait translucide, au point qu'on croyait pouvoir passer au travers. Les murs autour de Sarna paraissaient s'effacer en laissant passer un air froid qui la glaça. Ce changement de température soudain réveilla la jeune fille. Elle se trouvait allongée au sol et n'avait absolument aucune idée de la manière dont elle avait atterrit là. Elle se releva, prenant appui sur son bureau qui n'avait plus rien de translucide et secoua nerveusement la tête. Mais, qu'est-ce qu'il se passait, bon sang ?! C'était quoi ce délire ? Elle avait sûrement mal digéré quelque chose, ou fait un excès de bonbon durant la journée. Oui, c'était sans nul doute ça.

        Sarna commença à se préparer pour la soirée. Ses amies devaient passer la prendre dans moins d'une demi-heure et elle n'était pas prête. Elle défit sa longue natte et entreprit de déployer ses cheveux dans son dos. En sous-vêtements, la jeune fille passa une jolie robe noire qui mettait ses formes en valeur. La robe, parsemée de fines perles argentées, semblait onduler sur le corps de Sarna. Elle mit ses chaussures à talons et prit, en plus, une paire de ballerines au cas où. Sarna se remaquilla de façon plus sophistiquée, orna ses oreilles de belles créoles argentés et après un dernier regard dans le miroir de son armoire, elle descendit à la cuisine. Sa mère, une belle femme d'une quarantaine d'années, brune aux yeux marron, était en train de cuisiner. Elle avait un charme qui faisait encore tourner la tête des hommes et son sourire effaçait les traces du temps qui apparaissaient au coin de ses yeux et de sa bouche. Sa fille avait hérité de ce charme mais ne s'en rendait pas encore compte. Son père, un bel homme blond, toujours athlétique malgré ses cinquante ans passés, était juché sur une échelle au milieu du salon. Il tentait vainement de réparer le luminaire qui ne fonctionnait plus. À ses grommellements, Sarna préféra le laisser tranquille. Elle se tourna vers sa mère :

        - Salut, Maman ! Qu'est-ce que tu prépares de bon ?

        Sa mère sursauta :

        - Oh ! Ma chérie ! Je ne t'avais pas entendue arriver ! Tu m'as fait peur ! Je fais des brochettes de poulet, ton père veut a-b-s-o-l-u-m-e-n-t utiliser le barbecue alors... Tu sais où est ton frère ? Je ne l'ai pas vu ce matin.

        - Génial, un barbecue ! Dommage que je ne reste pas, voir papa utiliser le barbec', c'est chaque fois surprenant. Et non, je n'ai pas vu Kléan. Il doit traîner avec ses potes, je le verrai sûrement à la fête ce soir.

        - Ok. Je crois que tes copines ne vont pas tarder. Passe une bonne soirée ma chérie et ne rentre pas trop tard ! Je t'aime !

        - Je t'aime aussi Maman ! À demain ! Salut Papa ! Attention avec le barbecue, hein ?!

        - Quoi ? répondit son père, Pourquoi « Attention » ?

        Sarna rigola et sortit. Son père la faisait toujours rire. Il savait tout faire ou presque mais la cuisine n'était pas son fort. Non, vraiment pas.

        Sans s'y attendre, un nouveau malaise la saisit. La jolie brune se retrouva par terre dans l'allée menant à sa maison et encore une fois, le monde autour d'elle sembla s'estomper. Elle regarda sa maison disparaître, les arbres de sa rue s'effacèrent et même le sol sous ses mains était en train de se dissiper. Elle voulut hurler mais aucun son ne sortit de sa bouche. Paralysée par la peur, elle voyait son monde se volatiliser et elle ne pouvait rien faire.

                Par les Sentinelles ! Elle est là ! Depuis tout ce temps, elle était là ! C'est impossible !

        Sarna revint à elle. Ses yeux papillonnèrent et tentèrent de faire la mise au point. Ses malaises la bouleversaient. Elle ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait. Elle avait l'impression d'être entre deux mondes lors de ses vertiges. Comme si elle flottait hors du temps et de l'espace. Et elle avait du mal à reprendre pied dans la réalité. Perturbée, elle décida de ne pas s'affoler ce soir. Elle en parlerait demain à sa mère. Et elle consulterait son médecin. Tout cela ne devait pas être bien grave. Trop de pression, de stress sans doute.

