8 ~ Un fil mort
Un cri m'alerta, Jason venait de vomir et les filles avaient criés en s'écartant le plus de lui.
- Jason va vomir ailleurs. Laura le tenait et Luke aussi.
Jason rigola et se dirigea vers moi, m'insultant de tous les noms.
L'incompréhension se lisait sur le visage de tout le monde. Jordi se mis aussitôt en colère, il était si furieux qu'il lui envoya son poing dans le visage.
Sous le choc de son geste, personne n'a réagit. Luke s'agenouilla près de son ami sans vraiment comprendre ce qu'il devait faire. Aider son ami au sol ou réprimander son autre ami.
Jordi pesta et continua à l'insulter quant Laura lui attrapa le bras lui demandant d'arrêter son cinéma. Jason au sol, le tenant le nez les yeux mi-clos souriait la bouche en sang. Luke toujours près de son ami se releva et observa Jordi partir en trombe poussant même Laura au passage.
J'observai Jason complètement saoul et à terre son regard vitreux par incompréhension je me suis rapprochée de lui.
- Jason, ça va ? Qu'est-ce qu'il t'a pris de me faire ça ?
Il porta sa main à son nez qui ne saignais presque plus.
- Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Dit-il en essayant de me donner un coup de pied, Luke le retint et il me demanda de reculer.
- Aller mon pote je te ramène. Luke releva son ami et tituba en portant d'un côté Jason. Il était un poids mort.
- Je crois que Jason a complètement péter les plombs. Beverly apparue et me demanda si j'allais bien.
Elle posa ses mains sur mes épaules et me dirigea en direction de la maison.
Nous avons fait le chemin dans le silence.
- Qu'est-ce que je lui ai fait ? Je comprend pas ?
Laura avait le visage fermé et ne répondit pas et Andrea resta de marbre comme à son habitude. Cette femme avait le don de ne rien laisser paraître.
Nous sommes toutes entrés dans nos chambres respectives.
Beverly me proposa de m'asseoir dans le canapé pour que nous discutions mais j'étais vraiment trop fatigué et sonné par les insultes de Jason pour papoter. Elle me sourira et me souhaita bonne nuit.
Une fois en pyjama je me suis assise en tailleur sur le lit et j'ai sorti mon stylo noir. Je me suis mise à dessiner et écrire des sors logiques, c'est ce que ma mère m'avait enseigné.
Pour mieux savoir se défendre, les sorts oraux sont les plus efficaces que les sorts gestuels. Lors d'un combat cela peut nous sauver la vie mais rare sont ceux qui pratique les sors oraux.
La nuit a été courte et désagréable, je n'ai pas arrêté de me réveiller, de traîner sur les réseaux. D'envoyer des messages à mes amis. Les frères feu envoyaient des photos d'eux en sortie, au restaurant. Pareille pour les jumelles, les photos en familles avec les petites nièces qui apprenait à faire du vélo. Même Jules avait posté une photo d'un paysage, la seule photo sur son compte en vérité.
Ce n'est qu'à 4h du matin que j'ai pu trouver le sommeil, mon cerveau repassait sans cesse l'épisode d'hier. Pourquoi Jason dégage une aura de haine envers moi ? Pourquoi Jordi qui est d'un calme absolu se met à devenir fou et colérique ?
Le lendemain les filles déjeunaient et elles étaient toute en pyjama également et Kara portait des lunettes de soleil.
Elle avait bien bu hier soir, Andrea portait un chignon haut magnifique !
- Hello Marmotte ! Comment s'est passé ta première nuit ? Laura tapa le siège à côté d'elle et me souria. Le fait qu'elle me trouve un surnom me mis mal à l'aise quelques secondes.
- Pas très bien. Je n'ai pas vraiment dormi. Dis-je en prenant une tasse et du lait.
- Moi j'en connais une qui a ronfler et fait tout trembler ! Andrea fixa Kara qui lui tira la langue en retour.
- J'avais besoin de dormir c'est tout. Dit-elle en fourrant un croissant dans sa bouche. Et déglutina.
- Ca n'a même pas de goût ce délicieux croissant qui devrait l'être. Punaise la journée va être dur.
