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Chapitre 5 - Les liens

La journée était passée à une vitesse déroutante. Okami avait donné tout ce qu'elle pouvait. Malgré sa dernière place à la course d'agilité, elle n'avait pas baissé les bras. Son souffle court et les muscles endoloris, elle avait tout donné sans jamais abandonner.

Sans surprise, son cousin avait brillamment survolé toutes les épreuves. Certains, comme Obito, ne pouvaient s'empêcher de le jalouser en silence, tandis que d'autres, comme Rin et Choza, l'admiraient ouvertement. Il y avait quelque chose chez Kakashi qui inspirait autant de respect que d'envie.

Les épreuves étant terminées, les élèves étaient libérés de l'académie pour rejoindre leurs familles. Le soleil, dans sa lente chute derrière les collines, baignait le village d'une lueur orangée. Les enfants attendaient, éparpillés, que leurs parents viennent les chercher.

- Okami, Kakashi !

La voix grave résonna à travers la cour. Kakashi, adossé à un arbre, discutant calmement avec le jeune Sarutobi, leva les yeux. Il chercha du regard la source de la voix tout en scrutant les environs à la recherche d'Okami. Elle se tenait un peu plus loin, absorbée par une discussion avec Rin.

Kakashi fronça légèrement les sourcils. Okami, toujours naïve, joyeuse, insouciante. Un contraste frappant avec son propre tempérament. Que faisait-elle ici ? Une part de lui savait qu'il y avait autre chose, quelque chose qu'on ne lui disait pas. Peut-être qu'il pourrait en parler à son père.

Kakashi fit un signe de main désinvolte à Asuma avant de se diriger vers Rin et Okami, les mains enfouies dans les poches.

- Okami, appela-t-il d'un ton neutre.

Sa cousine releva la tête, un grand sourire éclairant son visage. Elle se redressa du sol pour étreindre Rin, qui lui rendit son geste, attendrie. Rin, avec ses six ou sept ans, portait un carré brun encadrant son visage, et un bandeau serré dans ses cheveux.

- À bientôt, grande sœur Rin ! dit Okami en s'inclinant respectueusement, comme on le lui avait appris.

- Rentre bien, Okami !

Rin replaça une mèche derrière son oreille, intimidée par le regard impassible de Kakashi qui s'était posé sur elle. Avec son visage partiellement caché par son masque et ce regard en demi lune, il était difficile de déchiffrer ce qu'il pensait.

- Prends bien soin d'elle, dit-elle d'une voix presque muette.

Le jeune garçon cligna des yeux, hochant brièvement la tête en signe d'accord avant de se tourner, vérifiant du regard si son père l'attendait toujours.

- Mon père nous attend, déclara Kakashi. On devrait y aller.

L'air grave que portait le visage de son père et l'absence de son oncle Mominoki, n'échappa pas à Kakashi.

- Père, où est oncle Mominoki ? demanda-t-il.

La question tira Okami de sa contemplation des nuages pourpres dans le ciel. Elle leva les yeux vers son oncle, une moue curieuse affublant ses joues.

- Ton père et ta mère vont être très occupés, lui dit Sakumo avec douceur. Je crois que tu vas devoir rester à la maison ce soir.

Kakashi fronça les sourcils, son regard s'éloignant vers le mont Hokage et la tour du Sandaime. Que Mominoki, chef du clan Shinrin, ait été convoqué par le Hokage n'était pas une hypothèse à exclure, surtout avec les tensions qui semblaient agiter le clan Shinrin. Ces deux dernières semaines, les discussions récentes entre son père et Mominoki avaient semblé encré de gravité. A sa grande frustration, Kakashi, alors accaparé par Okami, n'avait pas pu écouter aussi attentivement qu'il l'aurait souhaité.

Okami était un peu déçue. Elle aurait voulu raconter sa journée à ses parents. Ses yeux étaient fixés sur ses pas, comme hypnotisé lorsque soudain, elle fut soulevée par des mains puissantes sous ses bras. Ni une ni deux, elle se retrouva perchée sur les épaules de son oncle, devant s'agripper à ses cheveux pour garder l'équilibre.

- Alors, les enfants, ça vous dirait de me raconter votre journée autour d'un bon bol de nouilles ?

Les yeux d'Okami s'illuminèrent et elle serra le cou de son oncle avec joie, riant de bonheur.

