Chapitre 5 : ✔
Chapitre 5 :
J'ouvrais lentement les yeux, tombant nez à nez avec Harry. Il me regardait fixement, les sourcils froncés. Il attendit quelques minutes, avant de se redresser vivement, en hurlant que j'étais " enfin réveillée ". L'infirmière arriva rapidement, un maigre sourire sur le visage. Elle commença à m'examiner, en marmonnant des choses incompréhensibles.
-Comment vous sentez-vous, Miss Granger ? demanda-t-elle.
-Bien... Enfin... J'ai un peu mal à la tête, murmurais-je.
-En même temps, vous avez heurté le sol avec une violence peu commune, dit-elle en s'éloignant.
-Je suis là depuis combien de temps ? demandais-je à Harry.
-Depuis hier-soir... Il doit être quinze heures là, dit Harry avant de regarder sa montre. Ouais, c'est ça. Quinze heures.
-Tu n'es pas en cours ?
Il leva les yeux au ciel, avec un léger sourire.
-Non... J'ai demandé à Dumbledore l'autorisation de te veiller. J'étais inquiet...
J'allais commenter l'absence évidente de Ginny et de Ron, quand Madame Pomfresh arriva. Elle me tendit un grand flacon, ainsi qu'un uniforme.
-Prenez ceci avant de dormir, pendant trois jours. S'il vous en manque, n'hésitez surtout pas à revenir. Oh ! Et vous pouvez enlever le bandage dès ce soir...
Je hochais légèrement la tête, en gardant une expression neutre. Elle m'adressa un faible sourire avant de partir. Je portais directement une main à mon front, une bande s'y trouver.
-Je vais t'attendre dehors, dit Harry en s'éloignant.
-D'accord.
Je poussais un faible soupir, avant de me lever pour m'habiller. J'attrapais ma baguette et mon flacon, puis je me dirigeais vers la sortie.
-Miss ?
-Madame, répondis-je en me tournant.
-J'ai oublié de vous donner ceci. C'est le mot pour Monsieur Potter. Oh ! Et le directeur souhaiterait s'entretenir avec vous, dès maintenant.
-Merci, dis-je avant de sortir.
Harry regardait dehors, en m'attendant.
-Dumbledore veut me voir... Donc toi, tu vas en cours... dis-je en lui donnant son mot.
-Ce n'est pas cool, râla-t-il.
Je haussais les sourcils, sans comprendre. Depuis quand réveillait-il d'être convoqué ?
-J'ai échappé à la défense contre les forces du mal, mais je ne peux pas sécher l'histoire de la magie.
Je croisais les bras, avec une mine faussement sévère.
-Sécher ? Je croyais, que c'était parce que tu étais inquiet pour ta meilleure amie ?
-Oh... Euh... Bien sûr, que j'étais inquiet... C'était juste un plus de louper les cours...
Je secouais légèrement la tête, en riant.
-Tu n'auras cas prendre des notes pour moi.
Je m'éloignais rapidement, en direction du bureau de Dumbledore. Étonnamment, le passage était ouvert. Je montais les marches rapidement, portant une main à ma tête toutes les quarante-cinq secondes. Je toquais trois petits coups, puis j'entrais.
-Monsieur ? Vous vouliez me voir ?
-Oui Miss... Vous pouvez vous installer, dit-il en se redressant légèrement.
J'aimais bien être avec le directeur, ici je pouvais être moi-même. Je pouvais montrer les bonnes manières, que je connaissais par cœur, il ne trouverait pas ça étrange.
-J'aimerais que vous m'expliquez la cause de votre mal...
J'ouvrais la bouche, avant de la refermer. Je ne savais pas vraiment quoi dire...
-Un étourdissement, dis-je finalement.
-Mmh... Parce que vous avez entendu des voix ?
Le sourire qui illuminait mes traits, diminua légèrement.
-Cessez de vous inquiéter, dit-il avec un sourire bienveillant. Il y a quelques années, un jeune homme est venu me voir... Je me rappelle qu'il était complétement paniqué... Il entendait des voix, deux voix. Quand il avait besoin d'aide, besoin de conseil. Quand il était dans sa Salle Commune, dans la Grande Salle... J'ai rapidement fait le lien.
Il se leva, pour contourner son bureau.
