
Chapitre 14 : Le dernier témoin
Depuis que j'étais revenu de l'interrogatoire au centre de soin, j'étais perdu. Je ne savais plus quoi faire pour faire avancer l'enquête.
Quelques jours plus tôt, j'avais pourtant eu l'impression de toucher le bout mais je ne faisais plus que m'enfoncer.
Je savais qu'Aquadic était le complice mais qui était le meurtrier ? Je n'arrivai pas à mettre la main sur la solution de cette affaire, j'avais l'impression encore qu'elle était juste à côté de moi et que je l'ignorais.
J'étais allongé dans mon lit, me remuant toutes ces questions et ces pensées en boucle. Il devait déjà être midi et je n'avais pas eu le courage de me lever.
Pourquoi ?
J'étais lassé...
De quoi ?
Pas la moindre idée.
J'allais finir pas trouver le sommeil qu'on frappa à la porte.
Et merde.
Je pris mon courage et ma détermination à deux mains et partis ouvrir.
Devant moi, se tenait un homme, portant un tee-shirt blanc et un pantalon bleu marine. Il avait les cheveux courts écartés en deux côtés distint par une raie qui les séparait au milieu, il avait également une barbe très mal rasé et il souriait.
- Euh...ce connaît-on ? Je vous ai déjà vu quelques part ? dis-je un peu confus.
- Absolument pas ! s'écria l'homme.
Je pris ma tête entre mes deux mains, j'avais mal à la tête. Je donnai sans doute l'impression d'avoir encore la tête dans le coussin.
- Mais que faites-vous chez moi ?
- Je vous connais mais vous ne me connaissez pas ! continua-t-il sans répondre à ma question.
OK, ça devait être un fou.
J'allais tiré la porte qui il s'écria :
- Ne fermez pas !
J'entendu immédiatement son petite accent qui faisait rouler les "r".
- Que me voulez-vous alors ?
- Je me présente, je suis Richard Defourmik, je suis un grand fan de vos travaux.
- Et ?
Je ne voyais absolument pas où il voulait en venir.
- J'ai entendu parler de votre enquête sur la mort de Karl, le dernier roi de Florida.
- Et alors ?
- J'aimerai vous apportez quelques pistes.
- Lequelles ?
- Selon moi, dans les personnes que vous avez interrogé ne serait pas capable de réaliser un tel meurtre. Je vous conseille donc de...euh...
- Monsieur Richard, c'est bien gentil mais je suis l'inspecteur chargé de cette enquête et je n'ai pas besoin de votre aide.
- Vous avez bien tort. Si vous avez tort sur le coupable, ne venez pas vous plaindre après !
Il tourna les talons et partit sans doute vexé.
Je fermai la porte et répartis au lit. Je devais faire un point dans ma tête pour voir si je n'avais pas oublié un détail.
Je me tournai et fermai les yeux, la réflexion était partie.
*
J'étais assis devant un bureau. J'attendais qu'il arrive. J'étais partie au poste de police pour pouvoir m'entretenir avec l'inspecteur général.
La pièce était toute petite, il y avait un bureau deux chaises, et deux fenêtres en face.
Je patientais déjà depuis plusieurs minutes, depuis que l'officier de police m'avait installé.
Soudain la porte, qui se tenait derrière moi, s'ouvrit sur deux hommes.
- Bien sûr, mettait ça dans le dossier, dit l'inspecteur.
- Vous êtes sur ? lui demanda l'homme qui devait sans doute être un officier.
- Ne me faites pas plus attendre.
Il referma la porte, se tourna vers moi et dit :
- Je suis navré M Renard, je n'ai été informé de votre présence qu'il n'y a deux minutes.
- Ce n'est pas grave.
Il s'installa en face de moi et dit :
- Alors pourquoi vouliez-vous me voir ?
- Je n'arrive plus !
- Plus quoi ?
- Je n'arrive plus à faire avancer l'affaire, je ne sais plus quoi faire...
- Vous avez déjà interrogé Mme Lomberdois ?
- Oui.
- Alors qu'est-ce que vous en avez appris ?
- Qu'elle n'a rien à voir avec cette enquête !
- Laissée moi réfléchir quelques instants.
Il se tut et se plongea dans ses pensées.
Quelques minutes plus tard, il dit :
- Avez-vous rendu visite au frère du roi ?
