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Chapitre 20 : La fin

Je me tournai et me retournai dans tous les sens. Je n'arrivai pas à trouver le sommeil. J'étais sans doute stressé à l'idée de rencontrer M Lejuge. Je n'avais jamais réellement pris de rendez-vous avec lui.

Mon pied en dehors de la couette, je râlais. Plus j'etais, plus je râlais et plus je râlais plus je m'énervais. C'était une boucle sans fin.

Quand j'arrivai à trouver une position confortable, deux minutes plus tard, mon corps me forçait à me tourner.

Je devais dormir.

L'agacement montait, je commençais à avoir de plus en plus chaud.

Je craquai.

Je jetai ma couette sur le côté et me levai. Je partis ensuite en direction du mur et ouvris la fenêtre et la porte. Tans pis si les insectes finissaient par entrer.

Je me recouchai et commençai à respirer calmement. Ce n'était pas en m'énervant que j'y arriverai le mieux.

J'inspirai puis expirai doucement au rythme le plus lent possible. J'essayais de ralentir le battement de mon cœur.

Je devais faire le vide dans ma tête.

A peine avais-je pensai cette phrase que tous un tas de pensées inutiles m'assaillaient le cerveau.

Je ne devais y résister, je ne devais rien penser.

J'hurlai d'énervement et d'épuisement. Je n'arrivai pas à m'endormir. Dire que cela faisait déjà plusieurs heures que je me tournai et me retournai dans toutes les positions imaginable et inimaginable.

Je finis tous de même par vider ma tête, à sentir le vide dans ma tête. A me sentir attiré vers le sommeil.

Mes yeux se relâchèrent doucement, ma bouche s'ouvrit et ma tête se détendu ainsi que mes muscles.

Je finis par m'endormir.

*

Je me reveillai le lendemain en pleine forme. J'avais passé une très bonne nuit de sommeil. Je devais désormais me préparer à aller voir M Lejuge. Je le sentais cela allait être aujourd'hui que tous se terminerai.

Je buvai ma tasse de café, tout en essayant de me détendre. Je ne devais pas penser à ce que le juge m'avait fait subir mais plutôt que ce n'était qu'un humain comme les autres et qu'il était comme moi, qu'il avait des sentiments, une vie.

Je me levai et pris mon sac. A l'intérieur, il y avait toutes mes notes. La veille, dans la soirée, j'avais passé de nombreuses heures à écrire un compte rendu de ce que m'avait dit Pascal. Sur ces papiers, j'avais écrit qui avait tué Karl II. Je le savais déjà mais je devais savoir si un innoncent avait été condamné à sa place.

Mon plan était simple, je devais d'abord demander au juge de me donner les dossiers, puis je lui expliquerai comment et qui était le meurtrier et enfin je ferrai ma valise pour me casser loin de là.

Une fois que mon esprit fut bien rassuré, je sortis dehors.

Dans ma main droite, la clef de ma voiture. Je l'ouvris, attachai la clef dans le contact et démarrai celui-ci.

Ma caisse démarra avec un drôle de bruit, signe qu'elle était bien vieille.

J'appuyai sur la pédale d'accélération, tout en changeant de vitesse. Je tournai ensuite le volant à droite puis à gauche.

Je savais déjà là où je devais aller, je voulais prendre le bateau de croisière qui partirait dans deux jours. Puis je descendrai à l'escale qui était à Yuna, là-bas, je récupérai les clefs de la maison que j'ai loué.

Je freinai brusquement, un connard venait de me couper la route.

- Dégage connard ! hurlai-je.

Il me vut et me fit un doigt.

Je rouspétai et lui répondis la même chose en retour.

Il prit sa route et je pus continuer.

Ce salaud m'avait coupé dans ma pensée. Je soufflai puis repris ma réflexion.

Avant de partir, il me restait donc à finir l'enquête, ce qui ne serait qu'une question de quelques heures, je devais également appeler mon meilleur ami, Grégoire, ce qui serait sans doute la tâche la plus dur.

Je devais sans doute le faire dès après en.

Je repirai péniblement et me décidai à chercher son numéro dans mes contacts.

Je cliquais dessus et attendis qu'il réponde.

- Allo ? dit-il.

- Oui, c'est moi. Je voulais te dire quelque chose, dis-je.

