Chapitre  15
Pdv Drago Malfoy

Je regardais attentivement Théodore, en ajustant ma chemise.

-Alors ? Est-ce que je dois le faire ? demandais-je.
-Non, dit-il en fronçant les sourcils.

Je baissais légèrement les yeux. 

-Enfin... Si.

Je fronçais les sourcils. C'était oui ou c'était non ?

-Enfin... C'est compliqué...
-Je ne vois pas ce qui est compliqué, murmurais-je. 
-Pour commencer, vous avez une éducation différente. Tu considères ce mariage, comme une union choisit et bénit par tes ancêtres. Tu penses, que c'est la seule femme qui te correspond. La seule qui peut te donner une famille, un foyer, de l'amour... Tu penses, que c'est seulement elle que tu dois sauver, protéger. Tu ne t'imagines pas aimer une autre femme. Tu la considères comme une amie, une alliée, une confidente, une mère et une épouse. 

Il marqua une légère pause, alors que j'acquiesçais doucement. 

-Alors qu'Hermione... Elle a toujours pensé, qu'elle choisirait son époux. Ses parents lui ont dit, le jour de ses quatorze ans, dit-il avec une grimace. Elle ne veut pas t'impliquer, parce qu'elle considère que tu n'es pas vraiment... Fait pour ça. En clair, elle pense que ce ne sont pas tes affaires. Elle te voit comme un caprice du destin, de ses parents, de la société. Elle doit penser, que tu es aussi réticent. 
-Pourtant... Elle n'avait pas vraiment l'air réticente au bal, coupais-je. 
-Je dois t'avouer... Que... Ta tête n'aide pas vraiment, dit-il avec une grimace. 
-Pardon ? Qu'est-ce qu'elle a ma tête ? 
-Bah... Elle t'appartient. Tu étais tellement amoureux... N'essaye pas de nier ! Tu étais tellement amoureux d'elle, que tu as essayé de transformer cet amour en haine. Parce que justement, tu ne te voyais pas avec une autre femme que ma cousine. C'était... Enfin... Tu étais en colère d'aimer une autre femme que la tienne, en quelque sorte. Tu as essayé de la haïr, mais... Tu n'as pas réussi... Tu as juste créé sa haine à elle. 

Je sentis mon visage se décomposer. 

-Alors... Elle refuse mon aide, parce que ma tête ne lui plaît pas?  Et parce qu'elle n'a pas été éduqué comme moi ? 
-En gros... C'est un peu prêt ça. 

Je fronçais les sourcils. 

-Donc... Je dois l'écouter ? 
-Honnêtement ? Non. Fait le. Tu lui montreras ainsi, que tu n'es pas qu'un petit con et qu'elle peut compter sur toi.

Je souriais légèrement, en acquiesçant. 

-Merci, Théo.

Pdv Hermione :

J'enfilais mon uniforme, en souriant légèrement. Je sortais de l'infirmerie, vers quatre heures. Je passais rapidement dans mon dortoir, pour récupérer les livres que je devais rendre. 

-Je suis vraiment désolée... J'étais à l'infirmerie et je... commençais-je. 
-Ce n'est rien, Miss Granger, dit Madame Pince.

Je lui adressais un mince sourire, avant de partir vers les différents rayons. 

-Bonjour Hermione. 

Je me tournais légèrement vers la droite, pour faire face à une petite fille. 

-Bonjour Stella. Comment vas-tu ? Je suis vraiment désolée, pour la dernière fois... 

Elle haussa une épaule, un sourire sur les lèvres.

-Ce n'était pas de ta faute... Je vais très bien et toi ? Tu n'es plus... Malade ?
-Il n'y a plus une seule goutte de potion dans mon organisme.

Elle acquiesça légèrement. 

-J'aimerais passer plus de temps, avec toi, dit-elle soudainement. 

Je fronçais légèrement les sourcils, en ouvrant la bouche.  

-Nous sommes de simple connaissance. Pourtant, tu es la fiancée de mon frère.
-Euh... Oui... Bien sûr... Nous pourrions passer plus de temps ensemble. 
-Demain ? Une promenade dans le parc ? demanda-t-elle. 
-Très bien, dis-je avec un sourire. 

Elle m'adressa un dernier sourire, avant de rejoindre ses amis. Je choisissais rapidement un livre sur les potions et je rejoignais Madame Pince. Elle m'enregistra, puis je ressortais de la bibliothèque. Un léger sourire toujours présent sur mes lèvres.  

Pdv Général :

Hermione prit directement le chemin de la Grande Salle, un livre sous le bras. Elle s'arrêta soudainement, en fronçant les sourcils. Elle entendait quelqu'un pleurer. 

-Encore une première année, murmura-t-elle. 

Elle poussa un léger soupir, avant de pénétrer dans les toilettes. 

-Il y a quelqu'un ? demanda-t-elle d'une voix douce. 