Cela n'avait pas échappé à Sakumo, cette petite moue pensive et tristounette. L'espace d'un instant, il regretta son absence les quatre premières années de sa nièce. Pour sa défense, il avait été très occupé. Heureusement, aujourd'hui, sa nièce adoré faisait partie de sa vie, et cette de son fils.

Un rire chaleureux finit par s'échapper de la poitrine de Sakumo, qui jeta un coup d'œil furtif à Kakashi. Habituellement imperturbable, il habitait pourtant des sourcils froncés, et un regard suspicieux en sa direction. Un léger rictus se dessina sur les lèvres de Sakumo. Il est jaloux du fait que je porte Okami sur mon dos, pensa-t-il avec amusement, serrant un peu plus la main de son fils avant de lui offrir un sourire de père comblé.

L'expression de Kakashi s'adoucit un peu, répondant finalement au sourire de son père. Sakumo sentit son coeur fondre.

Il aimait son fils d'un amour si unique, indescriptible. Il était si fière de lui, en tout point.

Alors qu'ils descendaient le chemin menant vers le second arrondissement de Konoha, le calme semblait s'être installé. Okami tira doucement sur les cheveux de son oncle.

- Oncle Sakumo, pourquoi papa et maman ne sont pas là ? demanda-t-elle d'une voix douce mais inquiète.

Sakumo s'arrêta un instant, son sourire se fanant légèrement. Kakashi était attentif à la réponse de son père. Depuis leur rencontre, sa cousine était presque tous les jours déposée à la maison par son oncle, et il ne venait la chercher que tard le soir, la portant endormie.

- C'est compliqué,murmura-t-il, il n'aimait pas mentir. Ils t'aiment. Ils font de leur mieux pour te protéger.

Le froncement subtil des sourcils de Kakashi n'échappa pas à Sakumo. Il savait que son fils comprenait plus qu'un enfant de quatre ans ne le devrait. Kakashi écoutait les conversations des adultes avec une curiosité inquiétante. Sakumo était fier, bien sûr, de l'intelligence et de la maturité de son fils, mais il était tout aussi terrifié par la rapidité avec laquelle il semblait être aspiré dans le monde des shinobi. "Peut-être est-il déjà piégé dans cette spirale," se dit Sakumo avec une pointe de regret.

- Allez, les nouilles nous attendent, dit-il finalement en adoptant un ton plus léger.

Il espérait secrètement qu'Okami, avec son insouciance enfantine, pourrait ralentir ce processus inévitable. Que sa nièce garde vivante cette part d'enfance chez Kakashi, qui doucement mais sûrement, s'effritait.

Sakumo glissa un regard à son fils. Combien de temps avant que ce sourire ne devienne un masque lui aussi ?

Leurs pas les avaient vite amené à l'intérieur d'un restaurant de ramen, où l'odeur du bouillon de porc mijoté depuis des dizaines d'heures venait vous envelopper et vous donner l'eau à la bouche.

- Irasshai Irasshai !

- Teuchi ! Dit Sakumo en lui faisant un signe de la main. Je vois que ton père t'a finalement passé le flambeau !

Il souleva Okami de ses épaules et la déposa sur la tabouret devant lui. Kakashi, lui, y monta tout seul sans difficulté. Sakumo s'installa entre les deux enfants afin d'avoir un oeil sur chacun d'eux.

- Alors, comment s'est passée votre journée à l'examen ? demanda-t-il alors que leur ramen au porc fut servi.

- Je crois que j'ai réussi l'épreuve du Chat To-Chakra, corrigea Okami. Je ne sais pas si j'ai réussi le Nin...katsu, mais j'ai été dernière à la course d'agilité. Et je savais pas lire pour les questions à la fin, avoua-t-elle, fixant son reflet dans le bouillon.

Kakashi l'observait, perplexe. Comment pouvait-elle être prête pour l'Académie ? Elle ne maîtrisait pas le mot Chakra, ni même le mot Ninjutsu.

- Papa, murmura-t-il doucement, mais Sakumo lui jeta un regard en hochant negativement et discrètement la tête.

Les sourcils de Kakashi se froncèrent légèrement, trahissant sa frustration. Ce n'était pas qu'il doutait des capacités d'Okami. Bien au contraire, il voyait son potentiel. Ce qui l'intriguait, c'était...

