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Chapitre 6 - L'héritage des Ombres

Pakkun était là avec deux autres chiens, Bisuke et Shiba, lorsque les deux enfants rentrèrent à la maison. Cela n'étonna pas Kakashi, qui était largement habitué à leur présence lorsque son père s'absentait. Pensant pouvoir se garder tout seul malgré son jeune âge, Kakashi n'en fit pour autant jamais la remarque à son père ; il leur portait une grande affection et les considérait comme ses frères. Un jour, il irait lui aussi parcourir les terres du pays du feu en leurs compagnies ; ainsi nouer des liens avec la meute faisait sens.

— Salut les gamins, accueilla paresseusement Pakkun, confortablement installé par-dessus le dossier du sofa.

Okami fit un petit signe à Pakkun, mais la présence des autres chiens la rendit un peu nerveuse. L'un d'eux, grand et gris, arborait un regard sévère même en plein sommeil, tandis que l'autre, aux longues oreilles traînant sur le sol, semblait plus amical. Quand ce dernier leva curieusement la tête pour l'observer, elle rougit légèrement et tourna rapidement son regard vers Kakashi, espérant y trouver des réponses sur comment agir face à cette boule de poil intimidante.

— C'est Bisuke, dit Kakashi en retirant ses chaussures. Ne t'attends pas à grand-chose de lui, il est plutôt paresseux... et jaloux de Pakkun.

Sur ces mots, Bisuke se redressa, et grogna:

— Eh ! Petit morveux ! Avoir signé un contrat avec nous et être le fils de Sakumo ne te donne pas le droit de me manquer de respect !

Kakashi haussa un sourcil, peu impressionné, puis s'avança avec désinvolture vers le chien. Il s'accroupit, et marmonna:

— Oye.

Un échange silencieux et intense s'installa entre eux, un eye contact presque menaçant. Puis Kakashi tendit sa main pour caresser sous la mâchoire de Bisuke, là où il savait que le chien avait un point faible. Il ne fallut alors à Bisuke que quelques secondes avant de succomber, et en un rien de temps, il s'allongea sur le dos, exposant son ventre en suppliant Kakashi de ne pas s'arrêter.

C'est à ce moment que le rire cristallin d'Okami brisa le silence, embrassant doucement la pièce, d'une l'atmosphère plus légère.

— C'est ma cousine, annonça Kakashi en se redressant. Elle s'appelle Okami. Pakkun vous en a peut-être parlé. Soyez gentils avec elle.

Shiba, dans son coin, grogna en signe de reconnaissance, tandis que Bisuke se montra plus enthousiaste à l'idée qu'un membre ne rejoignait la meute. Il lâcha un aboiement et se mit à trotter autour de Okami, la queue battant l'air.

Satisfait de voir que les présentations étaient faites, Pakkun se roula à nouveau en boule pour reprendre sa sieste.

Allongé près du feu, Shiba feignait la sieste, observant discrètement les deux enfants de quatre ans qui s'apprêtaient à manipuler du feu et des outils beaucoup trop tranchants pour leur âge. Pour Kakashi, tout semblait toujours être du gâteau. Le chien était plus que fasciné de voir un si jeune garçon si débrouillard. Depuis un an, Sakumo laissait souvent Kakashi sous la seule supervision des ninken, une tâche que Shiba prenait très au sérieux malgré les apparences. Bien qu'ils puissent assurer sa protection, ils étaient malheureusement loin d'être de fins cuistots. (Au grand désarrois de Guruko d'ailleurs qui était un estomac sur patte)

— Shiba, interpella Kakashi en le voyant approcher. Tu veux bien surveiller Okami ? Je dois aller lui chercher le marchepied dans la salle de bain.

Le grand husky s'étira, avant de se secouer et d'observer la fillette qui tenait un couteau presque aussi grand qu'elle. Il pencha la tête, perplexe, avant de reporter son attention sur Kakashi.

— Elle veut tout faire comme moi, ajouta Kakashi en haussant les épaules. Je pourrais pas l'en empêcher.

