Je ramena le beau cheval blanc de Legolas à l'écurie. Lorsque Band vit le nouveau locataire, elle hennit entrainant l'autre à faire de même. Je rigola les regardant s'éloignés dans la prairie qui leur était réservée. Soudain, je réalisa que Hasufel avait encore toutes ses affaires sur le dos et je me mis à courir après lui en criant son nom. J'avais beau crier son nom, le cheval ne semblait pas m'entendre ou m'écouter. Je m'arrêta, posa mes mains sur mes genoux et souffla un peu. En levant la tête je le vis entrain de broutter et lorsque ma main fut prôche de ses rennes, il se remit au galop. Je poussa un grognement d'exaspération.

- Daro i Hasufel! Fit une voix derrière moi.

Le cheval s'arrêta soudainement lorsqu'il entendit la voix.

- Il ne répond qu'à lelfique, fit Legolas en se postant devant moi le sourir aux lèvres.

Il prit son cheval et alla aux écuries. Je restai là un moment, me sentant bête et inintelligente. Après avoir ravaler ma fiereté et mon orgeuil, j'alla aux écuries. Je le regardis enlever les affaires de son cheval. Son nom m'était famillier mais que pour sa loyauté envers mon père.

- Thranduil, fis-je en me rappellant l'histoire que Gimli m'avait raconter à propos de son père et de leur conflit avec un roi elfe qui avait un fils.

- Pardon ?

- Vous êtes le fils du roi Thranduil, vous avez combattu aux côtés de Thorin et du père de Gimli.

- Je ne suis plus cet elfe là dame Elinor, me fit-il en me souriant.

Il sorti de l'écurie et je me mit à acceler mon pas. Il faut dire qu'il marchait vite, on sentait l'expérience de la marche rapide chez cet elfe. Après quelques minutes de marche à ne rien dire en direction du palais, il s'arrêta, à mon grand soulagement.

- Il parrait que vous avez été enlevée par des orques.

- En effet mais j'ai été liberé par Gimli et ses nains peu de temps après.

- C'est ce que je cregnais...

Je le regardis perplexe.

- Soit ce sont des orques inexperimentés et vous ont laissé filée, soit ils l'ont fait exprès et préparent un mauvais coup, fit-il en regardant l'horizon.

- Dame Elinor, Legolas! Un messager de Fondcombe est arrivé, cria Gimli d'un balcon.

Legolas couru rejoindre le nain. Je souffla, encore courir ? J'accelera le pas et entra dans le palais. Je vis un elfe gardant une porte.

- Qui êtes vous ? demandais-je, je n'avais jamais vu ce genre d'elfe à Fondcombe. Il avait une tenue rouge et un casque en or.

- Telin o Imladis, commenca-t-il en elfique, mon ami a un message du Seigneur Elrond à comuniquer au roi Aragorn.

Je regardis cet elfe, sceptique puis décidai de laisser tomber et j'entris dans la pièce. Lorsque mon père me vit arriver, il s'approcha de moi et m'informa que Elrond nous demandait à Fondcombe que cela était urgent.

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Des hommes scellèrent des chevaux et montèrent dessus. Legolas monta sur Hasufel tandis que moi je montis sur Bandifaëlle. Mon père arriva, il avait vêtu sa tenue de soldat avec l'arbre du Gondor comme symbole du Gondor. Le même que j'avais sur ma robe en ce moment.

- Encore montez derrière un elfe, comme si je n'en avais pas eu assez, fit Gimli en grommelant dans sa barbe.

Un homme le souleva et le mit derrire Legolas. Nous nous mîment à rire lorsque ce dernier manqua de basculer de l'autre côté du cheval et se rattrappa à son ami elfe. Il hurla " en route " voulant couper court aux moqueries de ses camarades. La route vers Fondcombe ne se ferrait pas aussi facilement qu'avant, informa mon père en ordonnant à ses hommes de prendre garde aux moindres mouvements. Pour rejoindre Elrond, il fallait passer par les terres de la Moria et à côté du col de Caladras. Nous passâmes sur certains endroit où les orques m'avaient jeté sur le sol lors de leur pause. Le souvenir de cette mésaventure accentua mon inquiètude face aux dangers.