- Pourquoi oncle Mominoki a décidé de l'inscrire alors qu'elle n'est qu'une toute petite enfant ? demanda-t-il sans ménagement. Sakumo lui lança un regard désapprobateur, juste au moment où un reniflement se fit entendre, suivi de sanglots.

Kakashi se pencha pour voir sa cousine. En voyant son expression peinée et les petites larmes qui dévalaient ses joues, un sentiment de culpabilité l'envahit. Il releva les yeux vers son père et se sentit minuscule, écrasé par l'autorité et la sagesse qui émanaient de lui, comme un je t'avais dit de te taire inscrit sur son front.

- Je ne voulais pas-, commença-t-il.

- Jusqu'à preuve du contraire, tu es aussi un enfant de quatre ans, Kakashi, répondit sévèrement Sakumo, soufflant avant de rediriger son attention sur Okami.

- Eh, ne pleure pas. Tu as fait de ton mieux, murmura-t-il à sa nièce, alors que le jeune Teuchi lui tendait un tissu pour essuyer ses larmes. Et c'est ce que les examinateurs attendent de toi.

Kakashi fit glisser paresseusement son masque sous son menton, l'appétit coupé. Il pinça un menma avec ses baguettes et l'amena lentement à sa bouche, sans parvenir à en apprécier le gout. L'inquiétude grandissait en lui à l'égard de sa cousine et il peinait à chercher un moyen de comprendre ce qu'il se passait au village. Tout semblait limpide dans son esprit ; il percevait des choses avec une clarté d'esprit digne d'un shinobi aguerri. Malheureusement pour lui, il n'était encore qu'un enfant de quatre ans à qui l'on confiait peu de chose. Comment était-il supposé protéger sa cousine d'une menace dont il ignorait absolument tout ?

*

Sur le chemin du retour, Okami avait finit par secher ses larmes, mais elle n'osait plus regarder dans les yeux de son cousin Kakashi. Elle l'avait déçu, et c'était la pire chose dont elle redoutait. Après tout, elle avait eut à coeur de prouver à son cousin qu'elle aussi pouvait manier le chakra et invoquer tout un tas d'animaux mignons ! Autour d'elle, l'obscurité commençait à gagner leur chemin alors qu'ils quittaient la ville pour des chemins plus ruraux en direction de la maison de son oncle. Les paquerettes se refermaient les unes après les autres, et seul la lumière de la lune dans le ciel dégagé éclairait maintenant leurs environs.

Soudain, le cri perçant d'un faucon fendit l'air. Sakumo fut le premier à lever la tête, suivi de près par Kakashi, qui savait parfaitement ce que cela signifiait. Quand un faucon de Konoha faisait ainsi des cercles au-dessus de vous, il fallait se hâter au bureau du Hokage.

- Papa, dit Kakashi. Je...

Il n'avait pas échangé un mot avec son père depuis leur départ du restaurant de ramen. La déception qu'il avait perçue dans les yeux de son père étaitavait eu l'effet d'un poignard enfoncé dans son cœur, lui qui mettait toujours un point d'honneur à être le fils parfait. Le silence qui s'en était suivit ne faisait qu'aggraver ce sentiment d'echec.

Alors qu'Okami était émerveillé devant la beauté de l'oiseau qui continuait de tourner au dessus d'eux, Sakumo en profita pour se mettre à genou devant son fils pour entamer une petite discussion entre père et fils.

Il posa une main sur son épaule.

- Je sais que tu t'inquiète pour Okami, déclara-t-il en resserant ses doigts autour de l'épaule de Kakashi. Je suis désolé si je t'ai semblé un peu abrupt tout à l'heure.

Kakashi équarcquilla les yeux un instant, à l'écoute des excuses de son pères, puis il les baissa au sol. La honte s'ajoutait maintenant à la culpabilité. La douce brise qui vint à cet instant secouer sa chevelure désordonné ne fit que nourrir le sentiment de malaise qu'il ressentait.

- Je veux que tu comprennes qu'il y a des choses qu'un enfant, aussi brillant soit-il, ne peut pas encore totalement comprendre, Kakashi. Et plus encore, des choses que je ne veux pas, que tu comprennes maintenant.

- Mais, papa ! s'exclama Kakashi en redressant son visage. Je veux aussi être utile. S'il te plait, dis-moi ce qu'il se passe pour que je puisse aider aussi !

