Je n'ai pas dormis de la nuit. J'ai peur. Oui, cet homme m'effraie. Je ne sais pas qui il est, il ne sait probablement pas qui je suis. Mais il me suit. Il est entrer chez moi d'un étrange façon. Nous sommes samedi. J'en suis d'ailleurs bien heureuse. Je me lève, les yeux éblouit par la lumière, mes membres brûlant de fatigue. Je n'es pas faim. Cet homme reste bloqué dans mes pensées. Sors de ma tête ! Soudainement le téléphone sonne. Je décroche alors et suis soulager d'entendre la voix de Camille à travers l'appareil.

- Camille ! M'écrie-je. Écoute moi ! Il faut que je te parle ! Il faut que je te vois ! Rejoint moi en bas de chez toi !

- Hum... Hésite-t-elle sa voix un peu déformer par le téléphone. Désolé je ne pense pas que tu puisse venir... et moi non plus d'ailleurs. Je suis avec des amis, je ne suis pas sûre que... attends.

Des bruits de conversation se fond alors entendre, un verre qui se pose, des rigolades puis tout a coup ;

- Non c'est bon... Reprend-elle. Rejoint moi en bas ! J'aimerai te présenter quelqu'un ! On se revoit dans 5 minutes en bas de chez moi !

Elle raccroche tout à coup. Il est 9H 30 . Plus qu'une épreuve qui me sert la gorge : traverser la ville à pied en espérant ne pas le croiser. Je prends une grande inspiration tout en enfilant ma veste. J'attrape mon sac à main. Puis ouvre la porte. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine lorsque je tombe nez à nez avec lui. Je referme instinctivement ma porte et la ferme à clé. J'attrape une chaise et la cale sous la poignet de sorte à ce que personne ne puis la tourner. Je m'éloigne ensuite de quelques pas et fixe avec angoisse la porte blanche. Des sueurs froides accompagner de frissons me parcours tout le corps lorsque je sens soudainement un souffle derrière moi. A quelques centimètre de mon coup. Quelqu'un me caresse les cheveux. Les larmes me montent alors aux yeux.

- Laissez moi... murmure-je.

- Je ne te veux aucun mal Alicia... Répond cette voix grave qui me glace le sang.

- Alors pourquoi est-ce que vous me suivez ? Demande-je en fondant en larme.

Il me prend alors par l'épaule et me tourne face à lui. Son regard exprime de l'inquiétude. Dans sa main gauche se trouve ce livre. J'aimerai savoir ce qu'il est marqué à l'intérieur... et cette mallette ! Posée sur le canapé que je viens de replié. Je déglutis difficilement tout en regardant ses yeux vert se planter dans les miens.

- Je ne peux pas t'expliquer tant que tu ne me ferra pas confiance... dit-il d'une voix qui se veut rassurante.

- Je ne veux pas comprendre ! Crie-je tout en le repoussant. Dégage de ma vie !

Je me retourne et pars en courant, je dévale les escaliers à toute vitesse. Il faut que je sorte vite d'ici ! Mais arriver dans le hall... le voilà encore. En face de la porte. Cette fois-ci le visage plus sombre. Les yeux plus noirs. Mais que me veut-il ? Que me veut-il ?! Je recule alors de quelque pas.

-Laisse moi ! Laisse moi seule !

- Alicia ! M'appelle-t-il.

- Je ne te connais pas ! Lui réponds-je.

Pourquoi est-ce que personne ne vient ? Pourquoi est-ce que mes cris d'effrois n'interpelle personne ? Les larmes dégoulinant sur mes joues, je m'effondre sur le sol froid carrelée. A genoux, je ferme les yeux alors que j'entends ses pas frapper le sol de plus en plus proche. Qu'il me laisse en paix ! Son souffle se rapproche... il pose une main sur mon épaule. Je sursaute alors. Tremblante comme une feuille.

- Je te l'ai dis... je ne te veux pas de mal. Me dit-il. Viens avec moi.

- Jamais ! Cire-je en dégageant brusquement sa main.

Il s'accroupit face à moi. Puis s'assoie en tailleur. Alors que je suis plongée dans mes genoux pour ne pas voir ce qu'il pourrait m'arriver, je décide de lever le regard. Il me fixe avec insistance. Mais qui est ce malade ? J'essuie mes larmes du revers de la main.

- Explique moi... demande-je en un dernier sanglot. Mais après, tu part, loin de moi. Et tu ne reviens jamais.

Un sourire s'illumine sur son visage. Il se relève puis me tend la main pour m'aider. Je n'ai pas besoin de son aide. Je me lève à mon tour en évitant soigneusement son aide puis sort de l'immeuble suivit de près par cet homme. Je regarde à gauche et à droite. Tout est si calme. Je marche ensuite d'un pas maladroit, je suis tellement fatiguée. Je n'ai aucune idée de ce que je suis en train de faire. Que me veut cet homme ? Il faut que je mette un point sur ce sujet. Il ne partira pas tant qu'il ne m'aura pas dit ce qu'il souhaite tant me raconter. Je l'ai bien compris. Par réflexe, je nous emmène au café appelé « De temps en temps ». Celui où j'ai l'habitude d'aller avec mes amies... Camille ! Je l'ai oubliée ! Elle doit m'attendre toute seule en bas de son immeuble ! Je fais alors demi-tour mais l'homme me bloque le passage.

- Tu as changé d'avis ? Demande-t-il intrigué.

- J'ai un rendez-vous important ! M'exclame-je.

- Ne t'en fais pas... tu ne seras pas en retard. Tu ne sera jamais plus en retard...