Je ne pus retenir une larme qui glissa le long de ma joue. Je savais que prononcer cette phrase que je répétai depuis plusieurs jours aller être compliqué. J'avais partagé tellement de chose avec lui, des anniversaires, des fêtes, des moments à deux, des fous rires. On avait tous vécu ensemble.

- Je t'écoute.

- Je...je, une nouvelle larme coula sur ma joue, je vais partir.

- Et ?

- Je vais devoir tout quitter, ma vie d'avant, tous mes amis, toi.

- Ah..., dit-il en baissant la voix. Il venait de comprendre.

Je ne pus retenir mes larmes plus longtemps et elles coulaient tellement vite que mon visage fut entièrement inondé.

- Mais dis moi Karine, pouquoi fais-tu cela ?

- Je...je ne peux pas te l'expliquer.

- On pourra se revoir avant que tu ne partes ?

- Non.

Cela en était trop, je pleurai à flot.

Je l'entendais qui lâcher un sanglot.

Je savais qu'on avait eu entre nous plus que de l'amitié mais aucun de nous deux n'avait voulu l'admettre.

- Je...je..., dit-il.

- Adieu, je suis désolé !

Et je raccrochai mettant ainsi fin au déluge qui se déroulait sur mes joues.

Je m'essuyai les yeux et continuai ma route. Cette discussion avait été des plus compliqué. Je ne devais pas me laisser influencé par elle.

*

J'arrivai au tribunal une dizaine de minutes plus tard. J'avais les yeux rougis par les larmes qui étaient resurgi pendant le reste du voyage.

Je montai les hautes marches et passais la grande porte.

J'arrivai dans une gigantesque pièce avec un escalier en colimaçon au milieu. Dessous était d'ailleurs installé l'accueil.

Un homme d'une trentaine d'années avec un visage souriant m'accueillia.

- Bonjour madame, comment puis-je vous aider ?

Je me remis une mèche rebelle derrière mon oreille puis dis :

- J'ai rendez-vous avec M Lejuge.

- Vous êtes ?

- Mme Strogford.

- Karine Strogford ?

- Oui, c'est bien moi.

- Très bien ! Il vous attend dans son bureau. Il se situe au fond du couloir.

Je remerciai l'homme puis je partis en direction du fameux bureau.

Mon cœur tambourinait dans ma poitrine. J'avais peur, j'étais stressé. Allait-il me rabaisser comme à chaque fois ?

Mon corps commença à trembler. Mes jambes bougaient toute seule. Je ne savais pas quoi faire. J'approchai ma main de sa porte et frappai.

Il répondit instantanément en ouvrant la porte.

- Ah, Mme Strogford, je vous attendais entrer.

Son attitude était étrange, pourquoi abordait-il un sourire comme celui-ci ?

Je pénétrai dans la pièce et me rendis compte que son bureau était vraiment banale. Il n'y avait qu'un grand bureau en chêne et une chaise en bois avec un coussin en velours d'un rouge éclatant.

Je m'assis sur la chaise et demandai :

- Avez-vous les dossiers ?

- Oui, ils sont juste là.

Il me montra du doigts un petit dossier qui comportait seulement quelques feuilles.

- Merci, je vais les lire et je vous dirai ensuite qui a tué Karl II.

- Je vous attends.

Je pris le dossier et l'ouvris. J'en tirai un vieu document et lus :

"Suite aux nombreux éléments que j'ai récolté de cette affaire. Je peux affirmer qu'Aquadic est complice dans le meurtre de Karl.
Il a tout d'abord disparu de toute la soirée. Il n'a d'ailleurs pas su expliquer sa disparition. Ce qui le rend très suspect."

Je ne lus pas plus loin. Je savais déjà que ce n'était pas ce document qui m'intéresser.