- On rêve princesse? Fit Elboron en arrivant à mes côtés me sortant de mes rêves.

- C'est là que Gimli me délivra, fis-je en montrant une entrée dans des rochers.

Les chevaux s'arretèrent sous le signe de mon père. Legolas sauta de son cheval et alla se planter devant l'entrée. Il resta la un moment à nous tourner le dos. Mon père ainsi que Gimli le rejoignèrent. Ne pouvant plus attendre, je descendis à mon tour.

- Que vois-tu ? demanda Gimli

- Des orques, fit Legolas en se tournant vers la droite, des orques, peut être mille, peut être plus, dans le col de Caladras. Ils se dérigeaient vers l'Est.

- Hé bien tant mieux, ils ne nous poseront aucun problème pour aller vers le Nord! Allons-y je meurs de faim et chez ses elfes il n'y a que des feuilles et des brindies à manger, fit Gimli en retournant vers le groupe et parlant tout seul.

- Il râle toujours ? demandais-je

Legolas lanca un regard complice à mon père qui se mit à rire.

Nous repartîmes plus rassurés qu'avant.

Cela faisait maintenant des heures que l'on marchait vers Fondcombe. Ce trajet, je le connaissais par cœur à force de le traverser 2 fois par an mais jamais, il ne me paru si long. La nervosité emplissait tout ma tête et les plaisanteries d'Elboron ne firent rien. Le fait que nous passâmes sans problèmes me faisait penser à ce que Legolas m'avait dit ce matin même. Je mis un coup de talon à Band pour qu'elle accélère et me mis à côté de Legolas qui regardait droit devant lui l'air sérieux.

- Le calme est-il dans leurs projets ?

L'elfe aux yeux bleus se retourna vers moi puis contempla à nouveau l'horizon.

- Oui, tout du moins, c'est ce qu'ils veulent que nous pensions.

- C'est imbéciles d'orques ne savent pas penser par eux-mêmes, ils ont du se tromper de route et se noyer dans la rivière la plus proche ou... fit Gimli.

- Ou ils sont dirigés par quelqu'un ou quelque chose.

J'acquiesça et repartis dans mes pensées jusqu'à ce qu'on arrive à Fondcombe.

Une fois arrivés, des elfes prirent nos affaires ainsi que nos montures et Elrond nous accueilli avec joie.

- Gil sila na lû govaded, fit Elrond en serrant la main de Legolas.

Je salua mon grand-père lorsque je vis un homme assez grand et imposant derrière lui. Il était vêtu de blanc et avait de longs cheveux aussi blanc que la neige ainsi qu'une barbe de la même couleur, aussi blanche.

- Gandalf! Fit mon père en le serrant dans ses bras.

- Et bien mon cher ami, tant d'années ont passées et vous n'avez rien perdu de votre force ni même pris une ride, fit le vieil homme en rigolant.

- Elinor, permettez-moi de vous présenter Gandalf le blanc, l'un des Istari les plus puissants qu'il ait existé.

Je lui serra la main, intimidée par ce magicien dont Faramir et Elboron m'avaient tant parler. Il avait vécu,vu tellement de chose. Sa vie était extraordinaire. Elrond nous invita à prendre congé pour nous reposer. Le conseil aura lieu demain lorsque les derniers invités arriveront, cela va de soi. J'étais curieuse de savoir qui il manquait encore comme personne ou... créature. Je ris à cette pensée. Serais-ce des elfes Sylvestres comme Legolas, des nains du Sud, des hommes de Bree ? Je n'en savais rien mais je sentis que, bientôt, j'allais le savoir et que beaucoup de mes questions trouveraient une réponse.

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Traduction

- Gil sila na lû govaded = Une étoile brille sur le moment de notre rencontre.