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Chapitre 13

— Quelle soirée...
— Faut t'aider à ranger ?
— Non, je le ferai demain...

Dean et Seamus s'en allèrent par là où ils étaient arrivés et Harry déposa les verres à pied sur un plateau.

— Tu es sûre ? demanda-t-il.
— Oui, oui, un petit coup de baguette magique et tout sera comme neuf. Rentre chez toi, j'ai été contente que tu viennes.

Harry l'enlaça puis l'embrassa sur la joue et recula.

— Je m'inquiète pour les Weasley, dit-il alors. Est-ce que tu crois qu'on pourrait y aller ?
— Au Terrier ? Sans avoir été invités ? Je ne sais pas, Harry... Ils sont en deuil et...

Narcissa sortit au même moment de la cuisine et annonça qu'elle et Drago allaient à présent rentrer. Hermione hocha la tête et alla chercher leurs manteaux. Quand elle revint, Narcissa l'attendait dans l'entrée.

— Non, dit-elle aussitôt. Ne me parlez plus de ça.
— Réfléchissez-y, Hermione, dit la sorcière. Et si mes craintes s'avèrent fondées, alors trouvez le moyen d'y mettre un terme. C'est malsain et vous en souffrirez terriblement.

Hermione, silencieuse, aida la femme à passer son manteau puis souhaita de joyeuses fêtes aux deux Malefoy qui partirent en transplanant. Il ne resta plus que Harry.

— Tu veux coucher là ? lui demanda la Gryffondor. Ça sera plus sympa demain matin que tout seul chez toi, non ?
— C'est tentant, répondit Harry. Mais les Dursley viennent passer la journée avec moi demain alors...
— Ah oui ? Quelle mouche les a piqués ?
— Je ne sais pas, j'ai reçu un mail de Dudley en me disant qu'ils venaient déjeuner demain à midi... répondit Harry en haussant les épaules. Ça fait des mois qu'ils ont déménagé, peut-être que la banlieue leur manque...

Hermione esquissa un sourire. Elle opina ensuite et tous les deux s'enlacèrent avant que le brun ne quitte la maison. La jeune femme se retrouva alors seule et elle soupira profondément en regardant les reliefs du dîner. Il était plus de deux heures matin, presque trois, à vrai dire, et elle n'avait pas le courage de ranger tout ça maintenant.
Elle ramena néanmoins les affaires à la cuisine et elle était en train de passer l'éponge sur la table en bois quand on se racla la gorge dans son dos.

— Bonsoir, Monsieur, dit-elle simplement sans même se retourner.
Puis-je vous souhaiter un Joyeux Noël ?

Hermione pinça les lèvres puis soupira et se retourna. Rogue était là, assis dans son fauteuil, l'air embarrassé.

— Pourquoi ne le pourriez-vous pas ? demanda-t-elle en haussant les épaules.
Je l'ignore, mais ces derniers temps, vous m'avez parue... distraite.
— Vous avez réussi à remarquer cela en étant absent la moitié de la semaine ?

Le ton était sarcastique à souhait et Hermione se mordit la lèvre en retournant à sa tâche. Un silence s'installa ensuite et Rogue observa sa locataire finir de nettoyer les reliefs du réveillon.

Miss, je regrette mon absence, dit-il au bout d'un moment de silence. Je suis désolé, mais la Directrice avait besoin de moi et...
— Foutaises, grogna Hermione en se tournant vers lui.
Je vous demande pardon ?

Hermione le regarda droit dans les yeux puis se détourna et disparut dans la cuisine. Les paroles de Narcissa venaient de refaire surface et la jeune femme n'avait qu'une envie, que la discussion avec la sorcière n'ait jamais eu lieu.

Miss ?

Hermione rinça l'éponge puis s'essuya les mains dans un torchon et s'appuya contre l'évier. Elle se mordit la lèvre fortement puis soupira et retourna dans le salon.

— Pardonnez-moi, dit-elle. Je suis fatiguée, nous discuterons demain...

Rogue serra les mâchoires, mais opina néanmoins et la jeune femme disparut dans l'escalier. L'homme retourna alors à Poudlard et observa la directrice occupée à lire, installée dans un canapé de son bureau.

— Elle a refusé vos excuses ? demanda-t-elle en levant le nez de son livre.
Elle m'a envoyé promener, à vrai dire...

McGonagall soupira par le nez et se leva. Elle déposa le livre sur son bureau et s'approcha du tableau.

— Écoutez, Severus, vous allez très certainement désapprouver ce que je vais vous dire, mais cela fait huit mois que vous êtes mort et elle ne parvient pas à faire son deuil... Me cacheriez-vous quelque chose ?
Non, Minerva, je vous assure que non, répondit Rogue en secouant la tête. Je... Bien, j'admets volontiers que j'aurais aimé la connaître dans un autre contexte que Poudlard, mais il n'y a jamais rien eu entre elle et moi pendant qu'elle était élève ici...
— Rien, rien ? Pas une discussion, pas quelques regards échangés qu'elle aurait pu prendre de travers ?
Non, je vous assure que non... répéta Rogue. Minerva, je ne sais pas pourquoi elle agit ainsi, peut-être que j'ai mal fait en lui léguant mes biens, peut-être que j'ai surestimé sa capacité à surmonter les choses douloureuses...

Rogue haussa les épaules. McGonagall l'observa un moment puis souffla et s'appuya contre son bureau. Elle ouvrit alors le premier tiroir et tira un parchemin plié en quatre. Elle l'observa sans le déplier, le tapotant sur le bout de ses doigts, avant de lever les yeux vers Rogue.