Shiba hocha la queule et se rapprocha d'Okami, veillant à rester près d'elle pendant que Kakashi filait à la salle de bain. Là-bas, il y trouva le marchepied devant le lavabo. Il monta dessus pour vérifier sa solidité comme à chaque fois, et croisa son propre reflet dans le miroir. Il n'avait pas l'habitude de s'attarder sur son apparence, mais un détail le retint. La ressemblance frappante entre lui et sa cousine, surtout lorsqu'il abaissa brièvement son masque pour se rafraîchir le visage. Une fine goutte d'eau glissa le long de son menton. Il frotta doucement sa peau. Avec Okami constamment dans les parages, il retirait rarement son masque et sa peau commençait à s'irriter.

— Yosh, marmonna-t-il, se donnant quelques tapes sur les joues pour se revigorer.

Il attrapa la serviette accrochée au mur, s'essuya rapidement, puis se retourna pour prendre le marchepied. À cet instant, un cri perça l'air.

— Okami !

Son cœur fit un bond, et il ouvrit la porte de la salle de bain à toute vitesse pour accourir dans la cuisine. Des gouttelettes de sang maculaient le sol. Shiba, la tête basse, se tenait près d'Okami, le regard coupable.

— Elle s'est coupé le doigt, dit le chien d'une voix rauque. J'ai pas pu l'en empêcher.

Okami, le visage pâle, se tenait le doigt, le sang perlant doucement au bout de sa main. Kakashi s'approcha en quelques foulées, prenant doucement sa main dans la sienne pour examiner la plaie.

— Montre-moi.

Ce n'était pas aussi grave que le sang pouvait le laisser croire, et il sentit une vague de soulagement l'envahir. Okami baissa les yeux, honteuse.

— Je suis vraiment nulle, murmura-t-elle.

— T'es juste fatiguée, la rassura Kakashi en passant doucement sa main dans ses cheveux. Viens, on va soigner ça.

Okami suivit Kakashi jusqu'à la salle de bain, honteuse. Kakashi lui avait demandé de l'attendre, mais elle n'en avait fait qu'à sa tête et les mises en garde de Shiba ne l'avaient pas empêché d'essayer d'éplucher une carotte avec le grand couteau. Elle s'assit sur le marchepied pendant que Kakashi préparait de quoi désinfecter la coupure.

— Alors, est-ce que c'est la première fois que tu cuisines ? demanda Kakashi pour la distraire, alors qu'il appliquait un coton d'alcool sur la plaie.

Les muscles de sa cousine se tendirent mais elle resta silencieuse, et forte. Il était fière d'elle.

— Une fois, avec grand-mère Momiji. On avait fait des Dango.

Pakkun, qui les avait accompagnés à la salle de bain discrètement, ne manqua pas de remarquer les traits du visage de Kakashi se tordre un court un instant à la mention de sa grand-mère. Il se demandait si le gamin avait encore des souvenirs de cette vieille dame du clan Shinrin. Sakumo n'avait plus amené Kakashi dans les quartier du clan de sa défunte mère depuis la tragédie.

— Ça a l'air cool, dit Kakashi presque absent.

— Oui, faire des Dango c'est trop rigolo, et on risque pas de se couper !

Le chef de l'escouade des crocs traqueurs était loin d'être aussi bête que certains idiots de sa meute. Kakashi ne parlait pas des Dango ; il n'aimait pas les sucreries. Pakkun savait qu'une mère et un père humain avaient chacun un rôle différent dans ce monde, et savait aussi l'importance qu'avaient les grands parents dans l'éducation des enfants. La perte de sa mère avait laissé des traces invisibles et rien ne pourrait la remplacer. Pas même tout l'amour de son père et toute la loyauté des crocs traqueurs. Si Kakashi était un génie et grandissait bien trop vite, il restait un enfant cruellement en manque d'affection, quoi qu'en dise Sakumo lorsque Pakkun lui en faisait la remarque.

— Peut-être qu'un jour, vous pourriez aller la voir ensemble, cette grand-mère, marmonna Pakkun.

Kakashi demeura silencieux. L'idée éveilla quelque chose en lui, et une étrange chaleur vint embrasser sa poitrine.

