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Chapitre 4 - Mew


Allongé sur mon canapé, je repassais en boucle cette journée. Une angoisse sourde me nouait l'estomac. Quelque chose avait changé entre Gulf et moi. Il avait été si entreprenant cet après-midi, me touchant, me prenant dans ses bras. J'en avais été si étonné et heureux, c'était tellement rare de sa part de prendre l'initiative du skinship. J'en étais venu à me questionner sur ce changement. L'incident pendant la sieste l'avait contrarié. Avais-je réussi à donner le change ? Se forçait-il pour me rassurer, pour me prouver que tout allait bien entre nous ? De toute évidence, quelque chose clochait et cela m'inquiétait. Si seulement j'avais réussi à me contenir, si mon corps n'avait pas été aussi incontrôlable.

Je fus tiré de mes pensées par la sonnette de la porte. Je me levais rapidement, me disant que c'était sûrement mon manager, venu m'apporter mon planning de la semaine. J'ouvris la porte et découvris Gulf. Son visage était grave, sa respiration rapide, un sentiment d'urgence se dégageait de lui. Un frisson glacé me parcourut pendant que j'imaginais le pire en une seconde.

— Gulf ? Mais qu'est-ce qui...

Subitement, ses mains agrippèrent mon visage et ses lèvres s'écrasèrent sur les miennes.

Mon cerveau cessa de fonctionner, mon cœur fit une embardée dans ma poitrine. J'étais pétrifié. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait. cela ne pouvait pas être vrai. Je ne pouvais y croire et le repoussai pour comprendre.

— Gulf, attend ! Qu'est-ce que tu fais ?! lançai-je sur un ton plus tranchant que je ne l'aurais voulu.

Ce que je découvris sur son visage fit bondir mon coeur : il était à bout de souffle, le regard fixé sur mes lèvres, Il semblait sur le point de me dévorer.

— S'il te plait, Khun Phi, embrasse-moi, me supplia-t-il.

Ces mots, je les avais attendus, fantasmés si souvent. Ses lèvres sensuelles m'offraient ce dont j'avais rêvé depuis notre première rencontre. C'est ce que je désirais plus que tout au monde, un vrai baiser que nous aurions initié par envie et pas pour le travail. Et surtout, tout ce que ça impliquait...

Était-ce cela que je lisais dans son regard ? Le désir ?

C'était impossible, cela ne pouvait pas arriver, il ne pouvait pas avoir des sentiments pour moi, il avait quelqu'un dans sa vie, une femme magnifique. Je ne faisais pas le poids... Cette attirance soudaine était due au stress, à la pression. Il s'était perdu dans son rôle de Type...

— Ne me repousse pas, continua-t-il.

Mon souffle se coinça dans ma gorge, mon coeur s'emballa et quand il effleura lentement mes lèvres de son pouce, je fermai les yeux. Une tempête puissante faisait rage en moi, à laquelle je ne résisterai pas longtemps.

— Je sais que tu ressens la même chose que moi.

Mes dernières barrières s'effondrèrent à ces mots. Un désir brut, sauvage déferla sur moi. J'ouvris les yeux et aussitôt, il m'embrassa fiévreusement. Cette fois-ci, je me laissai emporter par ce baiser. Sans savoir comment, nous entrâmes chez moi, et je plaquai Gulf contre le mur. Mon envie de lui était si impérieuse que je me retenais à grand-peine de lui arracher ses vêtements.

Je goutai avec délice ces lèvres douces et charnues. Je les connaissais bien. Mais c'était différent, nous n'étions pas TharnType, mais MewGulf et il était tout ce que je désirais à cet instant. La sensation de ses mains dans mes cheveux était exquise. Un éclair de plaisir me transperça quand ma langue rencontra la sienne. Un gémissement m'échappa. Une bataille sensuelle et silencieuse débuta, je voulais le goûter plus profondément encore. Gulf bougea les hanches et je pus sentir son membre dur frotter contre moi. À ce contact, une bouffée de désir me dévora.

Nous devions ralentir, sinon je ne répondais plus de rien.

