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Chapitre 10

Harry déposa son crayon et se frotta les mains. Sans relire une dernière fois sa feuille, il se leva et alla la déposer sur le bureau de McGonagall. Ils échangèrent un sourire au passage puis le jeune homme quitta la Grande Salle en silence.

— Alors ?

Harry sourit à Hermione. Ils étaient une vingtaine déjà dans cette petite salle de classe reconvertie en salle de repos temporaire.

— Alors rien, répondit Harry. Je ne sais pas, j'ai répondu ce qui me semblait le plus logique ou convaincant, mais ça en reste là...
— Tu n'as pas révisé, Potter ? demanda alors un Serdaigle, un verre à la main.
— Si, répondit le Gryffondor. Mais je n'avais pas la tête à ça...

Il n'y eut aucune réponse dans le groupe et Hermione soupira en s'asseyant au bord d'une table.

— Si je vous dis que moi, je ne suis pas certaine d'y être arrivée... dit-elle. Ça vous choque ?

Un silence accueillit cette question et le Serdaigle soupira.

— Non, dit-il. Vous deux plus que nous avez dû avoir du mal à vous remettre dedans puisque nous autres avons eu un semblant d'enseignement pendant notre septième année. Ce n'était pas ce que nous enseignaient ces Mangemorts, mais bel et bien ce que nous nous enseigniions les uns aux autres quand nous nous cachions de ces monstres. Mais étudier quand on vous surveille, quand on vous traque et quand on vous menace de mort, c'est compliqué.

Hermione opina lentement et regarda ses anciens camarades. Une Serpentarde soupira soudain et la regarda. Hermione la reconnut comme étant Daphné Greengrass.

— J'imagine que ça ne doit pas être facile de réviser dans une maison dont on a vu mourir le propriétaire, lâcha-t-elle alors.

Hermione haussa les sourcils et les autres jeunes gens échangèrent des regards étonnés.

— Qu'est-ce que tu veux dire, Greengrass ? demanda le Serdaigle. C'est encore une méchanceté de Serpentard ?
— Non, répondit Daphné en croisant les bras. C'est la vérité. Tout le monde le sait, à présent...

Hermione plissa les yeux et soupira.

— Dis-moi d'abord ce que tu crois savoir, dit-elle calmement. Ensuite, je te dirais si c'est la vérité ou pas...
— Vérité ou pas ? Granger, tu ne vas pas me faire croire que...

Hermione fronça les sourcils et posa ses coudes sur ses cuisses.

— Je t'en prie... dit-elle. Continue...

Daphné regarda les autres.

— Enfin, dit-elle. Tout le monde sait de quoi je parle, n'est-ce pas ?
— Apparemment non, répondit le Serdaigle. Donc soit tu en as trop dit, soit pas assez. Alors parle maintenant.

Les querelles d'adolescents étaient loin à présent et tous se comportaient comme les jeunes adultes qu'ils étaient brutalement devenus, un peu plus de quatre mois en arrière. Autrefois, la conversation aurait immédiatement dégénéré.

— Je vais vous dire moi, ce qu'il se passe, dit alors Hermione en se redressant, voyant que plus personne ne parlait.

Elle regarda Harry un moment puis soupira longuement par le nez et hocha la tête.

— Il y a un peu plus de quatre mois maintenant, commença-t-elle. Juste après la fin de la Bataille, McGonagall est venue me trouver alors que je disais adieu à quelques amis tombés pendant les combats... En m'entraînant dans une salle vide, elle m'a donné un parchemin, écrit de la main du professeur Rogue.

Hermione baissa les yeux et passa sa langue sur ses lèvres.

— Il me demandait de retrouver les Malefoy, reprit-elle alors. De les retrouver et de tout faire pour protéger Drago. Je devais me débrouiller pour faire juger ses parents tout en le tenant à l'écart de tout ça.
— Malefoy est un Mangemort, Granger, pourquoi... ?
— C'est un Mangemort, oui, répondit Harry. Mais il n'a jamais tué personne et n'est devenu un Mangemort que dans l'espoir de plaire à son père qu'il estimait tant. Et ce n'est plus le cas aujourd'hui et il a été gracié, tout comme sa mère.
— Nous l'avons tous vu dans les journaux, répondit le Serdaigle. Continue, Granger...

Hermione opina. Plusieurs élèves s'assirent alors sur le sol parsemé de coussins colorés et elle esquissa un sourire.

— Avant de me lancer dans cette aventure, que je ne pensai pas réussir, la Directrice m'a conseillé de rentrer chez moi, pour me reposer, mais je n'avais plus de chez moi, reprit Hermione. Mes parents ne savent même pas que j'existe. Pour les protéger de Voldemort, je leur ai effacé la mémoire, ils ignorent donc qu'ils ont eu un jour une fille.

Il y eut des murmures dans la pièce. La jeune femme se tut, se mordit la lèvre, puis s'ébroua.

— Quand j'ai dit à McGonagall que je n'avais nulle part où aller, elle m'a tendu une clef...
— La clef d'un appartement du collège ? demanda un Pouffsouffle.

Hermione le regarda. Ils étaient tous pendus à ses lèvres et elle se sentit brusquement gênée, mais un regard pour Harry l'encouragea à continuer. Elle secoua la tête.