Le petit déjeuner pris toutes les filles s'étaient préparées et certaines étaient déjà partie sans attendre les autres.
Laura m'attendais et nous sommes sorti Laura et moi de la maison.
J'étais convoquée par Madame Klein dans son bureau, Laura m'a rassurée pour me dire que c'est la procédure habituelle quand un élève utilise sa magie en public et en dehors des cours. Et que sa mère me donnerait les règles d'usage.
Je suis actuellement dans la salle d'attente, j'attends avec Samy lui aussi est convoqué, il a été témoin et c'est le surveillant de notre section d'arrivage.
- Tu ne stresse pas ? Samy se leva pour me rejoindre quand Madame Klein ouvra la porte.
Elle m'adressa un sourire et me proposa d'entrer puis m'invita à m'asseoir.
- Je t'ai convoquée pour qu'on parle de ce qu'il s'est passé hier dans le train, Samy m'a rapporté ce qu'il c'était passé. Tu as des soucis de contrôle des émotions. T'es parents m'en on touchés quelques mots. Mais je ne pensais pas que tu étais aussi réactive. Dit-elle elle prenant le dossier sous ses yeux.
- Oui, je me suis emportée vite. C'est ça quant on se fait insulter et moquer. Et je comprendrais toute à fait si vous voulez me renvoyer, mes parents on minimiser les faits.
Samy écarquilla les yeux et Madame Klein afficha un petit sourire narquois.
- Je sais, Isadora. C'est pour ça que je ne te renvoie pas. Nous allons organiser des cours de gestions d'émotions rien que pour toi ! Dit-elle en faisant un sourire forcé.
- Quoi ? Mais elle a agressée une étudiante plus ancienne qu'elle, le règlement ne doit épargner personne Madame Klein ! Toute acte de violence sera puni. C'est écrit ! Samy riposta contre la directrice.
- Samy, je comprend bien mais cette jeune fille a des gros soucis de santé. Sa magie l'a consume un peu plus chaque jours. Nous sommes une école qui apprend aux jeunes magiciens à contrôler leurs pouvoirs. Qui sommes-nous pour les rejeter à leurs premières fautes ?
Il riposta encore et défendis Salomé corps et âme.
- Je m'entretiendrais avec elle un peu plus tard. Mais je reste sur ma décision, si elle recommence nous aviserons le protocole qui doit être mis en place. C'est à dire restrictions de tes pouvoirs Isadora.
- Pardon ?
- Tu as bien entendu nous avons le droit de le faire si tu reproduis une quelconque violence envers tes camarades.
- Très bien Madame Klein, Isadora a ton prochain écart je serais là ! Il se leva et sortie en ayant le pas lourd. Je n'ai pas bougé d'un seul cil face à leur dispute.
- Pourquoi ne pas me renvoyer simplement ? Je rentre chez mes parents vous restez dans votre école sans problème ?
Elle croisa ses mains et se leva de son siège pour s'asseoir à côté de moi.
- Je sais ce que tu vis, je l'ai ressentie. Tu es ici pour contrôler ça. T'es dons se manifestes sans aucun équilibre. Ils se battent à l'intérieur de toi. Dit-elle elle touchant son cœur.
- De quoi êtes-vous au courant exactement ? Dis-je en serrant les points.
- De tout, tu sais personne n'entre dans cette école sans que je sache tout l'arbre généalogique de sa famille. Par le passé nous acceptions n'importe qui ce qui nous a portés préjudices. C'est pour cela que nous sommes devenues une école prestigieuses. De nombreux mages sont sortie d'ici apaisée par leurs énergies trop puissante.
- Comme mon père et mon grand-père ?
- Exactement, ton père était un vrai bagarreur. Il n'arrivais pas à gérer les voix dans sa tête, il entendait, voyait toutes ses âmes perdus. Il est passé de très près de l'autre côtés.
Étant surprise du passé de mon père elle déviât la conversation et me posait des questions qui avaient toutes la même réponse ou le même raisonnement. «Je dois me faire aider »
- Mes parents m'ont fait venir dans le but de gérer mes émotions et contrôler mon intrusion de rêve que je n'ai jamais fait.