Je rassemblais toute la volonté qu'il me restait pour rompre notre baiser. J'avais toutes les peines du monde à retrouver mon souffle. Gulf était dans le même état. Nos corps semblaient n'en faire qu'un, tellement nous étions intimement liés. Seuls nos vêtements faisaient barrière.

Mon regard était plongé dans le sien. J'avais encore du mal à réaliser ce qui venait de se passer. Il avait du désir pour moi. Son corps ne mentait pas, je sentais clairement la preuve de son attirance contre mes hanches. C'était plus que ce à quoi j'avais rêvé, mais subitement, j'en voulais plus. Je voulais qu'il ressente la même chose que moi, qu'il m'offre son amour, j'espérais qu'il partage ma vie. Je ne me contenterais pas que de sexe, je le voulais tout entier.

Je murmurai son prénom, comme pour l'appeler, le supplier de m'aimer.

L'émotion grandit en moi, tous ses sentiments que j'éprouvais pour lui se comprimaient dans ma poitrine, prêts à franchir la barrière de mes lèvres. Je posais ma paume sur son visage, j'enregistrais mentalement chacun de ces traits. Je pouvais passer des heures à observer ses yeux en amande, son nez droit et ses lèvres pleines. Telle une chose fragile et précieuse, je l'embrassais doucement sur la paupière, le nez et je finis par ses lèvres douces. Je ne me lasserai jamais de les regarder, de les toucher et de les embrasser, s'il m'en laissait la possibilité. Je posai ma joue contre la sienne et frottai mon visage contre le sien. Mes lèvres trouvèrent le chemin de son cou, où elles déposèrent une multitude de baisers. Mon front se posa naturellement sur son épaule.

— Tu vas me rendre dingue, Gulf, dis-je.

L'amour et le désir que je ressentais, à cet instant, risquaient de me faire chavirer. Avant ça, il fallait que je lui avoue mes sentiments, sinon j'allais étouffer.

— J'avais tellement peur tout à l'heure, continuai-je avec difficulté.

Ma main agrippa sa nuque comme une bouée de sauvetage. Je serrai les paupières, mon coeur tambourinant dans ma poitrine. L'émotion risquait à tout moment de m'empêcher de parler.

— J'avais peur que tu me rejettes, peur de perdre ce qui nous lie...

Ma voix trembla. Mettre des mots sur mes sentiments était vital, mais tellement difficile...

— Mais la vérité, c'est que... Ma voix se brisa. Cette boule dans ma poitrine grossissait et m'empêchait de parler. Plus que quelques mots...

— Je t'aime Gulf... murmurai-je d'une voix tremblante. Les sentiments pouvaient m'étouffer, il savait maintenant.

Je l'aimais par-dessus tout. Je l'étreignis avec force et le répétai encore :

— Je t'aime tellement.

Un soulagement immense me traversa, j'avais enfin trouvé la force de lui avouer. Les larmes que j'avais retenues coulèrent enfin et le nœud dans ma gorge se relâcha. Je reculais légèrement la tête pour voir son visage. Les yeux clos, la bouche entrouverte, une larme coulait le long de sa joue. Je la recueillis avec le pouce.

— Gulf, regarde-moi...

Il ne bougea pas. Une inquiétude sourde me tordit l'estomac. Lui avouer était une nécessité, mais peut-être était-ce trop pour lui.

— Gulf... S'il te plaît... Regarde-moi... continuai-je d'une voix douce et rassurante.

Lentement, il ouvrit les paupières.

— Ce n'est rien, si tu ne ressens pas la même chose, c'est sans importance pour moi. Je devais te le dire parce que ça me tuait à petit feu de garder tout ça pour moi.

Il m'observait sans un mot. Je n'arrivais pas à déchiffrer son expression. La peur d'être rejeté refit surface.

— Parle-moi, s'il te plaît...

L'angoisse commença à s'insinuer en moi devant son silence. C'était trop tard, je ne pouvais plus faire marche arrière.

— Si c'est trop pour toi, oublie ce que je viens de dire, continuai-je en essayant de garder une voix légère. Je fis un pas en arrière pour lui laisser de l'espace.

Aussitôt, ses mains agrippèrent mon t-shirt et il me ramena contre lui. Ses lèvres emprisonnèrent les miennes. L'espoir s'épanouit en moi en même temps que le désir.

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