Plus rien. 

-Hermione ? demanda finalement une voix brisée. 

Hermione fronça légèrement les sourcils, elle connaissait cette voix.

-Oui, dit-elle doucement. 

Une porte s'ouvrit doucement, laissant apparaître une Pansy Parkinson tremblante. Ses joues étaient trempées et ses cheveux étaient ébouriffés. Sans hésiter, Hermione la prit délicatement dans ses bras. 

-Qu'est-ce qui se passe ? murmura-t-elle. 
-C'est Blaise... Il... Il... Il ne veut pas de moi... Il ne veut pas m'épouser, répondit-elle avant de fondre en larmes de nouveau.

Hermione haussa discrètement un sourcil, elle ne savait pas qu'ils étaient fiancés. 

-Est-ce que tu es sûre ? C'est ce qu'il t'a dit ? 
-Oui... Enfin... Non, pas vraiment...  Il a dit... Il a dit, qu'épouser un ami c'était horrible.
-Il ne le parlait sûrement pas de toi. Tu sais... J'ai toujours trouvé, que ses sentiments envers toi étaient nettement plus fort que l'amitié. 
-Tu... Tu dois te tromper... Finalement, c'est lui qui ne veut pas de moi, dit-elle en s'installant contre un mur. 

Hermione fronça légèrement les sourcils, avant de la rejoindre. 

-Quoi ? demanda-t-elle légèrement perdue. Est-ce que tu as vu ton visage ? Sérieusement, c'est évident que tu veux de lui. 
-Oh... Bien sûr que je veux de lui. Mais... C'est compliqué... 
-Compliqué ? Mais...
-Une promesse, coupa Pansy. Enfant, il m'a fait une promesse. 

Hermione pencha légèrement la tête, gardant ses sourcils froncés.

-C'était le jour de ma première rentrée. Le jour où mes parents m'ont présenté Blaise. Je n'avais rien vu venir. J'étais heureuse d'aller à Poudlard, un peu trop pour m'apercevoir de la véritable raison de leurs venues. Je pensais qu'ils voulaient justes m'accompagner, pour ma première rentrée... Tu parles... Ils m'ont présenté Blaise, puis ils sont partis. Sans me dire au revoir... Je suis directement montée dans le train... J'étais tellement en colère, tellement triste... Je suis rentrée dans le premier compartiment que j'ai trouvé et j'ai pleuré. J'ai pleuré jusqu'au départ... Et j'aurais sûrement continué de pleurer, s'il n'était pas venu...  
-Blaise ? supposa Hermione avec un léger sourire. 

Elle acquiesça. 

-Il est rentré dans le compartiment, il m'a longuement regardé, puis il m'a dit.  '' Les belles fleurs ne doivent pas pleurer. Si tu ne veux pas m'épouser, je ne te forcerais pas. Je préfère avoir une amie, qu'une fiancée.'' J'ai directement froncé les sourcils, je me suis demandé sur quel idiot j'étais tombée, dit-elle en ricanant. Je ne pleurais pas à cause de lui. Je pleurais à cause de mes parents...  Puis... J'ai réfléchi... Et... 
-Tu m'as fait promettre, de t'épouser que si je le désirais réellement. Tu m'as dit, que nous ne devions pas nous marier parce qu'un contrat le disait... 

Il y a quelques minutes :

-Pardon ? demanda Blaise en secouant légèrement la tête. 
-Pansy Parkinson pleure dans les toilettes, murmura de nouveau Daphné. Qu'est-ce que tu attends ? Retrouve là !
-Je... Oui, une seconde. 

Drago haussa un sourcil, en voyant son meilleur ami remonter dans son dortoir. Puis, il comprit. 

-Je viens, dit-il soudainement. 
-Quoi ? Non ! 
-T'inquiète, je ne vous dérangerais pas ! Je surveillerais juste l'entrée... 
-Tu... 
-Je n'espionnerais pas ! Dépêchons-nous ! Pansy, commença-t-il. 
-Ouais, dépêchons, coupa Blaise. 

Les deux Serpentard se mirent à courir dans les couloirs du château. 

-Oh... Bien sûr que je veux de lui. Mais... C'est compliqué... entendirent-ils.
-Je rentre ? demanda Blaise. 
-Ce n'est pas le moment. Elle n'est pas seule... 

Après quelques minutes, Blaise rentra dans les toilettes. Drago se colla contre le mur, puis il attrapa vivement le bras de la nouvelle arrivante. Il plaqua sa main sur la bouche de la jeune femme, en murmurant. 

-Qu'est-ce que tu fais ? Tu vas louper le plus intéressant... 

Pdv Hermione : 

-Pourquoi est-ce que tu frissonnes ? Est-ce que je te fais de l'effet ? demanda-t-il avec amusement. 
-Je frissonne de dégoût. Lâche-moi, Malfoy, dis-je en me débattant légèrement. 
-Tellement pas crédible, murmure-t-il en me lâchant. 