— Severus, je ne supporte pas de savoir Miss Granger en détresse, dit-elle alors. Je sais que vous allez protester, mais laissez-moi finir avant...
Je vous écoute...

McGonagall regarda le parchemin plié puis le tableau.

— Sur ce parchemin, il y a une formule ancienne que j'ai retrouvée il y a quelques mois maintenant... C'est un simple sortilège, avec très peu d'ingrédients.
Bien, et à quoi sert ce sortilège ?
— Il permet à une personne physique d'entrer dans le monde des tableaux...

Rogue sembla aussitôt se liquéfier sur place.

Non ! répliqua-t-il aussitôt. Hors de question, Minerva !
— Severus, je vous en prie, elle est perdue, elle ne sait plus où elle en est ! insista McGonagall. Je suis obligée de le reconnaître, à présent, Miss Granger est tombée amoureuse de vous malgré votre décès... Son comportement ne m'a pas paru suspect au départ, je ne voyais dans votre legs... qu'un legs. Et puis, depuis tous ces mois, vous me rapportez vos conversations et le fait que vous passiez plus de temps ici que là-bas...
Non, répéta Rogue. Il n'est absolument pas question qu'elle entre dans le monde des tableaux ! Ce n'est pas un endroit pour les vivants !
Severus, j'ai crainte qu'elle ait raison.

McGonagall regarda le portrait de Dumbledore et lui sourit doucement.

Vous vous y mettez donc, Monsieur ? demanda Rogue en fronçant les sourcils.
Je n'ai pas accès à votre ancienne maison, Severus, répondit Dumbledore. Mais j'écoute vos conversations avec Minerva depuis longtemps et j'en suis venu à la même conclusion qu'elle. L'affection que Miss Granger a développée pour vous est malsaine, elle doit cesser. Malheureusement, seul un déménagement pourrait y arriver. Ou bien, une confrontation.

Un profond silence accueillit cette tirade et McGonagall soupira.

— Je n'ai jamais testé ce sortilège, dit-elle alors en dépliant le parchemin. Si cela fonctionne, aura-t-elle accès à tous les tableaux du monde, Albus ?

Dumbledore haussa les épaules.

Je l'ignore, je n'avais pas entendu parler de ce sortilège depuis plus d'un siècle et je le pensais même perdu à jamais... Pour quelle raison le cherchiez-vous ?
— Je ne cherchais pas à vrai dire, je suis tombée dessus par hasard en feuilletant un ancien livre de sortilèges pour mon prochain cours... répondit McGonagall en haussant les épaules. Il servait de marque-page...

Elle regarda ensuite Rogue qui, les bras croisés, semblait bouder.

— Severus, dit-elle. Regardez-moi...

Rogue tourna les yeux vers la sorcière puis soupira et pivota vers elle.

— Écoutez, je sais que la situation est dérangeante, et je sais aussi très bien que la personne que Miss Granger va rencontrer dans le monde des tableaux ne sera pas le professeur Rogue qu'elle a connu jadis. Mais il n'empêche que ce tableau a été peint avec une partie de votre propre essence magique, durant votre vivant.
Pas moi...
— Vous, Albus, c'est une autre histoire, répondit McGonagall avec un sourire.

Elle pivota vers Rogue et l'observa.

— S'il vous plaît, dit-elle. Je sais que vous tenez à elle malgré tout, elle vous impressionne par ses capacités hors du commun et vous m'avez assez répété, quand vous étiez vivant, que si un jour vous aviez une fille, que vous aimeriez qu'elle soit comme Miss Granger...

Rogue grimaça puis renifla et soupira.

Très bien, dit-il alors. Informez-la, mais faites-lui bien comprendre que ce ne sera pas « moi » dans ce tableau. Je ne veux pas qu'elle se méprenne. D'ailleurs, il n'y aura pas de deuxième fois.

Le sombre professeur quitta alors son fauteuil et disparu en maugréant.

Il tient à elle, Minerva, dit alors Dumbledore.
— Oui, Albus, beaucoup plus qu'il n'en a le droit.
Elle n'est plus une élève et il est mort...
— Non, je parlais d'avant...

Dumbledore haussa les sourcils.

Merlin... Alors vous aviez raison ? dit-il, surpris.

McGonagall opina et le regarda.

— Plus le temps passe et plus je suis convaincue qu'il éprouvait quelque chose pour elle de son vivant, mais qu'il s'est toujours refusé à l'accepter. Elle n'éprouvait sans doute rien à l'époque, mais elle l'a vu mourir, il a agonisé sous ses yeux et elle en a été très choquée. Ajouter à cela qu'il lui lègue tous ses biens, et vous avez une Hermione Granger qui ne sait plus où elle habite...

Dumbledore pinça la bouche et se caressa la barbe d'un air pensif.

Ce legs était assez étrange, c'est vrai, dit-il doucement. Venant de la part de Severus, j'aurais plutôt pensé qu'il fasse don de ses biens aux Malefoy, mais...

Dumbledore soupira.

Convoquez Miss Granger, Minerva, dit-il alors. Remettez-lui ce sortilège et informez-la bien de ce qui va se passer. Je pense que c'est le seul moyen pour elle d'être libérée de ces sentiments qui la taraudent. Elle n'a que dix-neuf ans, elle est trop jeune pour être veuve.

McGonagall grimaça légèrement puis hocha la tête et Dumbledore lui souhaita une bonne nuit. La vieille sorcière quitta ensuite le bureau et regagna ses appartements, un étage plus haut, et se coucha, pensive.

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