        - SARNA !! Eh ! On est là ! Vite dépêche-toi ! On va être en retard !

        Misa et Lubia venaient d'arriver. Sarna s'empressa de les rejoindre et, chassant les mauvaises pensées qui la chamboulaient, elle suivit ses amies pour se rendre au lycée Baiton. Lubia avait opté pour une longue robe bleu marine décolletée qui allait en faire loucher plus d'un, tandis que Misa, vêtue d'une courte jupe noire, avait agrémenté sa coiffure de plusieurs pinces qui retenaient un magnifique chignon. Les trois filles se dirigèrent sereinement (au moins pour deux d'entre elles) vers la soirée de l'année.

        Elles arrivèrent au gymnase du lycée où avait lieu la fête et prenant chacune un verre (non-alcoolisé, bien sûr), elles trinquèrent à l'année qui venait de se terminer et à leur nouvelle vie qui allait débuter. Misa se tourna vers Sarna avec un grand sourire:

        - Alors ? C'est ton grand soir ? Tu vas aller lui parler ?

        Lui ? James Cumbatch, ou le garçon le plus craquant du lycée, convoité par la moitié des filles en âge de vouloir sortir avec un garçon. Et d'après quelques rumeurs, même certains garçons avaient des vues sur lui. Mais James était inaccessible. Très (ou trop) mystérieux, il y avait autour de lui une aura qui vous attirait, qui vous donnait envie de l'approcher, d'en apprendre plus sur lui. Ce jeune garçon aux cheveux d'un noir corbeau avait des yeux gris qui lui conféraient une certaine tristesse, vite chassée par son air mutin. Grand et musclé (les filles de sa classe adoooraient les cours de gym !), il dégageait un tel charisme que certaines filles adoptaient un comportement inexplicable en sa présence. Comme la jeune Carmy, fille très studieuse, qui passait tout son temps libre à la bibliothèque. Carmy avait croisé James, un matin alors qu'elle se rendait au lycée, et toute la journée, elle avait été incapable d'aligner quelques mots afin de former une phrase compréhensible. Elle avait sourit bêtement pendant des heures, inquiétant même ses professeurs.

        Mais, le sujet le plus intéressant à propos de James Cumbatch était son arrivée à Foley. Des années plus tôt, un petit garçon était venu frapper, un matin de janvier, à la porte de la mairie de la ville. Il était entré dans le hall, apportant avec lui l'air glacial de l'hiver. Les employés présents ce jour-là, se souviendront toute leur existence de l'arrivée de cet enfant dans leur vie. Ses yeux gris paraissaient immenses et on pouvait voir la pâleur de son visage derrière la couche de saleté qui recouvrait son corps entier. Des traces de larmes avaient creusé des sillons dans la crasse. Ses vêtements n'étaient plus que lambeaux et seules ses chaussures paraissaient avoir tenu le coup. Passé le choc de l'arrivée de l'enfant, les employés s'étaient précipités vers lui. Le jeune garçon avait dans sa poche une photo d'identité et au dos était inscrit un nom et un prénom : James Cumbatch. Ils en avaient déduit qu'il s'agissait de l'enfant. Après s'en être occupés, après l'avoir nourri, douché et habillé correctement, le maire de l'époque et Mme Chevin, la maîtresse de maternelle, avaient tenté de lui soutirer des informations. Mais le gamin, trop choqué, n'avait jamais répondu. Il se contentait de répéter son nom en boucle, comme une litanie, en se balançant d'avant en arrière sur sa chaise, ce qui confirma que l'inscription au dos de la photo correspondait bien à l'enfant. Il était resté vivre avec Mme Chevin, en qui il avait une confiance absolue. Personne n'avait réussi à savoir d'où venait cet enfant, même après avoir reçu la visite de la police de l'état et après avoir diffusé une annonce avec la photo de l'enfant dans les journaux et à la télévision. Il était donc resté à Foley et depuis ce jour, le mystère n'avait jamais été résolu.

