Le lendemain, je me reveillai avec un sourire aux lèvres. La veille, j'avais réussi à envoyer des convocations à différentes personnes qui étaient les suivantes ; Léandre, Aquadic, Paula, Clarisse, Crimon, Mme Lindo, Arthur et Coltef.

Je n'avais pas prévu de tous les interroger dans la journée mais je comptais en faire le plus possible.

Je m'assis comme chaque matin à ma table et me mis à relire mes notes.

J'en venais à la conclusion que Karl avait été tué dans le milieu de la nuit, qu'il s'était peu être bagarré avec X dans sa chambre, que X l'avait tué et qu'il avait du le transporter jusqu'à la salle du trône, et alors X aurait tirer au hasard sur Karl. Ma théorie était possible mais il restait pas mal de zones d'ombres comme pourquoi les servants m'affirmaient qu'ils l'avaient vu se lever, que personne n'est entendu de bruit et que...

Je venais de me souvenir de la lettre que j'avais trouvé dans la chambre de Karl.

Je me précipitai dans mon anoraque et fut stupéfait qu'elle avait disparu. On me l'avait prise au château, impossible que je l'ai perdu.

Je verifiai quand même la poche de mon blouson et que ne fus pas ma surprise de voir que celle-ci comportait un trou immense.

Merde !

Je devais à tous prix la retrouver.

J'allais me pencher pour chercher sous un meuble qu'on toqua à la porte.

Je me relevai et partis ouvrir.

- Ah, entrez Léandre.

- Vous vouliez me voir n'est-ce pas ?

- Euh...oui, installez-vous là.

Léandre suivit mes instructions et je partis chercher un carnet. J'étais prêt pour l'interroger.

Voici ce qu'il se déroula durant ce témoignage :

- Moi : Bonjour monsieur, je vous ai appelé ici pour vous interroger sur la mort de votre frère.

- Léandre : Euh...oui, bien sûr !

- Moi : Où étiez-vous le soir du meurtre ?

- Léandre : Aquadic et moi venions tous juste de terminer notre réunion avec Arthur pour régler quelques détails sur Mohgsbourg. Puis nous sommes partis dîner. Durant ce dîner, si je me souviens bien nous avons beaucoup parlé. Je ne sais plus de quoi mais nous avons parlé. Quand mon repas fut terminé, je suis partie me coucher tandis qu'Aquadic est partis raccompagner Arthur à sa chambre. C'est quand je suis passé devant la salle du trône que j'ai vu quelqu'un tirer sur Karl. Je me suis alors précipité sur mon frère. Je suis resté à son chevet jusqu'à l'arrivée de l'inspecteur général. Je ai d'ailleurs demandé à ce qu'on appelle Aquadic mais ce que j'ai trouvé de bizarre, c'est que personne ne l'a trouvé.

- Moi : Ah bon, et vous l'avez revu depuis ?

- Léandre : Bien sur, il est réapparu dès le lendemain comme un ange et tous c'est passé à merveille. Ce que j'ai trouvé encore plus bizarre fut qu'il n'est pas pleuré la mort de Karl alors qui l'adorait. Si j'étais vous, je me mefirai de lui.

- Moi : Vous avez pu voir si Karl était encore vivant quand vous l'avez vu ?

- Léandre : Il était encore conscient, mais il perdait beaucoup de sang. Ce qui m'a fait le plus de mal, c'est que j'ai été incapable de faire quelque chose. J'étais perdu.

- Moi : Très bien merci, j'en ai fini avec vous.

Il se leva et je lui serrai la main. Je lui ouvris ensuite la porte et il partit.

Ensuite vint Arthur, il avait l'air complètement raplapla. Il n'avait pas du dormir beaucoup ces derniers temps.

Voici comment ce passa cet interrogatoire :

- Moi : Bonjour Arthur, vous pouvez vous assoir. Pourriez-vous me raconter où vous étiez lors de la nuit du meurtre de Karl ?

