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Chapitre 6 - Mew


Je regardai partir Gulf sans bouger. J'avais encore du mal à y croire. Pourtant, la saveur qui me restait sur les lèvres était celle de Gulf, la chaleur qui irradiait de mon corps était celle provoquée par les mains de l'être adorable qui venait de me quitter. j'avais enfin pu lui avouer mes sentiments et au lieu d'être rejeté, cette phrase merveilleuse m'avait été offerte : Je t'aime aussi...

je me passai les mains sur le visage et dans les cheveux. ma vie avait été transformée en quelques minutes. Si je le pouvais, je filerais au temple pour remercier Bouddha. Ma poitrine me semblait emplie d'une douce chaleur, mon cœur me paraissait si léger. Un immense sourire illuminait mon visage :

Gulf m'aimait !

J'avais envie de chanter, de danser, de sortir dans la rue pour hurler mon bonheur. Toutes ses mauvaises expériences amoureuses, toutes ses trahisons, toutes ses souffrances, c'était du passé. Ensemble, nous avions un avenir...

À l'évocation de notre futur commun, une inquiétude émergea dans mon euphorie. nous étions tous les deux des personnages publics. Si la série connaissait le succès que j'espérais, une relation entre nous aurait forcément des répercussions sur notre travail. Je secouai la tête. Ce soir, je ne voulais pas penser à ça, mais uniquement à Gulf.

Je m'allongeai sur le canapé, en me repassant en boucle les événements de la soirée : les baisers que nous avions échangés, je retraçai mentalement le chemin de mes lèvres dans son cou , son goût, son odeur... Une boule de désir anticipé se forma au creux de mes reins.

je me redressai rapidement. Je devais me calmer, Gulf n'avait jamais connu une relation avec un homme, Je devais être patient et doux. Même si je ne pensais qu'à lui arracher ses vêtements, je lui laisserais le temps de s'acclimater à cette nouvelle relation. Je ne voulais pas le brusquer ou lui faire mal d'aucune manière. Tout ce que je souhaitais c'était le protéger, je refusais que Gulf soit mal à l'aise pour une quelconque raison.

Mais ce soir, je ne pouvais pas le protéger, cette épreuve Gulf devait l'affronter seul. À cette pensée, je serrai les poings. L'amour de ma vie allait souffrir ce soir et je ne pouvais rien y faire. j'avais admiré sa volonté quand il avait pris la décision de rompre avec sa petite amie immédiatement. Cet acte ancrait dans la réalité notre relation et je l'aimais encore plus pour ça, mais je savais aussi le sacrifice que cela imposait.

Je me levai. il fallait que je m'occupe sinon l'attente allait me rendre fou. Je pris une douche, me changeai, puis passai un certain temps à choisir quoi porter. J'optai pour un débardeur noir et un jogging. Une tenue décontractée, mais qui mettait ma musculature en valeur, pour une soirée avec mon amoureux. Cette seule pensée me fit monter le rouge aux joues : mon amoureux...

Je décidai de préparer le repas, je choisis un repas épicé, le plat préféré de Gulf. Même si je n'appréciais pas ça, je pouvais faire un effort ce soir, car c'était notre soir...

Plusieurs heures passèrent. Je faisais les cent pas devant la porte d'entrée. L'euphorie avait lentement laissé place à une angoisse grandissante. Des tas d'idées, plus terrifiantes les unes que les autres, se succédaient dans mon esprit. Il lui était arrivé quelque chose en chemin ou il avait été renversé par une voiture. Je repoussai cette éventualité de la main.

Gulf, face à sa magnifique petite amie, avait retrouvé ses esprits et réalisé qu'il l'aimait. C'était ça, il ne m'aimait pas, il ne m'avait jamais aimé, c'était trop beau pour être vrai. Mon cœur se serra. Je m'arrêtai net au milieu de l'entrée. Il ne reviendra pas, je le sentais... Non, c'était impossible, je devais garder confiance en Gulf. Jamais il ne me ferait ça. Je devais me raisonner, pourtant plus les minutes s'égrenaient, plus la panique montait en moi. Je serrais mon portable dans ma main. Je m'étais retenu de l'appeler au moins cent fois. Malgré ma peur inconsidérée, ma conscience avait réussi à me retenir. Je ne pouvais pas le déranger, moi, son nouveau petit ami, pendant qu'il rompait avec une femme.

Quand j'étais sur le point d'appeler tous les hôpitaux de la ville, la sonnerie de la porte retentit. Mon coeur bondit dans ma poitrine. Je me hâtai d'ouvrir. C'était lui... Un soulagement immense m'envahit, il était enfin là... Il ne bougeait pas, la tête baissée. Je m'approchai lentement.

— Gulf ?

Ses épaules furent secouées d'un sanglot, mon cœur se serra. Je posai doucement mes doigts sous son menton pour relever son visage. Ses yeux étaient rouges, ses joues baignées de larmes et ses lèvres tremblantes.

— Mon amour, chuchotai-je en le prenant dans mes bras, je suis là... je suis là...

Le voir dans cet état me faisait horriblement mal. Je lui caressai le dos, en espérant que ma présence le réconforte. Ses bras m'enlacèrent et ses mains agrippèrent mon débardeur. Il murmura mon prénom, son visage enfoui dans mon cou.

— Viens... dis-je en me baissant pour le porter dans mes bras. Il se lova contre moi en fermant les yeux.

Je me dirigeai vers ma chambre et l'allongeai avec précaution sur le matelas. Je me relevai pour contourner le lit, mais sa main sur mon bras m'empêcha de m'éloigner.

— Ne pars pas, s'il te plait, dit-il d'une petite voix tremblante.

— Je ne vais nulle part, ne t'inquiète pas.

Je montai sur le lit, passant au-dessus de lui, sa main me tenant toujours. Je m'allongeai à ses côtés et le ramenai contre moi. Son bras entoura mon torse, pendant qu'il posait sa tête sur mon épaule. Nous restâmes immobiles et silencieux pendant longtemps. Je savais qu'il ne servait à rien de le brusquer, il me parlerait quand il serait prêt. Petit à petit, ses sanglots s'espacèrent. Il semblait s'être endormi, pourtant sa voix basse et hésitante rompit le silence de la pièce.

— C'était horrible, Phi...

Je le serrai plus fort dans mes bras pour l'encourager à continuer et lui assurer ma présence et mon écoute.

— Je t'aime, mais... Elle ne méritait pas ça. C'est moi le coupable dans cette histoire et c'est elle qui souffre, c'est injuste...

Il enfouit son visage dans mon cou, je pouvais le sentir serrer les mâchoires. Je n'osai pas intervenir, de peur de le couper dans son élan, même si je brûlai de le rassurer.

— J'ai vraiment été horrible avec elle et pas qu'aujourd'hui. Ça fait longtemps que je la délaisse. Elle se doutait de quelque chose depuis un moment, elle n'a même pas été surprise. Toutes ses fois où je lui ai juré qu'il n'y avait rien entre toi et moi, que c'était du fan service, elle n'était pas dupe. Elle a eu la confirmation de ses craintes ce soir... Je ne suis qu'un salaud !

Je ne pus m'empêcher d'intervenir :

— Ne dis pas ça, c'est faux ! Tu n'es pas responsable de tes sentiments et tu as pris la décision de lui dire la vérité dès que tu as réalisé ton amour pour moi. C'est très courageux et honnête de ta part.

Je me redressai légèrement en posant ma main sur son visage pour l'obliger à me regarder. Il ne résista pas.

— Tu ne voulais pas la faire souffrir sciemment, nous n'avons pas calculé tout ça, c'est arrivé, parce que ça devait arriver. J'ai essayé de lutter contre mes sentiments pour toi, mais c'est trop dur, je t'aime trop... S'il doit avoir un coupable ici, c'est moi !

Ses yeux s'agrandirent de surprise.

— Oui, j'ai une grande part de responsabilité. J'ai largement dépassé le cadre du skinship. Je ne voulais pas seulement te mettre à l'aise, je flirtais avec toi, je l'avoue. Je ne pouvais pas m'empêcher de te toucher parce que tu m'attires. C'est moi qui t'ai forcé à me voir différemment d'un collègue ou d'un ami.

— Tu ne m'as jamais forcé ! intervint-il en se redressant. Je t'ai désiré dès la première fois où je t'ai vu. Le jour du casting, quand nous avons joué la scène du baiser et que tu nous as caché avec le livre, tu étais si proche... Mon cœur battait tellement fort que c'était douloureux. Jamais je n'avais ressenti ça, pas même avec Sumalee...

Je ne pus retenir un sourire, il était trop craquant. Entendre ses mots dans sa bouche me remplissait de bonheur. Mais l'évocation de Sumalee avait de nouveau voilé ses yeux de douleur. Je déposai un baiser léger sur ses lèvres et le serrai dans mes bras.

— Tu n'es coupable de rien. Je t'aime et je ne vais pas m'excuser pour ça. Laisse-lui du temps, elle guérira et toi aussi.

— Moi aussi, je t'aime... S'il te plait... serre-moi fort cette nuit...

— Plus jamais je ne te lâcherai...

Je tirai sur les couvertures pour nous recouvrir. Nous nous installâmes confortablement, Gulf serré contre moi, sa tête sur mon torse. Je caressai doucement ses cheveux, jusqu'à ce que je le sente se détendre dans mes bras et qu'il sombre dans le sommeil. Les événements d'aujourd'hui l'avaient épuisé. J'étais tellement reconnaissant qu'il soit là, avec moi, de sentir son corps chaud contre le mien. Mon instinct surprotecteur se réveilla, je ne voulais qu'une chose : le rendre heureux et empêcher ses larmes de couler à nouveau. 

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