Les nains des mines de la Moria
Les mines de la Moria sont magnifiques. Je m'émerveilla face à un tel travail et une telle grandeur. Il faisait sombre et des torches éclairaient suffisement le grand hall dans lequel je suivis Gimli ainsi que d'autres nains. Je me sentis comme géante à côté d'eux pourtant il semblait avoir plus confiance en eux que je n'en avais à mon égard. Ils me guidèrent jusque dans une salle qui devait être la salle de réception ou la salle à manger. Gimli me fit signe de m'assoeir et me proposa du porc salé que j'accepta sans aucune gêne. Je crevais de faim. Deux naines m'apportèrent mon porc et un verre de ce qui devait être la boisson locale. Elles s'inclinèrent puis partirent.
- L'une d'entre elles est votre femme Gimli ?
- Les nains comme moi n'ont pas le temps pour les femmes, elles ne sont qu'une perte de temps. Sans vouloir vous offensez votre altesse.
- N'avez-vous jamais connu l'amour ? fis-je curieuse.
- L'amour non mais j'ai connu, en des temps funestes, une femme au visage et à la parole envoutants. Sa beauté dépassait tout ce qu'avais vu de merveilleux dans ce monde.
- Et qui étais-ce ?
- La reine de Lorien.
Je me mis à rire ce qui vexa le nain. Je lui informa que Galadriel était mon arrière grand-mère et que si il voulait, je pouvais lui faire un entre-vu. Le nain rigola de bon coeur. Il se prit une assiette et commenca à manger avec les mains.
- Connaissez-vous ma dame l'histoire des 13 nains et de leur cambrioleur ? me demand-t-il
- Désolé non, fis-je la bouche pleine.
Le nain parrut ravis et parti prendre une toile et me la montra. Dessus y était inscrit 14 noms: Thorin, Balin, Dwalin, Fíli, Kíli, Dori, Nori, Ori, Óin, Glóin, Bifur, Bofur, Bombur et Bilbon.
- Gloin ? N'étais-ce pas votre père ?
- Un nain fort et fier qui représentait l'espoir de la reconnaissance des nains avec ses amis. Thorin Ecu-de-Chêne, roi d'Erebor, la montagne solitaire, voulait reconquérir son trône et récupérer son or qui avait été volé par Smaug, un terrifiant serpent cracheur de feu. Alors il réunit 12 nains pour l'aider dans sa quête et reprendre ce qui lui revenait de droit. Pour combattre le dragon, Thorin avait besoin de ces alliés qui ne reviendrait que lorsque le joyaux du roi serrait en sa possession. L'arkestone, epliqua-t-il d'une manière théâtrale.
J'écouta attentivement ce petit nain raconter cette histoire qui lui tenait à coeur. Il fit une pause pour manger un peu et boire une gorgée après quoi il reprit.
- L'arkestone était enfuis sous le dragon, il leur fallait donc un cambrioleur: Bilbon Saquet, de la comté. L'histoire ne se finit pas bien pour Thorin, Fili et Kili qui perdirent la vie face à Azog, le profanateur et Bolg, des orques sans pitiés à la force incroyable.
Je baissa la tête en me demandant pourquoi les hommes les plus vaillants et les plus nobles se faisaient tués.
- Voulez-vous le voir ? me demanda-t-il
J'acquiesça et il me dirigea vers le trône. Au dessus, scintillait une pierre magnifique aux couleurs bleuté, rosé et blanchi. Mon regard se posa alors vers des tombes tout au bout de la pièce. Je me dirigea vers celles-ci et lis les noms. Je posa ma main qui caressa les lettres forgés " KILI ".
- Brave garçon, mort par amour pour une elfe, fit Gimli derrière moi.
- La plus belle mort, fis-je en pensant à ma mère.
Le nain me souria et décida de me montrer ma chambre car le soleil se couchait et la nuit allait tombé. Sur le chemin, il m'informa qu'un nain messager avait été envoyé au Gondor pour prévenir mon père du lieux où je me trouvais. Arrivé devant une petite porte en bois, je dus m'abaisser pour y rentrer.