Peut-être devait-il en parler à son père, comprendre pourquoi ils n'avaient plus jamais revu sa famille maternelle depuis la mort de sa mère.

De ses grand yeux noir, Okami observait avec intensité les traits de son cousins. Il avait des cheveux gris hirsutes qui contrastaient avec ses yeux sombres, profonds comme une nuit sans lune ; son masque ne laissant visible que ses yeux inexpressifs comme seul visage.

Le silence de la pièce fut soudain interrompu par Okami.

— Dis, cousin Kakashi ?

Ce dernier redressa ses yeux paresseusement vers ceux de sa cousine.

— Hm ?

Son père lui avait interdit de poser cette question, mais décidément, la curiosité lui brûlait la langue.

— Pourquoi tu caches ta tête ?

Pakkun détourna lentement le regard des enfants. Ses pensées le ramenèrent à ce jour funeste, celui des funérailles de la mère de Kakashi. La maison était à lors éttouffée dans un silence lourd, uniquement troublé par le tic-tac oppressant de l'horloge lorsque Sakumo, les traits dévorés par la douleur, avait enroulé un morceau de tissu noir autour du visage de son fils. Kakashi n'avait que deux ans. « Ne l'enlève jamais », avait-il murmuré. Mais le garçon n'entendait rien. Il n'avait que faire de ce morceau de tissu. Il réclamait sa mère, encore et encore, et encore, et encore, ses appels désespérés déchirant jusqu'au jour et la nuit même. La présence constante de son père et de la meute n'avait su apaiser ses hurlements

Parfois, dans la nuit obscure, la meute hurlait avec lui.

Un soupir lourd échappa à Pakkun.

— Petite...

Okami releva les yeux vers le chien, surprenant son regard empreint de tristesse. Le petit animal baissa la tête. Un doute s'insinua en elle. Avait-elle fait une bêtise en posant cette question ? Son regard glissa de nouveau vers Kakashi, occupé à enrouler un pansement autour de son doigt, sans lever les yeux.

Le silence entre eux s'épaissit. Kakashi n'était pourtant pas à court de réponses. Il connaissait bien ces répliques toutes prêtes, ces petites fausses vérités que son père lui avait apprises pour détourner les curieux : "J'ai une maladie contagieuse", "Ma peau est fragile", ou encore "Mon odorat est trop sensible". En revanche, ce que son père ne lui avait jamais dit, c'était pourquoi il devait porter ce masque.Et il aurait tant aimer ne pas devoir mentir à sa cousine.

Il leva lentement les yeux vers Okami, son regard gris empreint d'un chagrin qu'il s'efforçait de masquer.

— C'est pour avoir l'air mystérieux, dit-il en faisant sourire ses paupières. Les vrais ninja cachent leur visage, tu sais !

Okami baissa les yeux. Peut-être que le masque cachait plus qu'il ne le laissait paraître. Puis elle redressa ses yeux et annonça fièrement :

— Si c'est comme ça, moi aussi je porterai un masque, comme toi !

*

Lorsque Sakumo rentra chez lui, il trouva les deux enfants endormi dans le canapé. Il y avait un bazar monstre dans la cuisine mais aucune assiette sale pour autant. Il lui suffit de suivre un chemin de serviettes sur le sol pour découvrir le même bazar dans la salle de bain. Malgré le chaos, il ne pu s'empêcher de sourire, soulagé de voir que derrière ces allures matures, Kakashi était encore un enfant bien incapable de s'occuper d'un autre. Shiba et Bisuke l'accueillirent d'un air désolé, battant bruyamment la queue sur le sol. Pakkun, lui, était plus sérieux.

— Je dois te parler, dit Pakkun en sautant sur l'épaule de Sakumo.

— Demain répondit Sakumo,la voix rongée par le souci.

Pakkun fronça les sourcils mais resta silencieux. Il acquiesça sobrement avant de sauter de son épaule et de disparaître dans un couloir obscure de la maison

Sakumo rejoignit Kakashi et sa nièce dans le salon. Il nourrit le feu d'une bûche de bois pour réchauffer la pièce avant de s'accroupir devant le canapé.