- Arthur : Léandre, Aquadic et moi finîmes notre réunion, puis nous mangeâmes. Rien d'alertant ne se déroula durant cette soirée. Je n'ai su qu'au milieu de la nuit que Karl avait été assassiné. Je ne vois donc en quoi puis-je vous aider ?

- Moi : Simple mesure. Enfin bref, je veux savoir ce qui s'est passé après le dîner ?

- Arthur : Rien.

- Moi : Qui vous a raccompagné ?

- Arthur : Mais enfin inspecteur, j'ai le droit à une vie privé. Non ?

- Moi : ...

- Arthur : ...

- Moi : Si, vous avez raison. Mais Léandre affirme que vous avez été raccompagné par Aquadic. Combien de temps êtes-vous resté ensemble ? Quand est-il partit ?

- Arthur : Vous devriez vous méfier de ce qu'on vous raconte, les gens ne sont plus fiable de nos jours.

- Moi : ...

- Arthur : Ne faites pas cette tête.

- Moi : ...

- Arthur : Bon d'accord, je vais vous le dire. Aquadic m'a bien raccompagné et est partit directement après. Je ne l'ai pas revu jusqu'au lendemain.

- Moi : Saviez-vous qu'il a disparu de la nuit ? Que c'est ne c'est notre suspect le plus plausible d'être le coupable ?

- Arthur : ...

- Moi : Il va donc falloir vous montrer plus convaincant !

- Arthur : C'est vrai que j'ai trouvé son attitude très étrange durant cette soirée. Je ne le vois pas commettre un tel crime. Ce qu'il m'a raconté en me raccompagnant était des preuves cruciales pour...

- Moi : De quoi vous a-t-il parlé ?

- Arthur : Hé...doucement ! Je pourrai bien me taire !

- Moi : ...

- Arthur : Très bien ! Il m'a dit que son frère avait su ce montrer juste avec lui et qu'il avait eu une excellente idée pour le royaume que cela mettrait fin à cette guerre interminable.

- Moi : En quoi cela affirme des preuves ?

- Arthur : ...

- Moi : ...

- Arthur : ...

- Moi : Très bien, je ne vous trouve pas très convaincant et très enthousiasme. Je ne retiendrai pas que du positif. C'est bon, vous pouvez-vous lever et y aller.

Il se leva, sans dire un mot. Il ne se retourna pas, ne me regarda pas. Il avança droit vers la porte, l'ouvrir et sortit.

Je reçut ensuite la visite de Crimon pour l'interrogatoire, il se déroula ainsi :

- Moi : Enchanté Crimon, vous pouvez vous assoir, nous allons pouvoir commencer.

- Crimon : Je vous remercie de m'interroger, cela mets ma contribution et je veux à tous prix attraper celui qui décimé la famille royale depuis plusieurs semaines.

- Moi : Parce que il n'y a pas qu'eu que Karl qui est décédé ?

- Crimon : On ne vous a donc rien dit !

- Moi : ...

- Crimon : Je ne sais pas si vous avez été informé du meurtre de Mlle Lomberdois, l'épouse de Karl, d'une grande partie de ses frères. D'ailleur, j'ai du organiser l'enterrement du roi, de la reine et du fils aîné de Karl.

- Moi : Mais eux ils sont mort naturellement !

- Crimon : Pour le roi et son fils aîné, aucun doute, ils sont mort durant la guerre. Mais ce qui est de la reine, elle est morte dans des circonstances qui laisse penser à un suicide mais la plupart des enquêteurs qui se sont penché sur cette affaire, affirme qu'il y a quelque chose qui ne vas pas.

- Moi : Et pour leur enterrement rien de suspect ?

- Crimon : Justement, j'allais vous en parler. J'ai trouvé que Karl avait une attitude étrange. Il a fait une cérémonie à bras fermé. Il a ainsi ordonné de ne faire venir qu'Aquadic, Léandre et ...Arthur !!!

- Moi : ...

- Crimon : Le prince de Largonne, nos ennemis jurés !

- Moi : Pensez-vous qu'Aquadic aurait pu en vouloir autant à son frère pour le tuer ?