- Non...
- Et bien voici ce qu'il vous reste à faire...
- Mais je ne sais même pas où il habite.
- Il gère la tanière des quatre Myribillias, elle se situe à la lisière de la forêt Myribillia, elle est sur le bord de la route pour les pauses.
- Très bien, je mis rend tout de suite.
Je me levai remercier l'inspecteur et sortis de la pièce.
*
La voiture se tordait dans tous les sens. J'étais assis à l'arrière et me connais à l'une des parois de celle-ci à chaque bosse que le véhicule prenait.
Cela faisait déjà plusieurs heures que j'avais pris la route. J'espérai juste arriver avant que la taverne ne ferme. La plupart du temps ce genre de lieu, reste ouvert tout la nuit.
Soudain le véhicule s'arrêta et on m'ouvrir la porte. Ce n'était pas le même conducteur que la dernière fois, c'est un tout autre homme, il était blond et avait les cheveux rasés de près.
- Nous sommes arrivé monsieur.
- Merci...euh...
- Paul.
- Merci Paul, vous m'attendez ?
- Bien sûr, revenez vite, je dois faire attention.
- Pourquoi ?
- Je suis le nouveau et je n'ai pas envie de me faire taper sur les doigts.
- Très bien.
Je sortis de la voiture et vut qu'en face de moi, il y avait une grande bâtisse en bois et en pierre. Elle devait faire deux étages et elle devait prendre la place de six maisons collé les uns aux autres.
A l'intérieur l'ambiance était sombre et tenre. Il y avait des tables éparpillés un peu partout dans la salle. Je pouvais également apercevoir quelques clients qui étaient venu déjeuner et passer la nuit.
Je me dirigeai vers une sorte de comptoir et attendu qu'un serveur vienne m'accueillir.
Un serveur sortit de la cuisine et me vut. Il vint dans ma direction et dit :
- Que puis-je faire pour vous ?
- J'aimerai parler au directeur de l'établissement un certain Dorgan.
- Hum...euh...je vais voir s'il est disponible.
Il répartit de là où il était venu.
J'attendus, j'attendus, j'attendus encore, il ne revenait toujours pas.
Soudain, il ressortit et revint me voir.
- C'est bon, suivez-moi.
Il m'amena à l'étage, je passai devant nombreuses portes, jusqu'à ce qu'il m'arrête devant une porte différent des autres.
- Un conseil, me dit-il, ne l'appeler jamais Dorgan mais M Luistyi.
Il m'ouvrit la porte et le poussa à l'intérieur, avant de la refermer.
Je le trouvai face à une petite pièce, une chambre de cette auberge transformé en bureau. Au milieu de la pièce avait été installé un grand tapis blanc sur lequelle reposait un bureau en miteux état et deux chaise dans le même aspect que le bureau. Au fond de la salle, il y avait deux immense fenêtre refermait pas un lourd et épais rideau noir.
M Luistyi était entrain de regarder par l'une de ses fenêtres quand il entendit la porte se refermait, il n'avait pas de sourire au visage.
Il était une copie conforme de son frère, une longue barbe blanche descendait jusqu'à sa pointrine, ces cheveux, eux aussi blancs, descendaient jusqu'aux épaules, tandis que ces yeux brun était perillant de saveur. Son visage n'exprimait que l'énervement d'avoir été dérangé.
- Vous vouliez me voir monsieur ? demanda-t-il d'une voix douce et calme.
- Je me présente, je suis l'inspecteur Renard.
- Assiez-vous inspecteur, me dit-il en me présentant la chaise qui de tenait devant moi.
J'exécutai sa proposition et lui fit de même.
- Très bien, maintenant que nous sommes bien installés, je vais pouvoir vous posez mes questions avant que vous m'assaiez des vôtres.
Un lourd silence suivit ses paroles.
- Alors inspecteur pourquoi vouliez-vous me voir ?
- Je venais pour vous poser quelques questions au sujet de l'assassinat du dernier roi de Florida.
- Ah, je vois. Savez-vous pourquoi je ne parle plus à ces gens là ?
- Votre frère, vous a pris votre place.
- Non ! Vous osez venir me voir et vous ne connaissez même pas la vrai histoire. Pff ! Saviez-vous que Karl est venu me voir pour la même raison que la vôtre ?
- Non !