- Je sais c'est pour ça que vais mettre en place des cours particulier avec moi, pour que je puisse t'aider dans ta quête.
En prononçant cette phrase elle attira quelque chose en moi, comment sait-elle que je dois finir cette quête ?
- Qui vous a parlé de cette quête ? Est-ce que ma grand-mère vous a parlé ?
Mes mains commençaient à faire des étincelles, son regard passa sur mes mains puis mon visage elle venait de comprendre que j'allais peut-être dérivé.
- Non, pas du tout mais je connais ton pouvoir je sais qu'il est très complexe et que tu dois appendre le second au plus vite pour le contrôler. Dit-elle calmement en se levant et elle se dirigea vers son bureau et posa les mains à plats dessus.
- Personne ne connaît ça, mise à part ceux qui en ont fait ou qui faisaient partie de la secte. Donc soit vous mentez et je serais obligé de vous tuer soit vous connaissez quelqu'un qui a eu cette quête et cette personne fait partie de mon entourage.
- Cette secte comme tu dis existait bien avant ta naissance ou celle de ton père. À l'époque nous le savions et nous avons toujours gardé le secret. Et personnellement j'ai connu une personne qui avait reçu deux dons.
- Qui ?
- Mon fils, il est mort il y a 2 ans. Une sorcière les lui a léger avant son décès mais il n'a pas été assez fort pour supporter les deux.
La scène de cette femme le corps en sang tenant un bébé me revint à l'esprit.
- Pourquoi a -t-elle fait ça ?
- C'était ma mère, elle voulait perpétuer son héritage. Mais mon fils n'était ni prêt ni d'accord.
- C'était lui le bébé mort que vous teniez dans vos bras ?
Elle écarquilla les yeux et recula puis déglutis.
- Comment le sais-tu ? Qui te l'a dit ?
- Vous avez oubliés ? Je vois des choses...
- Mais c'est remarquable et effrayant. Quand as-tu eu cette vision ?
- Quand je vous ai serré la main, hier.
- Impressionnant...
- Il est mort de quoi ? De la puissance énergétique ou du don qui était contraire à sa nature ?
- De la puissance énergétique, elle l'a consumé entièrement.
Sa révélation me fit mal au cœur je sentais sa tristesse comme si c'était la mienne.
- Je suis navrée pour vous, mais cela ne m'arrivera pas. Je suis née avec les deux dons.
- On ne sait jamais à quoi s'attendre quand on débloque un don. Les premiers jours sont un calvaire.
- Comment ça ?
- Tu verras les esprits donc ton cerveau fonctionnera constamment et tes nuits seront dans l'autre monde. Tu ne te reposeras jamais. Dès que tes yeux se fermeront ton corps appartiendra à l'autre monde.
Sur la dernière phrase je suis me suis levée, j'ai déposé le questionnaire sur sa table.
- Je ne veux pas que tu t'imprègnes des émotions des autres, cette vision que tu as eu ne doit jamais conclure ta décision finale.
Mon cœur battait dans mon crâne, personne ne sait que j'utilise la magie noir. Personne à part ma famille proche et surtout mon père qui peut le sentir. Communiquer avec les esprits est considéré comme de la magie noir car nous sommes les seuls à pouvoir ressuscité toute être. C'est pour ça que mon père ment sur son travail que mon frère bosse dans un boite quelconque. Ce don est très convoité et dangereux pour ceux qui ne savent pas le maîtriser.
- Jeliphas te connaît par coeur, il peut t'aider dans tes problèmes. Il y a des choses que je ne sais pas sur toi et qui ont été supprimé de ton dossier, je ne sais pas pourquoi mais je ne chercherais pas.
- Pourquoi faites vous ça ?
- Parce que j'ai une confiance aveugle en Jeliphas. Il m'a dit de ne pas m'inquiété quand nous avons reçu ton dossier, alors je ne m'inquiète pas. J'espère juste que tu ne brisa pas la confiance qu'il porte en toi. Elle leva sa main en direction de la porte et me sourit doucement.
Je me suis réfugier près du lac derrière la maison et j'ai commencer à ressentir mon énergie gonflé à bloc, je me devais de tout laisser sortir.
