Retour au Gondor
Le printemps et l'été se passèrent tranquillement. Je passai le plus clair de mon temps avec Figwit qui m'apprit le manillement de mon sabre et même le tir-à-l'arc. Je me sentais incroyablement à l'aise avec les deux armes et je ne savais dire laquelle était ma favorite. Mes débuts furent une véritable catastrophe. Les flèches que je lancais n'arrivaient à leur cibles, lorsque Figwit déviait vers un autre endroit, je me faisais avoir. Puis petit à petit, je progressais et devenue même une véritable guerrière. Quand ce n'étais pas les entraînements, Figwit me montrait différents livres elfiques pour perfectionner mon langage. L'elfique était plus simple que le langage des hommes mais je le pratiquais moins. Lors d'un de mes nombreux entraînement, Elrond venu me voir.
- Màra aurï Elinor, màra aurï Figwit, fit-il en avançant vers nous de son allure légendaire.
Figwit s'inclina devant lui et lui parla en elfique. Je ne compris pas tout ce qu'ils se disaient mais mon grand père avait l'air satisfait. Il me fit signe de venir et nous marchâmes un moment. Comme il ne disait toujours rien et que je n'aimais pas les silences, je décida d'entamer la conversation.
- J'ai l'impression que Foncombe devient de plus en plus belle au fil des jours.
- Oui. Il y règne une atmosphère apaisante produite par les efles. C'est un lieux de paix et de serenité pour quiquonque a besoin de se resourcer, fit-il en regardant droit devant lui.
- La cité éternelle, fis-je en levant la main.
- Esperons le
Mon grand-père semblait soudain moins joyeux et avait même une mine inquiete sur le visage. Je le regardis du même regard mais il me rassura en affirmant ce que j'avais dis avant. Et aller donc, il est comme son fils, pensais-je dans ma tête. Je commençais à en avoir mare que l'on me cache des choses. J'étais l'héritière du Gondor après tout. Je n'insista pas et rentra manger au près de ma famille et mes amis elfiques.
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L'été touchait à sa fin, l'air se faisait plus frais mais il y faisait toujours bon vivre. Durant la fin de mon séjour, j'avais affronter mon grand père et Elladan. Je n'ai pas encore battu mon grand-père mais cela viendrait.
Le début de l'automne arriva et le moment de rentré au Gondor sonna. Je préparai mes affaires en les fourrant dans un grand sac de voyage et mit mes affaires plus personnelles dans ma petite besace. J'y mis le pendentif de ma mère, une dague que j'avais depuis mes 6 ans et l'Elessar enveloppé dans un mouchoir. J'avais hôté une robe bleu, simple, de voyage avec de longues manches. Ma tiare de princesse était posée sur ma tête et captait les rayons du soleil. J'attendis dans la cours, le visage rivé sur l'horizon afin d'appercevoir des cavaliers. Lorsque je vis le premier cheval à l'horizon, je bondis de joie et courus à leur rencontre. Un cavalier sauta de son cheval, enlevit son casque et me salua.
- Eomer! Quel plaisir de vous revoir, fis-je avec un grand sourire.
Eomer était le frère d' Eowyn et le roi du Rohan, allié du Gondor.
- Le plaisir est partagé Dame Elinor, êtes-vous prête ?
Je me retournai vers mon oncle et mon grand-père et leur fis mes aurevoirs. Un homme m'amena ma jumente et nous partîmes en direction du Gondor. Sur le chemin, je parlai avec quelques hommes et Eomer qui me raconta les nouvelles du Rohan. C'était un roi juste et aimant, je le sentais de la façon dont il parlait avec fiereté des récoltes de son peuple et de la paix qui y règnait. Je souhaitais au fond de moi que cela soit toujours ainsi.
Après plusieurs heures de voyage, j'apperçus enfin ma maison au loin. Ses murailles, ses roches et ce palais en haut. Lorsque nous fûmes arrivés, certains villageois me reconnurent et me saluèrent. Je souria, la joie gagnait mon coeur. Les montagnes nous entouraient à présent.
- Ma très chère fille, m'acceuillit mon père en me prenant dans ses bras.
Je vis par dessus son épaule, Eowyn. Elle n'avait pas changer. Elle avait toujours le teint pale, des magnifiques cheveux longs blonds bouclés et portait une robe brune aux manches extrêment longues. Lorsque mon regard croisa celui d'Elboron, il me fit un signe de tête vers le ventre de sa mère ce qui me fit sourir. Eowyn me prit dans ses bras, me souhaitant la bienvenue. Une fois les retrouvailles faite, mon regard se posa sur deux petits êtres qui buvait à une table.
- Je te présente, Vanilla Besace et son grand frère, Milo. Deux hobbits venus s'approvisonner en herbe à pipe, fit mon père.
- Haha, bonjour, fis-je.
La hobbit me regarda avec admiration et s'inclina devant moi incitant son frère à faire de même. Mon père partit accompagné de Faramir, Elboron et Eomer regler quelques détails administratifs. Les hommes sont toujours occupés à faire quelques choses et cela me captivais toujours, moi qui m'ennuye très vite.
- Combien de temps compter vous restez ici ? leur demandais-je
- Pourquoi on vous dérange? me cracha Milo.
Sa soeur fut choquée de son comportement et elle ne fut pas la seule. Eowyn poussa un cris de stupéfaction et la petite hobbit excusa le comportement de son frère. Je mis ma main sur l'épaule d'Eowyn pour la rassurer et elle s'en alla encore sous le choc.
- Nous resterons le temps de la récolte. Enfin si mon frère ne nous fait pas jeter avant, fit-elle en foudroyant son frère du regard qui mangeait tranquillement.
- Ne vous inquietez pas, j'en ai vu des plus durs à cuire que votre frère. Vous pouvez rester ici autant de temps qu'il le faudra.
- Je vous remercie votre majesté, fit Vanilla en inclinant la tête.
- D'où venez-vous ?
- De la comté! D'où voulez-vous que nous venions? fit Milo toujours autant provocateur.
Je regardis ce petit être tellement râleur et impoli. Bien que je suis le genre de personne humble et loin de présomptueuse mais en tant que princesse du Gondor, ses résidants me doivent le respect.
- Hé bien, la prochaine fois que je rendrais visite aux hobbits de la comté, je leur implorerais de ne plus laisser partir des êtres aussi vaniteux que vous!
- Cela vous arrive d'implorer princesse ? me demanda-t-il sur un ton ironique.
- Aussi longtemps que vous pour la politesse.
J'avais réussi à lui cloué le bec. Milo gromella quelques paroles. Je lançis un regard à sa sœur pour la rassuré et parti ranger mes affaires.
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Traduction:
Màra aurï Elinor, màra aurï Figwit = Bonjour Elinor, bonjour Figwit.
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