Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 7

— Parrain, vous pensez que Potter et Granger vont réussir ?
Ce serait mal les connaître, Drago, répondit Rogue.

Pelotonné dans un fauteuil avec une tasse de thé, Malefoy était resté silencieux une bonne partie de la matinée. Harry et Hermione n'étaient pas encore revenus de leur visite chez le Ministre. Rogue avait fait plusieurs aller-retours entre ses deux portraits et ils avaient un peu discuté.

— C'est nous, dit soudain une voix dans l'entrée.

Malefoy se leva aussitôt en posant sa tasse sur un guéridon.

— Alors ? demanda-t-il. Vous avez pu faire quelque chose pour ma mère ?

Hermione jeta un regard à Harry et sourit.

— On a même fait mieux, dit-elle en tendant un parchemin roulé au blond. Lis.

Le blond, étonné, prit le parchemin et le déroula. Il fronça les sourcils et soudain, blêmit. Il regarda Hermione, puis Harry, et enfin Rogue.

— C'est... dit-il. Granger, c'est vrai ?
— C'est signé du Ministre, répondit Harry. Donc oui, Malefoy, tu es officiellement libéré de toutes les charges qui pesaient sur toi. Plus d'avis de recherche, plus de prime, terminé. Tu es de nouveau libre.
— Mais pas de précipitation, dit Hermione en reprenant le parchemin. Pas question que tu te rues dehors pour hurler ta joie. Tant que les journaux n'auront pas publié ce document, tu vas rester caché, en sécurité.

Malefoy, encore sous le choc, opina lentement avant de s'ébrouer.

— Et pour ma mère ? demanda-t-il. Potter ?
— Libre aussi, répondit le brun en tendant un autre parchemin. Pareil, dès que ce sera officiel, elle pourra rentrer chez elle.

Un silence s'installa et Harry regarda alors sa montre.

— Bon, je vous laisse, dit-il. C'est bien beau tout ça, mais on a perdu une matinée de révisions...

Hermione ouvrit de grands yeux puis soupira.

— À quoi bon, dit-elle alors en se détournant. Deux mois pour réviser sept ans de leçons, tu crois quoi, toi ?

Un silence pesant s'abattit dans la pièce.

Je ne vous croyais pas si défaitiste, Miss Granger, dit Rogue.

La jeune femme le regarda.

— Je ne suis pas défaitiste, dit-elle. Je n'ai juste pas le cœur à réviser pour passer des examens... Trop de choses se sont passées il y a trop peu de temps, c'est trop tôt. Pourtant, j'ai essayé de réviser, mais je ne retiens rien.
— Pourtant, le Ministre... commença Harry.
— Sérieux, Harry, le Ministre n'est même pas allé à l'école !

Hermione rigola froidement puis se détourna.

— Allez, dit-elle. Va réviser. Advienne que pourra. Je vais faire le déjeuner... Malefoy, tu vas t'installer ici, ce sera plus sûr que chez Harry.

Harry et Malefoy échangèrent un regard puis se tournèrent vers le tableau de Rogue, mais l'homme avait disparu.

— Il est allé parler à McGonagall, dit Malefoy. Tu me fais envoyer mes affaires ?
— Pas de soucis. Essaie de ne pas la rendre chèvre, elle est visiblement encore pas mal perturbée...

Il indiqua le grand tableau du menton et Malefoy fronça les sourcils.

— Elle...?

Harry secoua la tête.

— Non, je ne pense pas, dit-il en jetant un regard par-dessus son épaule. Mais on l'a vu se faire attaquer et on a assisté à son agonie, alors...

Le Serpentard opina lentement puis raccompagna Harry à la porte et s'approcha ensuite de la cuisine. Il trouva Hermione assise à la petite table en formica blanc, en train d'éplucher un papier mouchoir.

— C'est sa mort qui te bouleverse autant ? demanda-t-il. Ou de vivre chez lui ?

Hermione renifla.

— Les deux, j'imagine... soupira-t-elle. Il... Il n'a jamais été sympa avec moi, je veux dire, il était Rogue, le sombre prof de Potions, la chauve-souris qui hante les couloirs et vous fond dessus sans crier gare... Et pourtant, quand je l'ai vu se faire attaquer, quand je l'ai vu mourir...