- Elle n'est pas parfaite mais c'est notre meilleure chambre pour nos invités. Un vrai palace pour nous les nains.
- Cela devrait aller Gimli, merci, fis-je en lui souriant.
Le nain se dirigea vers la porte de la chambre avant de se retourner.
- Je vous dirais ceci ma dame, votre ailleule a la beauté envoûtante , plus pure que l'océan ne let lui-même. Une qualité que votre majesté a du hériter. Prenez garde.
Je sentis mes joues rougir par ce compliment. Je le remercia en inclinant ma tête et il parti en fermant la porte derrière lui. Je souffla, un peu soulagé de me retrouver seule après ces évènements. J'enlevis ma tiare et la posa à côté de mon sabre sur une table. Je tapota sur mes côtes, sentis ma pierre et la sortis. Je la regarda en pensant à ma mère. Serais-je aussi forte et positive qu'elle ? Serais-je digne d'elle ? Je m'allongea sur le lit qui fut plus moelleux que ce que je pensais. Je fermis les yeux et laissa le sommeil m'emporter vers un autre monde de rêves.
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Je fus reveillé par l'agissement des nains qui partaient travailler dans les mines. Je m'étira de tout mon long, j'en avais eu besoin de cette longue nuit de sommeil. Je me leva donc en forme, prit mes affaires et sortit de la chambre. Comme je me souvenais encore du chemin pour sortir, je décida de l'emprunter à nouveau. Une fois sorti, le soleil réchauffa mon visage et le vent vint me caresser les cheveux. Je vis des nains forger des armes et d'autres les perfectionner. Une naine vint me donner une boisson chaude et je lui fis un sourir et un hochement de tête en guise de remerciement. Je bus une gorgé de ce liquide qui me réchauffa la gorge. Après un bon bout de temps à regarder l'horizon, Gimli arriva à côté de moi. Il semblait encore endormis.
- Quelles nouvelles ?
- Rien. Je regarde l'horizon depuis que le soleil s'est réveillé et pas la moindre trace.
- Hum et bien, il nous faudra patienter alors, fit-il en prenant sa hache à bout de bras.
Je me demanda soudainement comment on manillait cette arme. Elle devait être beaucoup plus lourde et plus diffice à contrôler. Comme si Gimli avait lu en moi, il me proposa de m'asseiller à la hache. Ce ne fut pas immédiatement le grand succès, cette arme était trop lourde pour une jeune femme aussi frêle que moi. J'abandonna et lorsque je pris mon sabre, il me parrut aussi leger qu'une plume. Je me battis en duel face à Gimli quand un hénissement de cheval arriva à mes oreilles. Mes yeux s'ouvrèrent en grand lorsque je vis Figwit arrivé sur son cheval blanc tout en tenant Ban. Il sauta de son cheval, un air de soulagement sur le visage.
- Figwit! fis-je en courant dans ses bras.
Son odeur, sa force et ses bras me rassurèrent encore plus. C'était comme si j'étais denouveau à Fondcombe. Je me sépara un peu gênée par mon élan d'affection. Après les orques et les nains qui ne sont pas les êtres les plus doux et deux jours et demi sans les bras de mon père, j'avais besoin d'affection. Gigot avait l'air surpris de cet élan et toussota.
- Man Mathach ? me demanda-t-il
- Im maer Figwit.
- Le seigneur Elrond a eu une vision, ma dame, et elle n'était pas positive, continua-t-il en langue des hommes pour que Gimli puisse comprendre.
- L'homme aux longs cheveux bruns , qu'est-ce-qu'il a vu ? demanda le nain
- Je ne le sais. Tout ce que je sais c'est que le roi Aragorn, Eomer et le conseiller Faramir, du royaume du Rohan et du Gondor doivent se réunir avec le seigneur.
Je décida de ne pas perdre plus de temps et monta sur ma jumente. Figwit fit de même et Gimli décida de nous accompagner voulant absolument revoir mon père.
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Traduction
Man Mathach= comment vous sentez-vous ?
Im maer= je vais bien
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