Il ferme presque entièrement la porte, avant de lancer un sortilège pour pouvoir les entendre. 

-Malfoy ! C'est de l'espionnage. 
-Arrête de jacasser. Je n'entends rien, dit-il en fronçant légèrement les sourcils. 
-Euh... Tu étais là depuis combien de temps ? demanda Pansy avec nervosité. 
-Je... Pas longtemps. Tu étais en train de parler de notre première rencontre, répondit-il visiblement mal à l'aise. 

Je jetais un coup d'œil à Malfoy, il avait la bouche entrouverte. L'air idiot qui était sur son visage, correspondait à celui des moldue devant un film romantique. 

-Pourquoi tu ricanes ? 

Il m'avait demandé ça, sans lâcher ses amis du regard. 

-Ta tête,  murmurais-je entre deux rires. 

Il se tendit légèrement. 

-Qu'est-ce qu'elle a encore ma tête ? demanda-t-il. 

Je ne relevais pas, trop perturbée par le "encore". 

-En plus, reprit-il.  J'ai parfaitement le droit de faire une tête étrange. J'attends ce moment depuis des années. 

Je levais les yeux au ciel, puis je me penchais légèrement. Rien à faire, sa tête bloquait mon champ de vision. 

-Ta tête me gène, déclarais-je. 
-Je sais, merci. 

Je fronçais les sourcils. Qu'est-ce qu'il racontait ? 

-Du coup... Tu peux te décaler ? demandais-je. 

Il me regarda rapidement, un sourire moqueur sur les lèvres. 

-Bien sûr... 

Il m'attrapa par la taille, pour me plaquer contre lui, déposant même ses mains sur mon ventre. 

-Merlin ! Mais... Qu'est-ce qui te prend ? demandais-je. 
-Chut. 

Il déposa sa tête sur mon épaule, alors que j'écarquillais les yeux. 

-Ce jour-là, je t'ai fait une promesse... 
-Pas la peine. Je sais, que tu ne vas pas la tenir. On va se marier et ce n'est visiblement pas dans tes désirs. 

J'entendis clairement Blaise rire.

-Pansy... Tu... Qu'est-ce que tu sais de mes désirs ? demanda-t-il. 

Il déposa un genou à terre et sortit une petite boîte. 

-Oooh, laissais-je échapper. 

Malfoy resserra légèrement sa prise autour de moi. 

-Je ne romprais pas ma promesse. Je veux t'épouser. Je veux t'épouser, parce que c'est mon désire le plus puissant. Je veux t'épouser, parce que je t'aime. Je veux t'épouser, parce que tu es la femme de ma vie. Pas parce que ta famille a choisi la mienne.

Je prenais une grande respiration, en poussant une nouvelle exclamation. Malfoy sentait bon, terriblement bon.

-C'est la bague de ta grand-mère... 
-J'aurais te la donner, il y a sept ans... J'étais venu te rejoindre pour ça.  
-Mais... 
-Est-ce que tu pourrais répondre à ma question ? Je suis légèrement stressé, là. 

Arrête de respirer ma pauvre Hermione. C'est dans ton intérêt. 

-Ta question ? Tu m'as posé une question ? 

Il ricana. 

-Tu veux m'épouser ? 
-On est... 
-Je veux que tu répondes à cette question, comme si tu avais le choix. 

Je me tendais légèrement, en sentant les lèvres de Malfoy effleurer mon cou. 

-Hermione, chuchota-t-il. 
-Mmh ? 
-Tu sens terriblement bon, dit-il après quelques secondes. 

On allait vraiment repartir sur cette discussion ? C'est légèrement gênant à force... Il me renifle constamment. 

-Euh... Merci. 

Je tournais légèrement ma tête vers lui, grossière erreur. Il me plaqua contre le mur, avec une douceur incroyable. Il plongea son regard dans le mien, une étrange lueur dans les yeux. 

-Maintenant, je vais t'embrasser, dit-il. 

Ses lèvres se collèrent contre les miennes, sans hésitation. Je papillonnais rapidement des yeux, avant de les fermer. Étrangement, je commençais à répondre à son baiser. Je plaçais mes bras autour de sa nuque, pour l'approcher de moi. Sa main s'installa sur ma taille, pour m'attirer de plus près. Son autre main, enleva délicatement mon élastique à cheveux. J'entrouvris légèrement mes lèvres, acceptant ainsi la demande silencieuse de sa langue. 

Je frissonnais de plus en plus, alors que j'avais l'impression de brûler sur place. Il mettait tellement de passion dans ce baiser, que je doutais sérieusement de sa haine. En l'embrassant, je perdais mon "super-cerveau", je perdais toute ma lucidité. Le pire... C'est que j'adore ça. 

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Alors ? Oh... Et comme c'est les vacances, je publierais plus souvent !