— Non, dit-elle. La clef d'une maison située dans l'Impasse du Tisseur, à Londres...
— La maison... de quelqu'un qu'on connaît ? demanda le Serdaigle.
— Oui... Il est mort ici. Dans le hangar à bateaux. Assassiné par Nagini, répondit Hermione.

Il y eut des chuchotements puis Greengrass hocha la tête.

— Oui, dit-elle. Rogue. Severus Rogue a légué sa maison et tous ses biens à une Née-Moldue, lui un Sang-Pur !

Hermione serra les mâchoires et darda sur elle un regard meurtrier qui lui fit rentrer le menton.

Je suis une sorcière ! siffla la Gryffondor en retour. Le professeur Rogue m'a légué tout ce qu'il possédait parce qu'il a toujours eu de... non pas de l'affection, c'est trop fort, de... Ne m'aidez pas surtout...
— De l'estime, dit alors Harry. C'est ça le mot que tu cherches.

Un silence accueillit cette réponse et Hermione remercia son ami d'un sourire.

— Rogue... dit alors Greengrass. Rogue, avoir de l'estime pour Miss Je-sais-tout ! On aura tout vu ! Mais tu dois être contente, maintenant, non ? Tu es riche, tu possèdes une maison à Londres et un manoir dans le Wiltshire, tu...

Il y eut une exclamation choquée et Daphné regarda Hermione, plantée devant elle, le bras encore tendu de la gifle qu'elle venait de lui décocher.

— Daphné Greengrass, dit la Gryffondor. Ose encore prononcer un seul mot et je te promets que ce n'est pas une gifle qui partira !

Mais la Serpentarde Daphné Greengrass n'était pas du genre à se laisser faire. Timide et effacée le reste du temps, si on la cherchait, en général on finissait par la trouver. En réponse à la gifle, elle repoussa vivement Hermione qui recula de plusieurs pas.

— Tu as fait quoi pour avoir ça, hein, Granger ? siffla-t-elle. Tu lui as promis quelque chose ? Un truc malsain, du genre ce qu'on peut voir dans la presse à scandales, les trucs dégueu entre une élève et son prof, c'est ça ? T'es répugnante !

Hermione recula de plusieurs pas et soudain, serra les mâchoires et fondit en larmes.

— Tu devrais avoir honte ! s'exclama-t-elle. Tu souilles la mémoire d'un homme qui est mort il n'y a pas six mois ! Tu oses dire de telles infamies sur ton propre Directeur de Maison !

Reniflant, Hermione passa rageusement ses mains sur ses joues.

— Je n'ai rien fait, rien, pour mériter d'être la légataire de Rogue ! s'exclama-t-elle entre deux sanglots. Oui, je regrette sa mort, oui j'aurais aimé pouvoir le connaître en dehors de Poudlard ! Et oui, vivre dans sa maison n'est pas facile tous les jours, mais je fais avec ! Il m'a tout légué, Greengrass ! Tout, tu entends ! Et pourquoi ? Parce qu'il n'avait aucune famille pour faire autrement !

Un silence s'installa soudain et Hermione se détourna en reniflant. Elle tira un mouchoir de sa poche et essaya de se redonner un visage.

— Il avait des amis...

Le silence se modifia et Hermione pivota.

— Il avait des amis, Granger, dit Daphné. Lucius Malefoy était son meilleur ami ! Pourquoi ne pas tout léguer à Drago, plutôt, hein ? Tu n'étais rien pour lui, juste une Née-Moldue de plus à qui il essayait d'enseigner son art !
— Ça suffit ! claqua soudain une voix.

Hermione, qui allait parler, tourna la tête et le groupe se fendit pour laisser passer Malefoy qui, sans un regard pour Hermione, se planta devant Daphné.

— De quel droit ose-tu souiller la mémoire de notre Directeur, Daphné ? dit-il. Qui es-tu pour oser penser qu'un homme n'a pas le droit de léguer ses possessions à une femme qu'il estime ? Qui es-tu pour oser inventer de telles ignominies ?

Daphné changea de couleur au fur et à mesure des questions de Malefoy. Soudain, il la prit par le coude et l'entraîna hors de la pièce. La porte se referma sourdement et un silence écrasa la pièce.

— Qu'est-ce qui vient de se passer ? demanda alors un Pouffsouffle.
— J'ai entendu dire que Madame Malefoy était en train d'arranger le mariage de son fils avec elle... dit alors un Serpentard. Ou avec Astoria, je ne sais pas...
— Un mariage ? dit Hermione, surprise.
— Narcissa est veuve, Granger, dit le Serpentard. Avec les exactions de son mari, ils n'ont plus rien ou peu s'en faut. Elle doit marier son fils à une bonne famille pour espérer finir sa vie sereinement.

Hermione et Harry échangèrent un regard puis la brunette soupira profondément et s'assit sur une chaise. On lui tendit un verre d'eau et elle fut surprise de voir que la main appartenait à Pansy Parkinson...

— Moi je te crois, dit la Serpentarde. Je ne connaissais pas bien le professeur Rogue, mais il était intelligent et il savait où allaient ses priorités. S'il a vu en toi, je ne sais pas, la fille qu'il n'a jamais eue, par exemple, alors son legs est parfaitement normal.

Hermione sourit doucement et posa sa main sur celle de Pansy qui s'était assise à côté d'elle. Elle but ensuite un peu d'eau et soupira.

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