        Tout en repensant au Mystère James, Sarna répondit à son amie :

        - Oui Misa, je vais aller lui parler. Même si on ne se revoit pas l'année prochaine, il faut que je parle avec lui. Juste... tu vois... pour parler...pour...enfin...

        Sarna rougit en s'embrouillant dans ses explications. Mais ses amies la connaissaient bien et ne firent pas cas de ses balbutiements. Cela faisait deux ans maintenant que Sarna n'avait d'yeux que pour James et cela faisait deux ans que ses amies la poussaient à aller le voir. Et enfin, ce soir (le dernier de l'année scolaire), elle s'était décidée. Ce serait pour maintenant. Quoiqu'il se passe.

        Justement, elle venait d'apercevoir James à côté du bar mis en place pour l'occasion. Il semblait perdu dans ses pensées même s'il hochait la tête au rythme de la musique. Il était magnifique dans son costume noir et son nœud papillon défait, pendant sur sa chemise blanche, lui donnait un air décontracté qui semblait plaire à pas mal de filles à en juger par les gloussements qu'on pouvait presque entendre à l'autre bout de la salle. Sarna jura entre ses dents. Elle aurait préféré un peu d'intimité pour l'aborder. Mais bon, mieux valait y aller sans réfléchir, sinon elle était sûre de faire demi-tour et de laisser passer sa chance. La jeune fille redressa les épaules, rejeta ses longs cheveux dans son dos et traversa la foule en direction du jeune homme. Alors qu'elle s'approchait de plus en plus, et que ses épaules s'abaissaient au fur et à mesure que sa confiance en elle s'étiolait, James tourna la tête vers elle et agrippa son regard avec tant de force que Sarna en eut le souffle coupé. Elle garda ses yeux rivés dans les siens et retrouvant un semblant de confiance parcourut les derniers mètres qui les séparaient.

        Le cœur battant et le souffle court, la belle brune observait le beau brun.

        Aucun d'eux ne se rendit compte que tout le monde s'était tu. Seule la musique continuait son air pop-rock mais plus personne ne dansait. Tous n'avaient d'yeux que pour le couple Sarna-James. James-Sarna. Jamais les autres élèves du lycée n'auraient imaginé cette possibilité. Que Sarna puisse être attirée par James, cela pouvait se comprendre, mais qu'elle ose faire le premier pas, qu'elle se risque à s'exposer devant tout le monde, elle, Sarna, la fille la plus discrète de la ville, cela restait impensable pour beaucoup. Même ses meilleures amies avaient eu des doutes lorsqu'elle leur avait parlé de son envie, non, de son désir, d'aborder James. Elles avaient pensé, non sans raisons, que Sarna n'irait pas jusqu'au bout. Et là, devant leurs yeux curieux, Sarna regardait James et James regardait Sarna.

        Ni l'un, ni l'autre ne parlèrent. Elle pouvait voir les légères rides qui commençaient à apparaître au coin de ses yeux, ses cils, longs et fins, ses iris d'un gris saisissant qui la fixaient sans fléchir, une note de bleu amplifiant son regard. Elle contempla sa bouche charnue et comme mue par une force invisible, Sarna franchit le dernier pas qui la séparait de James.

        Elle l'embrassa. Son baiser était doux et interrogateur. Léger comme l'air, il toucha les lèvres de James. Sarna se recula, rouge et légèrement honteuse. James la contempla et alors que la jeune fille s'apprêtait à partir en courant, il la saisit par le bras, écarta ses beaux cheveux qui se collaient à son visage, lui releva le menton afin qu'elle le regarde en face. Elle lui offrit son regard vert étincelant, le défiant de se moquer d'elle. Sarna ouvrit la bouche pour parler mais James ne lui en laissa pas le temps. Il lui rendit son baiser. En plus ferme, plus fort, plus intense que tout ce qu'elle aurait pu imaginer. Son cœur battait trop vite, mais rien ni personne ne pourrait gâcher ce moment.

        Sauf un malaise. Qui surgit à l'instant le plus marquant de sa vie. Et elle fit ce que personne n'aurait voulu faire à un moment comme celui-ci : elle s'évanouit.

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