- Crimon : Je ne sais pas. Avec Aquadic c'est plus compliqué.

- Moi : Pourquoi ?

- Crimon : En même temps, il aime Karl et de l'autre, il affirme que celui-ci n'est qu'un sagouin.

- Moi : Je vous remercie pour votre témoignage.

- Crimon : Ce fut avec plaisir !

Et il partit.

Vint ensuite Clarisse, que l'on m'avait décrit comme quelqu'un d'insurportable. La discussion se déroula ainsi :

- Moi : Bonjour Mlle Rachin.

- Clarisse : Je vous remercie, vous êtes la seule personne qui a réussi à m'appeller ainsi.

- Moi : ...

- Clarisse : Ce n'est pas grave, allez-y !

- Moi : Bon, très bien. Je vais vous demander si vous avez remarqué une attitude du roi étrange ces derniers jours ?

- Clarisse : Vous savez, je ne suis là que depuis une semaine et je n'ai pas eu le temps de voir une attitude suspect...

- Moi : Ce n'est pas gra...

- Clarise : Attendez !!!

- Moi : ...

- Clarisse : ...

- Moi : ...

- Clarisse : Je crois que LE MEURTRIER en est voulu à Karl pour la destruction de la Florida.

- Moi : Vous pensez à quelqu'un en particulier ?

- Clarisse : C'EST bien compliqué !!!

- Moi : Pourquoi ?

- Clarisse : Et vous vous pensez à quelqu'un en particulier ?

- Moi : Pour le moment, tous les points convergent vers une seule personne ; Aquadic.

- Clarisse : AQUADIC !!! Impossible ! Je ne pense pas une seule seconde qu'il est pu faire une telle chose à son frère !

- Moi : Pourquoi ?

- Clarisse : Il est si joyeux avec son frère, ils avaient l'air de bien s'apprécier.

- Moi : D'après Léandre, il n'a pas lâché une larme à la mort de Karl. Est-ce vrai ?

- Clarisse : Cela lui a fait un choc certes mais Aquadic n'a jamais été très sentimentale, c'est sans doute le fils du roi le plus sensible à mes yeux. Enfin mes suppositions se basent sur des témoignages d'autres servantes du palais.

- Moi : Très bien, j'ai bien pris en note toute vos déclarations, je vous remercie Mlle Rachin, vous pouvez y aller !

- Clarisse : Il n'y a pas de quoi, si vous avez besoin d'aide dites le moi !

Et elle quitta la salle. Vint en suite le tour se Paula.

- Moi : Bonjour à vous mademoiselle.

- Paula : Vous pouvez m'appeler Paula.

- Moi : Très bien, donc, Paula. Je voulais vous dire si vous avez vu quelque chose d'anormal dans le comportement de Karl durant ces derniers mois ?

- Paula : Oui, il avait l'air très perturbé par le meurtre de Romane. Il en était très préoccupé. Il n'arrivait pas à mettre la main sur le coupable.

- Moi : Vous qui connaisez si bien cette famille royale, pourriez-vous me dire si Aquadic est, selon vous, suspect ?

- Paula : Qui ?

- Moi : ...

- Paula : Impossible !

- Moi : ...

- Paula : Je ne connaissais pas si bien que ça ses frères mais à mon goût, il ne serait jamais capable de tuer Karl, il lui en a tant offert.

- Moi : Vous ne pensez donc pas qu'Aquadic aurait commis une telle chose ?

- Paula : Exact ! Cela me semble tout à fait impossible !

- Moi : Je vais maintenant, si vous me le permettez, vous poser une question délicate.

- Paula : Allez-y !

- Moi : Aimiez-vous Karl ? Avez-vous pleurer sa mort ?

- Paula : Vous dire que je ne l'aimai point, serait vous mentir. J'avais des sentiments que je n'avais jamais sentir auparavant sortir de moi et se propager à chaque fin de nos rencontres. Je pense que lui aussi m'aimait. Mais notre amour était impossible, une servante et un roi, impossible ! Dès que j'ai appris sa mort, je n'ai pas plus versé une larme qu'à la mort de ma mère.