- Kakashi, souria son père, fière devant la volonté du feu qui brillait déjà dans les yeux de son gamin. Tu tiens à ta cousine, n'est-ce pas ?

Kakashi fronça les sourcils, puis serra les poing avant de dévier son regard vers elle. Il prit une grande inspiration avant de hôcher timidement la tête.

- Et tu veux la proteger d'un monde dans lequel elle n'est pas prête à plonger. J'ai compris ça. Tu as un esprit d'analyse hors du commun pour ton âge.

Kakashi hocha de nouveau la tête, observant sa cousine qui essayait d'attraper l'oiseau dans le ciel. Son père attrapa document son menton pour faire pivoter son visage jusqu'à ce que qu'il soit en face du sien.

- Regarde moi, quand je te parle, dit doucement son père. Okami tiens à toi, et elle essaye de tout son coeur d'être à la hauteur pour avoir ton approbation. Elle t'admire et a besoin de ton soutien.

- Je sais ça, papa, s'empressa de dire Kakashi. Je ne voulais pas la faire pleurer quand j'ai dit ça. J'essayais juste de comprendre pourquoi oncle Mominoki a décidé de l'inscrire à l'Académie des ninja si jeune.

- Tu n'as pas besoin de le savoir pour le moment, répondit Sakumo avec severité. Je sais que tu es intelligent et que tu as déjà compris des choses que tu n'aurais du ni entendre, ni comprendre. Mais si je t'expliquais, là, tout de suite, ce qu'il en était...

Que ferais-tu ?

- J'irais frapper ceux qui voudraient lui faire du mal répondit Kakashi du tac au tac en croisant les bras.

- Et tes opposants, avec leurs propres convictions, penses-tu qu'ils te laisseraient impunis ? Penses-tu qu'ils ne reviendraient pas pour faire encore plus de mal ?

- S'il y en a qui oserait revenir, je mettrai au point une tactique de défense efficace et anticiperait leurs prochains coups pour leur tendre un piège, répondit Kakashi.

- C'est là que tu te trompes, mon fils. Certes tu es très intelligent, très fort et très tacticien pour ton jeune âge, bien que tu manque encore cruellement de modestie. Mais sais-tu en quoi tu es important pour Okami ?

La question fit réagir Kakashi, son regard se durcissant tandis qu'il fronçait les sourcils et plissait ses yeux en demi-lune. Il soutint le regard de son père, résolu à accueillir sa réponse. Le silence s'étira, entrecoupé par les rires d'Okami qui jouait un peu plus loin. Kakashi observait son père avec admiration, conscient de la sagesse et du respect qui émanaient de lui. Chaque mot que prononçait Sakumo était précieux pour le jeune garçon, qui buvait littéralement ses paroles, assoiffé de guidance et d'approbation.

- C'est à nous, vos aînés, de vous protéger, commença son père. Protéger ne se résume pas uniquement à se dresser contre les dangers. La véritable force réside dans la préservation des liens qui nous unissent.

Kakashi prit un moment pour assimiler les paroles pleines de sagesse de son père, puis acquiesça. Il s'était fourvoyé en pensant que protéger Okami impliquait forcément de se dresser contre les menaces qui pesaient sur elle. Si c'était aux aînés de proteger la prochaine génération des menaces à venir, son devoir à lui était, pour le moment, de préserver les liens qui les unissaient.

- Je vois, dit Kakashi. Dans ce cas, je m'en remets à toi, Papa.

Sakumo esquissa un léger sourire devant le sérieux de son fils et, dans un geste affectueux, lui ébouriffa les cheveux pour alléger l'atmosphère avant de poursuivre :

- J'ai une mission pour toi, Kakashi. Comme tu l'as sûrement deviné, je dois partir régler une affaire importante. Je sais que faire du baby-sitting n'est pas exactement ce que tu préfères, mais...

- C'est bon, je m'occuperai d'Okami jusqu'à ton retour, l'interrompit Kakashi. Merci pour ta confiance, papa. Je serai à la hauteur.