D'épais nuage gris foncé firent apparition, puis une pluie légère et un vent calme. Plus ma colère et ma frustration montait plus le ciel devenait noir. Quand d'un coup un éclair noir frappa la surface de l'eau, le vent créa une tornade d'eau autour de moi comme pour me protéger de moi-même.
Madame Klein apparue le visage neutre mais un petit sourire bienveillant se dessina doucement.
- Tu vois par toi même, la nature te rappelle que tu es une bonne personne.
Elle disparue quelques instant, avait-elle raison, la nature essayait de me rappeler que je n'étais peut-être pas si mauvaise que ça.
Plus d'une heure après je me suis installer seule près du lac à regarder les dégâts que j'ai causée et j'ai essayé de tout remettre à leurs places. Tous sauf moi, je ne suis pas à ma place dans ce monde. Ni chez mes parents. Alors où dois-je aller ?
Plusieurs jours passèrent et Jason tentait chaque fois de se rapprocher moi, j'avais beau lui dire non il ne comprenait toujours pas. Il s'était mis en tête de me sauver de ma solitude, il passait son temps à la pause déjeuner à me questionner, sur mes qualités, mes défaits, ma couleur préférée...
Les cours étaient aussi compliqués le cours le plus dur c'est celui de la maîtrise, en plus le professeur ne m'aime pas vraiment. Madame Klein me réserve une fois par semaine un créneau pour comprendre d'où venait ce don, comment il a été créer par nos ancêtres. Parce qu'elle dit qu'avant de débloqué quoique se soit il faut connaître ses racines et les comprendre.
- Allez Isadora, récite moi les points forts de l'intrusion de rêve. Dit-elle debout en faisant les cent pas devant son bureau. Elle avait détaché ses cheveux et les avaient faire tenir en place derrière ses oreilles.
- Je peux créer des hallucinations, interprété les rêves des autres en les touchants et parlé aux morts. Enfin au fraîchement mort.
- Oh, Isadora c'est pas drôle. Bon c'est déjà des bons points. Comment tu sors de ton rêves si celui-ci t'emprisonne ?
- Je dois chercher la clé qui me permettra de revenir sur terre. Sans clé je peux rester à airer dans le monde des rêves.
- Quel est cette clé ? Où te la procure tu ? A quoi sert-elle également ?
Madame Klein, posa le livre et pris la petite boîte où mon talisman était.
- Cette clé c'est le talisman, il se transmet de génération en génération. Mes ancêtres l'ont béni et ajouté leurs dons dedans. Il me sert à enter et sortir du royaume des rêves quand je veux. Avec un nombre de ticket d'entrée précis. Et je dois toujours le porter à mon cou. Madame Klein ça fait des jours entier que je répète la même chose. Je suis prête !
Elle leva les yeux derrière moi et Jeliphas hocha la tête.
- Je pense qu'elle l'ai. Nous serons fixés d'ici quelques jours, mais je te le répète sans maîtrise de ton tonnerre tu n'auras pas le talisman. Ton père nous l'a confié en attendant que tu maîtrise l'autre. Isa, je te le dis sans talisman l'intrusion de rêve te mangera toute crue.
Je soupira et m'enfonça un peu plus dans mon fauteuil, le cours intensif finie. Je rentra seule à la maison.
Les filles c'était déjà couchés sauf Beverly, qui semblait m'attendre avec un pizza a la viande hachée et fromage.
- Je t'attendais, tu manges avec moi ? Dit-elle le sourire aux lèvres.
Elle posa son tablier et éteignis le four, elle dépoussiérera la farine qu'il restait sur le plan de travail. J'enleva mes chaussures et lava mes mains dans le silence qui devenait gênant.
- C'est gentil à toi de m'avoir attendu.
- J'ai remarqué que tu sautais certains repas...du coup ce n'est pas très bien mais une bonne pizza fait maison te feras le plus grand bien.
Je baissa la tête légèrement gênée, je ne mange presque pas avec eux le midi car je préfère appeler mon frère, le reste de mon groupe d'amis. Et joindre Alexandra qui ne répond toujours pas malgré mes messages d'excuses. Les filles ayant quelques horaires de décalage c'est plus pratique pour elles qu'ont s'appellent tous le midi. Tout le monde est là, même Jules mais il ne met jamais sa caméra.