-J'étais persuadé qu'il entendait des membres de sa famille. Des membres qui appartiennent au passé, depuis bien longtemps. Pourtant... Sa cousine n'entendait rien, c'était une certitude. Du moins... Jusqu'à hier...
-Première nouvelle... Théodore ne m'a jamais parlé de cela, dis-je en relevant légèrement la tête.
-C'était sur mon conseil, avoua-t-il. Il n'allait pas vous parler d'un don, qu'il ne pouvait pas encore partager avec vous.
-Je ne les entends que maintenant... Avez-vous une explication ? demandais-je.
Un sourire étira lentement ses lèvres.
-J'ai énormément réfléchi... Et... Je crois avoir trouvé, chuchota-t-il.
Je fronçais légèrement les sourcils.
-Vos parents n'ont pas que changé votre nom et votre apparence... Oh non, dit-il en secouant la tête. Ils sont utilisés un sortilège incroyable, dont j'ignorais l'existence. Pendant votre deuxième année, le basilic vous a pétrifié... Vous savez pourquoi ?
Je croisais les bras, en pinçant les lèvres.
-Un serpent idiot qui ne reconnaît pas ses maîtres.
-Erreur, dit-il en souriant. Vous avez essayé de le contrôler. Il ne voulait pas et il ne pouvait pas vous écouter, parce que vos parents ont transformé les composants de votre sang. Et... Maintenant, qu'ils commencent à effacer ce sortilège, vous retrouvez votre sang, votre apparence et bientôt votre nom. Par conséquent, vous retrouvez vos pouvoirs...
Je relevais légèrement la tête, souriant de plus en plus.
-Oh... Vous ne semblez pas étonnée, murmura-t-il en haussant lentement les sourcils.
-Pourquoi le serais-je ? demandais-je en souriant.
-Vous le saviez, conclut-il légèrement agacé.
-Évidemment... Depuis que je suis enfant, mes parents me lancent des sorts. Je n'ai jamais posé de question. Sauf, quand le basilic a refusé de m'obéir. Ils m'ont expliqué cela il y a des années...
Le directeur plongea dans ses pensées, les sourcils légèrement froncés. Je poussais un léger soupir.
-Puis-je aller en cours ?
-Oui... Oh ! Et ceci vient de vos parents, dit-il en me tendant une lettre. Ils étaient terriblement inquiets.
J'attrapais la lettre, avant de saluer le directeur et de sortir. J'avais un horrible mal de tête. Je rangeais la lettre dans mon sac, en marchant jusqu'à la salle d'histoire de la magie. Je frappais directement à la porte, puis j'attendis l'autorisation d'entrée.
-Bonjour. Je suis vraiment désolée... J'étais avec le directeur et...
-Je le sais, me coupa-t-il avec un sourire. Est-ce que vous vous sentez mieux ?
-Je vais bien. Merci.
Il acquiesça légèrement.
-Allez-vous asseoir, me dit-il avant de reprendre son cours.
Je fronçais lentement les sourcils en constatant que ma place était occupée, par nulle autre qu'Helena Game. Elle était confortablement installée à côté de Ron. Elle me fixait même avec défie, un léger sourire sur le visage.
Elle me provoque là ?
Sans pouvoir me retenir, je lui adressais un regard froid et hautain. Je rejoignais Harry, qui était juste derrière eux. Ron se retourna, pour me sourire.
-Tu vas bien ? On a vraiment flippé !
Je hochais légèrement la tête, en lui rendant son sourire.
-Juste un petit mal de tête, murmurais-je.
Je pivotais légèrement vers Harry.
-Tu as pris mes notes ? demandais-je en souriant.
Harry me tendit un parchemin, en silence.
-Ts, entendis-je.
Je haussais les sourcils, alors qu'Helena Game se retournait. Elle planta son regard froid dans le mien, avant de sourire avec hypocrisie.
-Tu as réellement besoin de note ? Toi, la célèbre Hermione Granger, dit-elle froidement.
-Il est toujours bon de vérifier son savoir, répondis-je en ignorant son ton.
Elle leva les yeux au ciel et se retourna. Je pinçais légèrement les lèvres, en essayant de me calmer. Quelqu'un peut m'expliquer, ce que j'ai fait à cette pétasse ?
-Quelqu'un peut me dire combien de fois, Gwendoline la Fantasque a-t-elle été capturer ?
Je levais la main en même temps que Théodore, puis d'un coup la main de Game se leva.