À cet instant, une bourrasque souleva légèrement les cheveux de Kakashi, laissant entrevoir sa détermination dans son regard. Pendant un bref moment, Sakumo resta figé, les yeux écarquillés et le souffle coupé par la vision de son fils. Il avait assimilé si vite cette leçon de vie. La maturité de Kakashi, la vitesse et la manière dont il avait saisi la responsabilité et s'était résigné à laisser la raison prévaloir, étaient déroutantes. Il n'est déjà plus un enfant..., pensa-t-il avec un amer mélange de fierté et de tristesse. Il te ressemble tellement.

Sakumo éclaircit sa voix avant de se redresser et porta ton regard à la tour Hokage.

- Je vais devoir y aller, dit-il en levant finalement son avant bras pour accueillir le faucon. Il y a de quoi préparer un bon repas à la maison. Tu trouveras le livre de recette à l'endroit habituel.

Okami eut à peine le temps de revenir en courant que Sakumo et le faucon disparurent dans un tourbillon de feuilles. Emerveillé, elle en attrapa quelques-unes avant de réaliser avec angoisse qu'elle était seule dans l'obscurité avec pour seule compagnie, son cousin qu'elle avait déçu.

Kakashi ne lui laissa pas le temps de ressasser de mauvais souvenirs. Il lui prit doucement la main et la caressa avec son pouce. Il savait ce geste réconfortant car même s'il ne l'admetterait jamais, il ressentait un apaisement lorsque son paternel effectuait ce même geste avec lui.

Contre toute attente, Okami éclata de nouveau en sanglots.

Incapable de comprendre ce qui clochait, Kakashi chercha son regard à travers les larmes. Il se sentit perdu, mais refusa de la laisser seule dans son chagrin. Après un instant de silence, il prit une grande respiration et, il l'attira contre lui. Les petites mains d'Okami s'accrochèrent aussitôt à son t-shirt, et elle enfouit son visage contre son épaule, continuant de pleurer à chaudes larme.

- Oye... dit Kakashi, figé. Je vais être trempé.

Kakashi resta silencieux un moment, sentant le poids des émotions d'Okami contre lui. Ne sachant que faire d'autre, il continua de l'étreindre, comme son père l'aurait fait.

Les secondes s'étirèrent. Finalement, tentant de camoufler son impatience, Kakashi murmura :

- Allez, arrête de pleurer.

Elle renifla, ses pleurs commençant à se calmer mais hoquetait encore ici et là. Kakashi relâcha légèrement son étreinte, juste assez pour lui permettre de respirer.

- Je suis nulle, gémit-elle faiblement.

- Tu n'es pas nulle, dit Kakashi en secouant la tête, une ombre de frustration dans son regard. Si quelqu'un est idiot ici, c'est moi.

Il leva les yeux vers le ciel, fixant la lune brillante au-dessus d'eux.

- Mais, papa dit toujours que... ce n'est pas l'erreur qui compte, mais ce qu'on en fait après.

Les mots résonnèrent tout aussi bien dans l'esprit d'Okami que de Kakashi.

Elle se redressa légèrement, essuyant ses yeux du revers de la main, puis regarda timidement son cousin. Malgré ses joues encore humides, Kakashi put voir un faible sourire se dessiner sur son visage.

- On rentre chez moi ? proposa-t-il avec douceur. Papa est parti accomplir son devoir de ninja, et il nous a confié une mission à nous aussi : préparer le dîner. Tu es prête à relever ce défi ?

Okami essuya ses dernières larmes et hocha la tête avec résolution. Elle allait accomplir sa mission avec brio, coûte que coûte !

*

- Dans ce cas, nous partirons rendre visite au chef La Shurin. Si Hokage-sama nous l'autorise, en tant que chefs de clan, nous prendrons la route dès demain matin avec mon épouse, déclara Mominoki devant l'assemblée. Konoha a toujours su protéger la Shinchu de la Shurin, et il est de notre devoir d'apaiser les tensions au sein de notre clan afin d'empêcher toute répercussion sur Konoha.

Mominoki posa un main sur son cœur, geste qui fut imité par les autres membres du clan Shinrin ici présents.

- Pour les liens qui nous unissent, dirent-il à l'unisson.

Si Sakumo eut un mauvais pressentiment quant à l'expression qu'arborait Danzo, il n'en dit rien.

*

Voilà le cinquième chapitre !
Je serais ravie de lire vos avis et analyses et comme d'habitude les votes sont les bienvenus :)

Bien à vous,
Sweetysamaa

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