J'en pris un autre et lus :

" Cher inspecteur,

Veuillez pardonner mon imprudence de m'être trompé sur le meurtrier que je vous ai cité tout à l'heure quand je suis venu. Grâce à vous, j'ai pu ouvrir les yeux et replonger dans les notes de l'affaire.
Après avoir bien approfondie mes recherches, j'en viens à la conclusion que Mme Lomberdois aurait commis ce meurtre. Tous les indices convergent vers cette même personne. Par exemple, elle était dans la région le jour du meurtre, elle a également organisé une fausse mort. Elle détruit la Florida. Voici donc la personne que vous devriez condamner à mort. Ces complices sont le directeur du centre de soin et son infirmière. Ils ont caché à Karl que sa femme était toujours en vie.
De plus, j'aimerai vous informer que vu que j'ai résolu cette enquête, j'ai décidé de quitter la ville, ce pays. Je vous demande de ne pas suivre ma trace, de ne pas essayer de me retrouver. Je ne peux vous dire où je pars car je ne veux plus vivre cette vie. Sans doute à l'heure où vous lirez cette lettre, je serai partis de chez moi, j'aurai sans doute déjà disparu."

Voici enfin quelques choses qui m'intéresser. Je pris un autre document et lus :

"Suite au raport de l'inspecteur Renard, la cours d'assise royale condamne, Aquadic premier à la peine de mort pour avoir été complice dans l'assassinat de son frère Karl II. A ce jour, l'inspecteur chargé de l'affaire n'est jamais réapparu et la cours d'assise royale suspecte Aquadic premier, de l'avoir éliminé ou acheter son silence.

C'est ainsi..."

La suite n'était pas des plus intéressante. Je pris le dernier papiers ou il y avait écrit que quelques lignes et lus :

"Mme Lomberdois Romane a été condamné à mort pour avoir été complice dans l'assassinat de Karl II, son époux."

Je refermai le dossier brusquement, je venais d'apprendre que Mlle Lomberdois avait été condamné à mort pour rien qu'elle avait été innoncente, tout ça à cause d'une lettre.

- Alors ? me demanda le juge. Qui est le meurtrier selon vous ?

- Sa sœur.

- Sa sœur ? Comment ça ? Karl II n'avait pas de sœur !

- Je vois bien que l'histoire de notre pays ne vous a pas été très bien enseigné.

- Expliquez-vous !

- Très bien, je vais la faire rapide. Karl II avait une sœur caché, suite à l'une de ses crises, il l'a découvert et la libéré. Elle a voulu se venger. Elle a pris le plus innoncent de ses frères et la missioné de l'aider à entrer dans le château. C'est ainsi qu'elle a tué Karl et le reste de ses frères.

- Et qui a tiré sur Mme Lomberdois ?

- Aquadic, il était présent au mariage. Mme Lomberdois a été condamné à mort alors qu'elle était innoncente.

- Très bien, vous pouvez disposer.

Je me levai le sourire aux lèvres. J'avais enfin terminé cette enquête.

Je sortis du tribunal avec un vide dans ma tête. J'allais enfin pouvoir préparer mon départ et me casser de là.

Je ne pouvais pas dire au revoir à tous le monde. Je devais être seul pour partir ou je me connaissai, je n'y arriverai pas.

*

Une semaine plus tard, mes valises en main. J'attendais sur le quai. Je pouvais embarquer mais je ne savais pas ce que j'attendais.

J'étais peu être entrain de saluer ma ville où j'avais vécu. Où entrain de dire adieu à mes parents qui étaient mort ici.

- Que tous les passagers montent à bord. Le bateau part bientôt ! hurla le capitaine.

Je me levai, je tirai ma valise derrière moi et montai sur le pont.

Un homme controla mon billet et me laissa monter.

Arrivé sur le pont, je partis à ma cabine et posai mes affaires. J'en ressortis. Je voulais être la pour voir le départ.

De retour sur le pont, je voyais la foule qu'il avait.

Je me faufilai entre les gens et arrivai jusqu'à la rambarde. Je pouvais enfin pleurer. J'allai me laisser sangloter que quelqu'un me tapota l'épaule.

Je me retournai près à lui dire deux mots. Je fis volte face à Grégoire, mon meilleur ami.

- Que fais-tu la ?

- Je...je...

- Je suis désolé mais...

Il ne me laissa pas terminer ma phrase et posa ses lèvres sur les miennes. Il m'embrassa.

Les yeux d'abord grand ouverts, surprise. Puis je lui entourai mes bras et lui rendis son baiser.

Je l'avais tellement attendu ce moment.

Au moins, je ne serai plus seule pour reconstruire ma nouvelle vie. Je pourrai être avec Grégoire.

La personne qui comptait le plus pour moi et qui le compte encore plus désormais.

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