- Moi : Pourquoi êtes-vous partie ?

- Paula : Je ne voulais pas qu'il s'imagine des choses. On devait en arrêter là, avant de faire l'impardonnable.

- Moi : Regrettez-vous votre choix à ce jour ?

- Paula : Oui !

- Moi : ...

- Paula : ...

- Moi : Très bien merci.

*

Après qu'elle soit repartie, je m'affalai sur une chaise. Cette journée avait été bien longue. Je n'attendais pas la seconde journée aussi passionnante.

On me tira de mes pensées quand quelqu'un frappa trois long coups, fort et muet à la porte.

Je me levai et partis ouvrir. Je tombai nez à nez avec la servante que j'avais interroger la veille. J'avais complètement oublier que je lui avais fixé un rendez-vous.

Je lui fis s'asseoir sur une chaise, en tirai une autre et me mis face à elle.

La conversation se déroula ainsi :

- Moi : Bonjour madame, de quoi vouliez-vous me parler hier ?

- Mme Lindo : Je voulais, vous confiez tous ce que j'ai entendu sur la famille royale, durant les 20 ans de carrière au sein de cette famille.

- Moi : Allez-y, je vous écoute !

- Mme Lindo : J'ai entendu nombreuses histoires qui certaine mon paru plus étrange que les autres. Pour chacune d'entre elle, j'ai mené ma petite enquête, qui a toujours porté ses fruits.

- Moi : Allez-y ne faites durer le suspense plus longtemps.

- Mme Lindo : Quand je suis arrivé en tant que servante, j'ai appris que le roi et la reine avait fait virer tous les anciennes personnes du personnel. Pourquoi ? Je me suis longtemps posé la question et j'ai finis par comprendre. Le roi avait un frère jumeau. Son frère était au trône, il y a 20 ans et son frère a pris sa place. Comme cela été des jumeaux, personne ne s'en est rendu compte mais la reine avait bien changé. Le roi se faisait passé pour son frère et le tour était joué.

- Moi : Vous voulez donc me dire que le roi a volé la place à son frère jumeau ?

- Mme Lindo : Exactement !

- Moi : ...

- Mme Lindo : Mais ce ne fut pas la seule fois. Il y a 20 ans à peu près, il a condamné sa fille pour des raisons inexplicables. On ne l'a plus jamais revu depuis. Personne ne sait si le roi la tuait, en tous cas, elle a disparu !

- Moi : C'est bluffant ! Je ne connaissais pas cette histoire !

- Mme Lindo : Les déteuneurs de ces secret sont en grand danger, le roi avait fait ça dans la discrétion mais si cela venait à être révélé au peuple, la famille royale serait en grand danger.

- Moi : Je...je n'en reviens pas !

- Mme Lindo : Je n'ai pas fini ! Récemment, j'ai découvert une lettre par terre, je l'ai ramassé, et je l'ai lu.

- Moi : Attendez ! Cette lettre portait-elle le signe royale ?

- Mme Lindo : Oui ! Enfin bref, je l'ai lu et j'ai appris que Karl avait fourré son nez un peu trop loin dans des affaires qu'il ne vaudrait pas mieux dérangé ! J'ai découvert qu'avant sa mort, il enquêtait sur la destruction d'une forêt. Plus précisément celle où habitait sa femme avant.

- Moi : En quoi cela a-t-il un lien avec l'enquête ?

- Mme Lindo : Je ne le sais pas ! Mais vous devriez creuser de ce côté là !

- Moi : Pourriai-je voir cette lettre ?

- Mme Lindo : Impossible, après sa lecture, je l'ai mis à brûler.

- Moi : Pensriez-vous qu'Aquadic pourrait être le coupable ?

- Mme Lindo : Je vous en ai trop dit, je ne veux pas mourir.

Elle se leva et se précipita dehors, je n'eux pas le temps de la rattraper qu'elle avait déjà disparu ! Il fallait donc que le lendemain, je rajoute une visite chez le frère du roi.