Qu'est-ce qu'il veut dire par là ? A nouveau, des sueurs froides me parcoure tout le corps. Je ne me sens pas bien du tout ! Il s'en aperçois et m'aide à m'assoira sur l'une des chaises en bois du café. Il s'assoit à son tour.

- Je ne te veux pas de mal... répète-t-il.

- J'ai compris ! Lui lance-je sèchement.

Il pose sa valise sur la table. Je prends alors beaucoup plus attention à ses gestes. Il y a quoi là dedans ? Et ce livre... il est collé à sa main ou bien ? J'avale ma salive avant de le regarder droit dans les yeux. La respiration tremblante, les mains moites, des frissons dans tout le corps, la gorge serrée , le ventre noué. Je ne serais décrire cette sensation d'extrême angoisse. Il me sourit avant de commencer calmement.

- Alicia... Me demande-t-il. Est-ce que tu sais qui je suis ?

- Non... Réponds-je la voix presque éteinte.

- Mike... tu ne te souviens pas ? Insiste-t-il .

- Non...

Il baisse les yeux visiblement déçu. Je le regarde timidement. Je ne sais pas ce qu'il veut de moi ! Je ne le comprends absolument pas ! Je reste raide face à lui. Il me fait moins peur...

- Alicia... continue-t-il. Est-ce que tu sais qui tu es ?

- Heu... Hésite-je sans comprendre ce qu'il voulait dire par là. Je suis... Alicia...

Il a alors un rire un peu faux. L'angoisse me submerge à nouveau. Je remarque que personne ne se trouve à la terrasse. Personne autour de nous. Que ce passe-t-il aujourd'hui ? Je le fixe les sourcils froncés, de plus en plus inquiète. Il tousse avant de reprendre ;

- Alicia...

- Oui je suis toujours là... pense-je.

- Est-ce que tu me promets de croire chaque mot que je vais te dire ?

- Quoi ? M'étonne-je.

Il me fixe avec sérieux. Sans plus attendre je lui réponds alors ;

- Oui... oui...

- Très bien. Je...

Il se frotte le visage visiblement angoisser lui aussi.

- Je ne fais pas partie de ce temps.

Je fronce alors les sourcils plus ce qu'ils ne l'étaient déjà. Cet homme a vraiment un problème. Il fait craquer nerveusement ses doigts puis continue d'une voix légèrement tremblante. Il ne m'effraie plus le moins du monde comme ça...

- Je suis coincé ici. Déclare-t-il de la façon la plus normal qu'il soit. J'ai besoin de ton aide. Tu es la seule qui puisse m'aider.

- Heu... Très bien, je crois que je vais y aller...

Je commence à peine à me lever qu'il me tire de bras vers le bas ce qui me pousse à me rasseoir brusquement. Il reprend son aire apeurent.

- Écoute moi ! Dit-il sèchement.

- D'accord... soupire-je effrayée.

Il tousse, craque ses doigts de nouveau. Je suis en compagnie d'un fou ! Que quelqu'un m'aide je vous en prie ! Mes mains commencent à trembler alors que les larmes remontent encore une fois jusque mes yeux.

- Alicia ! S'exclame-t-il alors que je tremble de peur face à lui. Je ne te veux pas de mal !

- Alors laisse moi partir ! Crie-je.

Il m'attrape les poignets et me fixe, mes yeux bleu océan dans ses yeux vert pomme.

- Tu es ma seule et unique chance de revenir d'où je viens ! Insiste-t-il pour me rassurer ce qui n'a pour seul effet de m'appeuré encore plus.

- Mais d'où viens-tu ? Et pourquoi tu aurais besoin de mon aide ! Je ne te connais même pas...

- Tu m'as connue. Dit-il simplement.

Je ne veux pas rester une seconde de plus avec lui. Cela fais plus de trois quart d'heure que Camille doit m'atteindre maintenant. Je me lève alors. Les larmes aux yeux. Cette fois-ci il ne me retient pas. Il ne me fait qu'un sourire accompagner de ces quelques mots :

- Ne soit pas en retard... elle t'attend.

Je ne lui réponds rien, puis par en courant à travers la rue vide. Je cours sans regardé autour de moi, pourvue qu'il ne me suive pas. Ce serait tous ce que je demanderai aujourd'hui ! L'aire frotte contre mon visage en sueur, mes yeux remplis de larmes et fatigué ont du mal à rester ouvert face au vent, mes pieds douloureux tapent contre le trottoir. Je croise une personne, puis une autre. D'où viennent-ils ? Mais surtout ; Où étaient-ils ? Toutes ces personnes remplissent la rue comme s'il elles avaient toujours été présente. J'arrive dans la rue où loge ma meilleure amie. Je l'aperçois au loin. J'accélère alors ma course et me jette dans ses bras. Un sentiment de soulagement me remplit alors l'esprit. J'ai moins froid, moins peur, je suis moins fatigué.

- Je suis désolé d'être en retard ! M'exclame-je en la serrant encore plus fort.

- En retard ? S'exclame-t-elle. Mais pas du tout !

- Camille... quelle heure est-il ? Demande-je perplexe.

- 9 heures 37 ! S'exclame-t-elle.

Cela me donne alors un énorme coup dans l'estomac. Je suis restée plus longtemps que dix minutes avec cet homme. «  Tu ne seras pas en retard... tu ne seras plus jamais en retard... » Comment est-ce possible ?

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Voilà la seconde partie... j'espère qu'un jour quelqu'un la lira ^^' n'hésitez pas à vous manifester et me dire ce qui vous à plut ou non dans cette partie et dans l'histoire concrètement. Merci!!

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