Hermione serra les lèvres puis déglutit. Elle regarda Malefoy et esquissa un sourire triste.

— Et quelques heures après, j'apprends qu'il m'a tout légué, qu'il me fait don de tout ce qu'il n'a jamais possédé, alors que...

Malefoy soupira par le nez puis jeta un œil dans le salon, mais le tableau était toujours vide.

— Je sais que ce n'est pas la même chose, dit-il en s'asseyant en face de la jeune femme. Mais parle-lui... Ce n'est qu'une peinture, je sais, mais elle est magique et c'est quasiment comme s'il était encore vivant...

Hermione renifla et passant ses mains dans ses cheveux.

— J'aurais aimé le connaître avant sa mort, dit-elle. Je sais qu'il n'est pas foncièrement mauvais, méchant, qu'il a un cœur puisqu'il a battu pour Lily Potter pendant vingt ans après sa mort... Je regrette qu'il soit mort, tu sais ?
— Et moi donc, Granger ! C'était mon parrain et contrairement à toi, je n'ai pas pu lui dire au revoir avant qu'on l'enterre.
— Harry t'a raconté...

Le blond opina.

— Comment ça s'est passé avec les Dursley, sinon ?

Malefoy regarda Hermione avec surprise et quand elle se leva pour aller préparer, pour de bon cette fois-ci, le déjeuner, il soupira.

— Je ne les ai quasiment pas vus, Potter m'a défendu de sortir de sa chambre et quand je n'ai pas pu faire autrement que me montrer, hier, il a prétendu que j'étais juste en visite quand ils m'ont trouvé dans la cuisine avec leur neveu...
— Vous ne vous êtes pas trop battus ?
— Granger, je n'ai jamais eu aucuns griefs contre Potter, répondit le blond.
— Ah non ? Pourtant...
— C'était de la jalousie et une mauvaise éducation, voilà tout. Sang-Mêlé et Né-Moldu vont dans le même panier pour mon père, et je ne l'ai compris qu'il y a peu... Quand je lui ai dit que Voldemort était un Sang-Mêlé, il m'a giflé puis m'a ri au nez en me répondant que ce n'était pas la même chose.

Hermione posa une poêle sur la gazinière et haussa un sourcil.

— Alors pour lui, un Sang-mêlé adolescent n'est pas la même chose qu'un Sang-mêlé adulte qui terrorise les gens ?

Malefoy haussa les épaules.

— N'en parlons plus, dit-il. Mon père est en prison, Voldemort est mort, terminé.

Hermione regarda le blond puis soupira et reprit la préparation du déjeuner.

— Tu peux aller t'installer dans la chambre d'amis, en attendant que ça soit prêt, dit-elle soudain. Au fond du couloir, à gauche.
— Merci, Granger... Potter va m'envoyer mes affaires, mais dès que ma mère serra rentrée chez nous, je ne t'embêterai plus.
— Te présence ne m'embête pas, au contraire, au moins, je sais où tu es...

Malefoy plissa les yeux.

— Ce qui veut dire... ? demanda-t-il.

Hermione cessa de remuer le beurre qui fondait doucement la poêle puis se retourna et regarda le blond.

— Ce qui veut dire que j'ai perdu trop d'amis ces derniers mois pour en perdre encore un, Drago Malefoy, répondit-elle, les sourcils froncés. On m'a chargée de te protéger, et même si j'ai... réussi à te faire libérer, ma mission n'est pas terminée pour autant parce que même libre, tu restes un Mangemort.

Malefoy se renfrogna aussitôt et se leva lentement. Il serra le poing droit et Hermione se mordit la lèvre. Elle tendit alors la main et la posa sur le poing crispé. Malefoy tourna la tête vers elle.

— Je suis là, dit-elle doucement. Je serais toujours là, Malefoy, tu as ma parole...

Le blond resta silencieux et baissa les yeux. Il récupéra sa main puis disparut dans le couloir et Hermione inspira profondément en entendant la porte de la chambre d'amis se refermer.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro