Laura pris le volant dans une petite voiture de golf, Beverly avait une autre voiture avec Andréa et Kara.

La maison avait eu des travaux avantageux comme des chambres individuelles et plus grandes. Des salles de bain dans les chambres et pleins d'autres accessibilités à s'en perdre.

Aux bouts de quelques minutes la voiture s'est arrêtée et nous sommes descendue face à une grande maison à étage, un jardin et deux banc trônait sur le côté. Un porche de maison en bois vernis les quatre marches étaient en bois massif.

Kara sautilla sur place et claqua des pieds comme une enfant.

  - Aller Beverly ouvre la porte. Cria-t-elle en tapant dans ses mains, même Andréa rit face au comportement d'infantile de Kara.

Le jeune fille passa devant tout le monde et inséra la clé dans la porte blindée. La vue qui s'offrit à nous me faisait presque baver, mes yeux n'étant pas habitué à autant de lumière je dus battre des paupières plusieurs fois.

Un grand canapé cuir marron était placée sur la gauche dans le salon il était posé juste devant des rideaux marrons à dessins aztèques.

Une table basse en verre était poser devant puis une cheminer sur un cylindre beige, en levant la tête un lustre magnifique en plein milieu du salon si bien décorée.

Au fond de la pièce encore quelques marches et l'on pouvait distinguer un escalier en colimaçon coller au mur, sur la gauche une pièce sans porte seulement recouverte d'un rideau.

Toutes les filles se précipitèrent aux chambres sauf Beverly et moi.

  - Tu ne veux pas découvrir ta chambre ? Son regard était aussi perdu que le mien.

  - Non, je préfère découvrir doucement et toi ? Nous passions le rideau quand elle lâcha un juron.
  - Cette cuisine est parfaite. Dit-elle en touchant les plans de travail.

  - Elle l'ai, nous l'avons imaginés et dessiné pendant des mois entier afin qu'elle plaise à toutes les filles.

  - C'est toi qui l'a sélectionnés ? Dit-je surprise.
  - Exact Madame. Nous avons toutes mis la main au fourneau. Nous savions que cette année allait être spéciale.

-Les filles t'ont parlé des recrutements ? Nous avons choisi de ne recruter qu'une seule fille.

  - Pourquoi ça ? 
  - Parce que tu es spéciale Isadora. Nous ne voulons pas une dizaine de filles courant partout, hystériques ou encore maladroite. Dit-elle en touchant le plan de travail.
  - Vous êtes la seule maison qui ne recrute qu'une fille par an ?
  - Oui et l'année dernière c'était Kara. Elle est arrivée jeune, hystérique et colérique. Alors imagine toi 3 Kara ici ? Dit-elle en riant.
   - Oui j'imagine la scène.
La cuisine donnait presque les mêmes couleurs que dans le salon, marron clair, beige et blanc.

Une étagère à épice, une autre à ustensiles de cuisine et puis deux autres encore. Un évier blanc marbre magnifique, j'en aurais presque envie de faire la vaisselle tous les jours. Une hotte était suspendu au-dessus des plaques de cuissons, un four très moderne.

Une fois toute la maison inspectée par nos soins, nous sommes allées chercher nos chambres.

Beverly m'accompagna jusqu'à la mienne, au fond du couloir. Laura et les filles avaient déjà leurs prénoms inscrits sur leurs portes, mais moi étant nouvelle je n'ai pas encore de plaque à mon nom.

  - Est-ce qu'elle te plaît ? Nous pouvons changer si elle ne te plaît pas ! Elle posa sa main sur le mur peint en beige.

Les murs étaient beige et ce qui me frappa dans la chambre est le tableau au-dessus de la tête de lit, une plume blanche sur un fond noir était peint d'une main légère.

Cette chambre me fit frissonner d'excitation.

Ses petits meubles blancs m'ont plu, le lit double place est encore meilleur et puis la salle de bain est incroyable derrière la petite porte en bois se trouve un point d'eau encore plus beau que la pièce en elle-même.

Un douche-baignoire, un lavabo en marbre noir un tapis de sortie poser délicatement sur un côté avec un peignoir et le nom de la maison.

Mes yeux ne sont pas habituer à autant de lumière, ma salle de bain chez moi et rouge et je la partage avec mon frère, entre ses caleçons, ses déodorants et mes produits autant dire que la salle de bain est petite.

  - Je te laisse t'imprégner de cette aura et tu nous rejoins dans le salon quand tu auras finie. Elle me sourie et referma la porte derrière elle.

J'ai déposé ma valise à plat et je l'ai ouvert. J'avais tout prévu en miniature comme ma mère me l'avait conseillé, shampoing et gel douche en petit. Ma mère a toujours eu un don pour mettre énormément de vêtement dans un si petit endroit.
Une fois tout déballés mon armoire presque vide me fit pitié. Valise rangés sous le lit et mes chaussures dans les rangements prévu j'étais enfin installés.
Et prête à vivre ma nouvelle vie ici. Dans cette école, dans ce milieu que je ne connaît pas.

Je descendis et les filles étaient dans le canapé, Beverly parlait avec Andrea et Kara mettait son vernis à ongle rouge pendant que Laura lui faisait l'autre main.

  - Alors Isadora ? Ta chambre te plaît ? Me demanda Laura qui se faisait coiffer par Kara.
  - Oui merci, c'est complètement fou.
  - C'est normal, si tu as besoin de quelque chose n'hésite pas ! Dit-elle en refermant le pot de vernis.

  - Dans une heure nous devrons nous rendre à la cérémonie. Dit-elle sérieusement en s'adressant plus particulièrement à Andréa.

  - C'est quoi cette cérémonie ? Demandai-je pendant un court instant.
  - C'est la cérémonie des bienvenu, c'était écrit dans la brochure. Dit-elle d'un ton las.

Pendant que la dernière heure passait j'ai envoyé un message à mes parents pour leurs dire que j'étais arrivée. Seul mon père m'a répondu bon courage.

Une fois arrivé devant un grand château, une petite foule d'élèves faisaient la queue pour entrer. Nous nous y sommes placés doucement en attenant notre tour. 

J'entendis une voix familière prononcer mon prénom, Jeliphas s'approcha de moi le sourire aux lèvres.

  - Isadora, bon dieu ! Dit-il en s'approchant de moi les larmes aux yeux.
  - Jeliphas, je suis heureuse de te voir ! 
Il plaça ses bras autour de mon cou, comme un père bienveillant.

  - Tu as finis pas accepté de venir. Dit-il en riant, ses yeux brillant me réchauffèrent le cœur.
  - Ils me l'on annoncés dès que j'ai eu mon diplôme. 
  - Félicitations ! Je suis fier de toi, on se voit un peu plus tard ? Je vais devoir entrer.
Il m'embrassa le coin de la tête et s'échappa à l'intérieur.

  - Tu le connais ? C'est pas ton père quand même ? Me demanda Kara, qui n'avait pas perdu une miette de notre conversation.
  - C'est tout comme. Dis-je
  - Ah ouf, parce que c'est un prof hyper sévère ! Dit-elle en secouant ses mains et se mordant la lèvre. 

  - Comment tu le connais si tu n'es jamais venu ici ? Demanda-t-elle

  - Je le connais depuis petite, il n'était pas professeur avant. Dis-je en souriant légèrement.

Nous sommes entrés tout doucement et un immense lustre trônait, des chaises, des petits fours tout étaient posés.

  - Comment s'appelle ce château ?
  - Christelle en hommage à l'ancienne propriétaire.
  - Ca en fait des nouveaux élèves.
  - Parce qu'à l'époque Christelle avait créé deux campus, l'un était dirigé par son frère et l'autre par elle. L'héritage de leurs parents ne disposait que d'un seul campus, pour qu'il n'y ait aucune jalousie Christelle et son frère ont créé deux universités différentes.

Kara se pencha vers moi et chuchotât que Christelle était la grand-mère de Laura, que tout le campus était donc son héritage.

D'après les dire de mon frère c'était mon grand-père qui avait créer cette école, du coup est-ce un mensonge raconté par mon grand-père voulant la gloire ou est-ce cette fameuse Christelle qui ment ? Et qui était son frère à Christelle, peut-il être mon grand-père ?

  - Viens on va te présenter au reste du groupe d'amis. Elle m'emmena avec elle vers un petit groupe d'amis.

Je leur sourie à tous et inclina la tête vers Laura qui s'échauffa la voix, elle fit rire la plupart des personnes ici. Jordi s'avança au même moment et m'adressa un clin d'œil.

Mon regard se porta sur Jordi qui souriait fièrement.
  - Tu l'as vue ? Il était heureux d'apprendre que tu viendrais.
  - Oui, j'ai hâte de le voir un peu plus longtemps.
Laura continua les présentations.
  - Jason, mais tu me connais déjà. Dit-il en me donnant sa main que je serai également.
  - Effectivement.

Elle me fit une vive présentation avant d'être coupé par une sonnerie, tous se déplacèrent de façon rapide. Jordi m'attrapa le bras et me posta sur une chaise tout devant avec des gens plus jeune et me demanda de m'asseoir.

Une femme en chemisier blanc et jupe noir aux talons noirs s'avança d'une manière très gracieuse. Ses traits du visage me rappela Laura, celle-ci ne m'avais rien dit sur ses parents. Étais-ce sa mère ? Sa sœur ? Sa tante ?
Jeliphas se trouvait derrière avec une lignée d'autres professeurs.
Son regarde parcouru la salle quand il me trouva il souriait de plus belle.

  - S'il vous plait, j'aimerais du silence. La femme reprit la parole après quelques minutes de chahut.

  - Bienvenue à tous, je suis Elisabeth Klein la directrice de cette école. Ma mère à crée cet endroit pour que vous puissiez vous sentir à votre aise en tout bien honneur. Je vous demanderais donc d'y mettre un peu du votre lors de la soirée et du reste des semaines à venir. Les petits déjeuners seront apporter chaque matin pendant les vacances.
Vous trouverez pour les nouveaux élèves des questionnaires et je vous prierais de bien vouloir y répondre dès ce soir. Les repas peuvent être pris dans vos habitations ou dans notre salle de repas qui se situe derrière le château. Vous n'avez pas de couvre-feu, bien que vos professeurs soient exigeants et respectueux sur les horaires.

Ceux du campus de Mathieu je vous souhaite également la bienvenue. Sur ceux je vous invite à quitter cette pièce et vous rendre à la petite soirée prévue pour vous.

Des hommes en habits de travail débarrassait déjà les chaises pour les ranger. Mon idée sur le frère de Christelle venait de partir en fumée, Mathieu était le frère de Christelle et donc pas mon grand-père, alors quel lien a-t-il avec Christelle et cette école.

Je me suis levée quand Madame Klein et Jeliphas s'approchèrent de moi déterminé dans sa démarche, ses talons claquait et résonnait sur le carrelage gris.

  - Bonjour et bienvenue à toi, je suis enchantée de t'avoir à nos côtés. Je crois que tu connais déjà Jeliphas. Dit-elle en me souriant, ses yeux verts y refléter la gentillesse.

  - Bonjour, madame. Effectivement on se connaît un peu. En lui serrant la main je reçus une sensation bizarre, une sorte de vision d'elle en train de tenir un bébé en sang dans ses bras. Un grand frisson me parcouru.