Alors qu'il observait les visages endormis, les paroles du Hokage lui revinrent en mémoire...

Quinze minutes plus tôt, Hiruzen l'avait incité à rester après le conseil.

— Sakumo, nous devons discuter, avait-il dit.

Sakumo avait hoché la tête, l'esprit encore torturé par les paroles abjectes qu'avaient crachées Danzo durant le conseil.

— J'ai assisté à un enrênement troublant aujourd'hui à l'examen d'entrée de l'Académie.

— Dites-moi ce qui vous tracasse Hokage-sama.

Sakumo était fatiguée, peut-être même quelque peu inquiet d'avoir laissé Kakashi seul avec Okami et après la promesse qu'il venait de faire à Mominoki... il était impatient de rentrer veiller sur les deux enfants.

— J'ai cru comprendre que tu t'occupais régulièrement de la petite Okami ces derniers temps.

La mention de sa nièce le tira de ses pensées pour l'ancrer définitivement dans la réalité.

— Oui, avait-il dit en hochant la tête. Et compte tenu de la tournure que prennent les événements, elle va rester sous ma responsabilité un certain temps.

Le troisième hokage avait approuvé d'un mouvement de tête avant de reprendre d'un ton grave :

— Ecoute-moi bien, Sakumo. Ce que je m'apprête à te dire ne doit pas quitter cette salle. Je ne sais pas encore si Mominoki est au courant, mais je te laisserai la lourde tâche de l'en informer.

Sakumo avait froncé les sourcils, une sourde inquiétude naissant en lui.

— Poursuivez, qu'est-ce qu'il se passe avec Okami ?

Au fond, il le savait. Le ton et le regard grave du Hokage ne pouvait vouloir dire qu'une chose. Le silence emprisonna la pièce alors que le Sandaime tirait nerveusement sur sa pipe, étouffant la pièce d'une fumée grise. Face au silence de son Hokage, Sakumo prit la parole et, par une voix lacérée par la terreur, une affirmation qu'il espérait fausse se déroba de ses lèvres :

— ...Elle est porteuse de l'héritage des Ombres.

— Hélas.

Cette nouvelle le foudroya, de douloureux et traumatiques souvenirs lui revenant en mémoire. Les secondes s'étirèrent, lourde dans le cœur de Sakumo qui sentit ses jambes menacer de se dérober sous lui.

— Danzo —

— Ne doit pas l'apprendre, avait coupé Sarutobi en hochant la tête. Je suis bien d'accord. Sakumo, tu dois prendre des précautions dès maintenant si tu veux protéger ta nièce, et le village.


Sakumo lâcha un long soupir, vidant ses poumons et claqua la porte aux idées sombres qui s'étaient frayé un chemin dans ses pensées. Il caressa doucement les joues de son fils par-dessus le masque, avant de s'attarder plus longuement sur le visage endormi et si naïf de sa nièce. Elle semblait si paisible, au pays des songes. Si loin de s'imaginer les dangers qui pesaient sur elle. Sakumo se mordit très fort la langue, tentant difficilement de réprimer ses émotions qui menaçait de faire couler les larmes sur ses joues.

— Papa ?

La petite voix endormie de son marmot le fit revenir dans la réalité. Il fit glisser son regard bienveillant sur son fils et fut pris de cours par l'intensité de son regard.

— Ça va, papa ?

Le sérieux dans le ton de sa voix poussa Sakumo à prendre le temps de réfléchir à la question. Quelques secondes passèrent, puis il sourit, la lumière des flammes dansant sur les contours de son visage.

— Non, avoua-t-il, une franchise rare dans sa voix alors qu'il enveloppa le visage de son fils dans sa main. Papa est un peu fatigué.

Sakumo était terrifié. 

*

Hello hello mes petites fraises des bois avide de lecture !

J'espère que ce chapitre vous aura plu.
Comme d'habitude, les votes et commentaires sont les bienvenus, ils sont le carburant de ma motivation :)

Bien à vous, 
Sweetysamaa

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