- Oui, je n'ai pas trop le temps avec tous les cours intensifs que je dois suivre.
Elle sortie des couvert et une assiette.
- Tes amis te manquent pas vrai ? Je comprend que ça doit être dur de tout lâché pour venir ici. Elle découpa des parts et s'installa à côté de moi.
- Oui, en vérité je n'ai eu connaissance de cet école à la fin de mes études. Quand j'ai eu mon diplôme de magie.
Elle écarquilla les yeux en fourrant la part dans sa bouche.
- Mais non ! Où étais-tu pendants tout ce temps ? Tout le monde parle de cet école !! Tes parents et ton frère y étaient pourtant.
- Ouais, c'est un peu tabou chez moi. On ne parle pas trop de cette école. Nous avons eu une vie très simple.
Elle n'a pas surenchérit, nous avons parlé de la journée. Des cours et nous en sommes venue à parlé du professeur de maîtrise.
- Les cours de maîtrise sont tellement dur car je casse souvent voir tout le temps des choses ce qui a le don de l'énerver. Du coup il me punit dans les livres anciens pendants 30 minutes dès que je ne réussi pas un exercice.
Elle ria et un morceau de pizza s'échappa de sa bouche, elle en pleura de rire. Il nous fallu quelques minutes pour qu'on se reprennent
- Il à des méthodes tellement bizarre et encore Jeliphas l'est un peu aussi. Parfois on doit réciter des incantations de la langue morte, il nous apprend à différencier les différentes langues rien qu'avec des mimes.
Je lui sourie et bue une gorgée d'eau.
- J'aurais aimée avoir cours avec lui, il supervise parfois mes cours avec la mère de Laura mais sans jamais intervenir.
- Ah oui, tu pourras l'avoir l'année prochaine si tu restes. Dit-elle en m'adressant un clin d'oeil.
- On verra ça, je ne sais même pas si je resterais toute l'année.
Elle haussa les épaules et nous nous sommes mises à débarrassée.
- Merci Beverly de m'avoir attendu, je ne sais pas comment tu as su que j'allais arriver.
- Je vois tout, je t'ai vu partir du bureau de Madame Klein. Alors hop j'ai mis la pizza en route. Dit-elle en se séchant les mains.
Nous nous sommes quittés et je suis allé me déshabillé et direction mon lit. Quand sa phrase me revint en tête. "Je vois tout", cela voudrait-il dire qu'elle m'espionne ? Qu'elle essaye de sympathiser pour avoir quelque chose ? Est-ce qu'elle cherche à obtenir des informations ? Mon instinct m'alerta et mes yeux se fermèrent.
Le lendemain, la journée passa d'une vitesse incroyable. Entre les activités de l'école et les cours intensifs. Je n'ai plus d'énergie et de motivation.
Kara nous annonça qu'il y aurait une fête pour célébrer le mois passé et pour certains le retour, j'ai fait un effort et mis une robe que Laura m'a fait acheté il y a deux jours, nous avions rendez-vous avec les garçons dans le hall.
Nous sommes tous partie en direction de la grande salle, certains nous on rejoins directement à la salle.
Mon regard se posa malgré moi sur Luke avec sa chemise blanche et son pantalon beige. Il est beau, je n'avais pas remarquée sa beauté plutôt. Alors que Jason fidèle à lui-même il a mis un short bleu et un top blanc.
- Tu es en beauté ce soir, toi. Jason s'approcha de moi, son haleine empester l'alcool comme chaque soir. Je ne savais pas que l'alcool était autorisé, ça devrait être interdit, après tout nous sommes tous majeur.
- Merci, va plutôt boire de l'eau et manger Jason. Dis-je en lui prenant le bras pour le faire asseoir un peu plus loin du groupe sur un banc.
- Tu ne veux pas tenter quelque choses avec moi ? Dit-il en buvant une nouvelle gorgée de son verre qu'il tenait. Il puait le whisky.
- Tu ne sais pas ce que tu dis. Je me posa à côté de lui en observant tout le monde en blanc, quelques couples dans les coins et les gourmands au buffet. Un brouhaha léger mais présent.