- C'est bien dommage car ce jeune homme, que je n'ai eu le droit de voir que quelques fois, a le toupet de se mettre dans des affaires les plus dangereuse.
- Qu'est-ce que vous essayer de me dire ?
- Ce n'est pas moi le professionnel ici, à vous de faire votre travail inspecteur ! J'espère tout de même que vous me croyez capable de commetre un crime ?
- Je ne puis-je le savoir si vous ne répondez à mes questions.
Il éclata de rire.
- Non mais allez-y, je ne vois pas ce qui vous en empêche !
- J'aimerai savoir ce qui c'est passé pour que vous perdiez le trône et que vous finissez déchu du royaume ?
- Je n'ais pas perdu le trône !
- Et ?
Un silence suivit.
- Il y 35 ans, nous avons été attaqué par la Largonne, comme chaque guerre, il y a des risques pour ceux qui y participe. Mon père y est aller et il n'en ai jamais revenu. Mon frère étant exilé par mon père, j'étais le seul à gouverner le trône.
Il marqua une pause pour essuyer une larme qu'à coulait le long de sa joue.
- J'ai du moi même participer à la guerre. Mon père était désormais mort, il y un mois, que l'ennemie attaqua le château. Ils m'ont tous pris, ma femme, mes enfants et mes amis. Tous morts. Cette semaine avait été douloureuse, car j'ai dû tous les enterrer dignement.
Nouvelle pause. Il ravala ses larmes.
- J'ai bien sûr demandé de l'aide à mon frère. Il a mis huit ans à répondre, huit longues années de guerre. Quand il a enfin récupéré le trône, il a gagné la guerre et il a signé un pacte de paix. Il m'a ensuite déchu du royaume pour que je ne revienne pas tout révélé.
Il s'arrêta et éclata en sanglots. Il n'arrivait plus à se contenir.
- Savez-vous quelquonques informations sur l'incendie de la forêt Myribilla ?
- Il y a 10 ans, j'étais dans ma petite maison, quand j'ai senti une odeur de brûlé. J'ai du de nouveau tous fuir.
- Qui la provoqué ?
- Mon frère.
- Vous en êtes sur ?
- Certain !
- Pourquoi a-t-il fait une chose pareille ?
- Pour ne plus à avoir à surveiller que je casse son honneur.
- Très bien, je vous remercie pour le temps que vous m'avez consacré.
Je me levai de ma chaise et lui tendu la main.
- Au revoir.
Il me serra la main et me dit :
- Au revoir.
Je sortis de la salle.
*
Dans le voyage du retour, je réfléchissais à ce que cet homme m'avait raconté. Il ne pouvait pas être le coupable.
Je le voyais à ces sentiments.
Mais si ce n'était pas lui qui aurait pu causer le meurtre de Karl ?
Je n'arrivai pas à trouver de réponse à cette question.
Aquadic était le complice de B, mais qui était B ?
Si je me refesai la scène ; Aquadic veut se venger de son frère et il demande à B de la tuer.
OK, ça fonctionne assez bien mais alors quel rapport avec le désordre dans la chambre de Karl ?
Une petite voix dans ma tête me dit que ce n'est qu'une mise en scène pour me tromper. Elle me dit également qu'Aquadic est le coupable et que je ne dois pas chercher plus loin.
Pourtant, je sens qu'il y avait quelqu'un d'autre.
- Raaahhh !!! hurlai-je.
Je n'arrivai pas à me débarrasser de toutes ces pensées qui me prenaient la tête depuis plusieurs jours.
Je devais penser à quelque chose de positif.
Un livre que j'ai lu il n'y a pas longtemps...
Mais si Aquadic...
- Stop !!!!
Je me tenais la tête entre mes mains. Je sentais cette limite de mon corps arriver.
Je savais désormais qu'il fallait que je mettes un point finale avec cette histoire. Demain, j'irai voir l'inspecteur général et lui rendrai mon rapport sur lequel, Aquadic sera le coupable de cette affaire. Une fois cette acte fait, je partirai loin et changerai de continent quitte à tous perdre.
Une fois toutes ces pensées balayaient je pus enfin trouver du repos.
Je sentis le sommeil qui s'était absenter toutes mes nuits arriver.
Ma tête contre la paroi, un sourire aux lèvres, j'attendais patiemment le lendemain pour en finir avec cette sale affaire.
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