  - Super, tu as pu découvrir ta chambre ? Dit-elle en rompant notre contact.
  - Oui, merci.
  - Très bien, je suppose que tu as été recrutée par Beverly.
  - Oui.
  - Tu devras passer quelques test comme tous les nouveaux arrivants demain après-midi.
  - Quel genre de testes ?
  - Nous découvrirons quel est ta particularité, si tu en a plusieurs ou pas. Ces cours là sont inoffensifs ne t'en fais pas.
  -Très bien, merci à vous.
  - Ce soir il y a une soirée presque tous les soirs il y aura des petites soirées organisés pendants les vacances. Mais avant de savoir si tu y participeras nous nous verrons demain pour ta petite altercation dans le train...

D'un hochement de tête Madame Klein fit demi-tour, Jeliphas m'adresse un hochement de tête. Laura me prit le bras et nous sommes toutes allez en direction du buffet.

Kara et Blake s'éloigner doucement main dans la main, elle était un peu immature mais d'un cœur généreux.
Beverly m'expliqua qu'ils s'étaient rencontrés l'année dernière et ne se sont pas lâchés depuis.

Je suis resté avec Jordi pendant que les filles mangeaient au buffet.
Quand Jason commença à me poser des questions.

  - Tu as des frères et sœur ? Dit-il en buvant une bière.
  - Oui j'ai deux frères. Je pris le verre de jus qu'il me tendait et y plaça mes lèvres.
  - Comment ils s'appellent ?
- Nikos et Yiannis.

Je lui souris et m'installa avec les autres qui discutaient de tout et de rien.

  - Et toi t'as des frères ou sœurs ?
  - Oui deux sœurs !
  - Ma première sœur s'appelle Audrey elle vient d'avoir 19 ans et Cathie qui a 11 ans. Il bue la fin de sa bière cul sec et se resservie.

  - Et toi t'a quelle âge ?
  - J'ai 22 ans. Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que Luke enchaîna ensuite sur la famille de sa demi-sœur insupportable et son petit ami qui est plus instable qu'elle.

La soirée se passe tellement bien que plus personne ne voulait partir, C'est Samy qui nous a demandé de rentrer.

  - Isadora c'est ça ? Samy s'approcha de moi pendant qu'il nous raccompagnait jusque devant la chemin qui séparaient les maisons.

  - Demain nous devons avoir une discussion de ce qu'il s'est passé dans le train.
  - Je sais Madame Klein est déjà venue me voir.

Il hocha la tête et repartie dans le sens inverse. Nous sommes restés encore un peu devant le chemin debout a discuté.

Jordi s'approcha de moi et s'installa sur un banc un peu plus éloigné et m'invita d'un signe de tête.

Nous sommes restées un bon moment silencieux à observer le groupe avant qu'il ne parle doucement.

  - Je suis désolé pour ce que j'ai pu faire avant.

Le son de sa voix était légèrement rocailleuse dut à la fin de journée mais aussi à l'alcool.
Nous n'avons jamais passés de soirée alcoolisée, nous nous sommes fréquentés un peu avant qu'ont se rendent compte qu'ont étaient mieux amis.

  - Je ne t'en veux pas Jordi, c'était comme ça.

Je posai ma main sur la sienne pour le rassurés mais au lieu de ça il se décala gentiment.

  - Je ne voulais vraiment pas te faire de mal, tu sais à l'époque c'était compliqué entre mes parents. Les cours et les petites. J'étais méchant et je regrette ma façon d'avoir agit envers toi.

  - Je n'ai pas les mots Jordi. C'était il y'a longtemps on ne va pas encore ressasser le passé. C'est pas grave.

Il me prit dans ces bras et il me lâcha plus. Effectivement on aurait dit un vieux couple, mais nous n'étions plus ça.

Nous étions amis puis amoureux et de nouveaux amis. Ma mère désapprouvait mes choix, elle disait "on ne mange pas du pain qu'on a jeter par terre". Jordi et sa mère était en guerre depuis le divorce de ses parents. Je n'ai jamais vraiment su pourquoi lui était autant en colère contre sa mère.

Merci à vous, d'avoir pris le temps de lire ce passage.