Je n'ai jamais compris pourquoi les gens se mettent dans des états pitoyable pour se sentir bien.
- Pourquoi ? T'es bien sorti avec Jordi ? Il commença à s'avancer vers moi je me levai d'un coup et recula, mais il avança encore plus et l'arbre tapa mon dos.
- Recule s'il te plaît.
Je le repoussai, mais il m'attrapa les joues, son pouvoirs me paralysa pendant quelques temps. Une vague de froid m'envahis lentement. Je viens de trouver malgré moi son don, c'est un paralyseur. Au toucher il peut paralyser n'importe quel personne mais son don ce n'applique qu'au toucher une fois loin de lui l'effet s'estompe.
Les punissions du professeur de maîtrise m'ont bien aidés tout compte fait, comprendre les espèces des autres et leurs faiblesses.
- Tu as raison je suis bien meilleur que lui. Il commença a mettre ses mains sur ma joue puis dans mon cou, il me touchait et descendais sur mes hanches pour les poser sur mes fesses. J'étais tétanisée je ne pouvais pas bouger. L'histoire avec Micha me revint à l'esprit, sauf que là ça n'était pas un humain. Je ne pouvais pas l'envoyer valser dans les arbres, ni le foudroyer.
Il m'embrassa sans que je puisse m'en défaire, je sentais sa main descendre doucement le long de ma robe pour le remonter et frôler de ses mains gelées ma peau nue. Il attrapa ma hanche et essaya de se faufiler dans ma culotte. La seule chose que j'ai pu faire c'est le mordre très fort.
Il recula et hurla de douleur, il me gifla et à son contact rompu mes jambes me lâchèrent complètement.
J'entendis mon prénom, Luke courra dans notre direction. J'étais là par terre les genoux dans l'herbe, sans aucune émotion. La joue droite brûlante. Jason parti en courant comme il pouvait en titubant, Luke cria quelque chose et une masse rattrapa Jason.
Sentant la colère et l'humiliation montée, je me redressa sur mes genoux les mains face au ciel, je n'ai pas eu le courage de battre ni même de protester. Rien. C'est comme si son pouvoir anesthésiant était toujours dans mes veines.
Luke accouru vers moi, il me parlait mais mon cerveau ne comprenait rien, comment cela-t-il pu se produire ? Certains de mes pouvoirs sont basés sur la défense, j'aurais dût lui donner un coup de tonnerre ou l'électrocuter. Mais rien. Je n'ai pas été capable de me défendre.
Comment-a-t-il put me corrompre ?
Un flashback me surpris et me propulsa dans un ancien monde, de la terre, des arbres et des rires se faisaient entendre. Ma vision était trouble mais je voyait un homme flou également mais je pouvais sentir qu'il souriait d'où il se tenait. Mes yeux étaient rempli de larmes, mon cou chaud et ma joue droite brûlante aussi. Il me surplombait les bras sur ses hanches, comme s'il était fier. Ce n'est qu'après quelques minutes que je sentie des douleurs sur mon fessiers et mon vagin. Un douleur qui me piquait atrocement. Comme si on venait de me brûler l'intérieur de mon organe.
Je fut arracher à cette vison, Luke venait de me toucher le bras droit, en me secouant légèrement.
Il s'approcha de moi les mains au ciel, et m'emmena vers un banc.
- Tout va bien, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Devant mon air béat et sans réponse, il souffla bruyamment.
- Il sera punit pour se qu'il vient de faire, crois-moi, Madame Klein sera au courant dès que possible.
- Je m'en fou de Madame Klein. C'est sa tête que je veux et que j'aurais. Dis-je en serrant mes poings.
Nous avons passé plusieurs minutes à ne rien dire. Mais l'atmosphère était vraiment étrange. Je me sentais vraiment sale, manipulé et soumise à lui. J'avais l'impression que ça avait durée des heures, cette vision dans l'autre monde me donner des frissons et des nausées.
Qui vois-je quand j'ai mes flashs ? Est-ce que quelqu'un cherche à me parler, me raconter une histoire ?
Est-ce que mon intrusion de rêve à commencer à se manifester ?
Merci à vous, d'avoir pris le temps de lire ce passage.
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