-Euh... Miss...
-Game, dit-elle avec une voix légèrement ironique.
Ironie qui n'avait pas lieux d'être. Redescend Darling, c'est moi la Nott.
Le professeur hocha légèrement la tête, l'invitant à continuer.
-Gwendoline a été attrapée quarante-six fois, dit-elle fièrement. Personnellement, mon savoir est naturel, comparément à certaines.
Quelques rires résonnèrent.
-Exactement ! Cinq points pour... Miss Granger ? Quelque chose ne va pas ?
-Gwendoline a été attrapée quarante-sept fois, corrigeais-je.
Je remarquais qu'Helena s'était tendue, en entendant le professeur prononcer mon nom.
-Euh... Je... Je dois avouer, que j'ai moi-même un doute... Je vérifierais, marmonna le professeur.
-Apparemment, le savoir naturel a besoin de travail, ajoutais-je dans un murmure.
J'échangeais un léger sourire avec Harry, alors que je sentais clairement une onde de colère traversait Helena.
-Tu ne devrais pas essayer de me reprendre, tu es ridicules, dit-elle froidement.
-Pour la prochaine fois, j'aimerais un parchemin complet sur cette merveilleuse femme...
Harry me fit un léger sourire.
-Tu n'es pas ridicules, tu es la meilleure, corrige-t-il. Et tu le resteras toute ta vie. Sans toi, je serais mort et enterré depuis longtemps.
-Merci Harry, soupirais-je.
-Tu as loupé pleins de choses, quand tu... Dormais, chuchota-t-il.
-Je t'écoute...
-Cette fille... Elle... J'ai l'impression, qu'elle contrôle leurs cerveaux... En plus, elle nous a faits comprend plusieurs fois, qu'elle ne t'aimait pas.
Je ricanais.
-Je l'avais compris. J'aimerais bien savoir, ce que je lui ai fait...
Il haussa une épaule.
-Si tu veux mon avis... Ce n'est pas elle, la célèbre héritière Nott.
-Pourquoi ? demandais-je en souriant légèrement.
-Regarde Théodore... Il la snob complétement et... Ils sont tellement différents... C'est impossible, qu'ils soient de la même famille.
-Pas faux... Je dois aller à la bibliothèque, dis-je en souriant.
-À tout à l'heure.
Ellipse temporelle
Je relevais lentement la tête, en entendant des talons s'approchaient. J'écarquillais lentement les yeux, en apercevant la jeune femme. Elle s'installa à côté de moi, en m'adressant un immense sourire.
-Granger, dit-elle simplement.
-Parkinson...Qu'est-ce que tu fais ici ?
-Je ne vais pas rester longtemps... La bibliothèque est trop poussiéreuse. Ce n'est pas bon pour la santé... Tu devrais faire attention...
-Parce que tu t'occupes de ma sante ? Depuis, quand ?
-Un bout de temps...
Je poussais un léger soupir.
-Tu devrais me dire ce que tu veux...
Elle mit ses pieds sur la table, sans gêne.
-Je hais cette fille, dit-elle. Elle n'est qu'une sale petite peste.
-Tu sais, Parkinson... Je ne suis pas ton psychologue, dis-je en me redressant légèrement.
-Mon quoi ?
-Laisse tomber, dis-je en levant les yeux au ciel.
-Mmh... Bref, je ne l'aime pas. Elle se pavane, comme si c'était la reine...
-D'après ce que j'ai entendu... C'est la cousine de ton meilleur ami... Certains considèrent la famille Nott, comme une espèce de famille royale, même s'ils...
Elle ricana, me coupant ainsi dans ma phrase.
-Pas de ça avec moi, Granger. Tu sais très bien que ce n'est pas sa cousine, n'est-ce pas ?
-Qu'est-ce qui te fais dire ça ? demandais-je légèrement tendue.
-Mmh... Laisse-moi réfléchir... Ton sang ?
Je relevais lentement les yeux vers elle. Elle me regardait, avec détermination, un sourire sur les lèvres.
-Je ne savais pas, que Théodore te l'avait dit... murmurais-je simplement.
Elle releva légèrement la tête, avec fierté.
-Oh ! Il ne l'a pas fait... Tu viens de confirmer mes doutes, Miss Nott, dit-elle avec un clin d'œil amusé.
Chiotte.
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Vos avis ?
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