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Ch 59 : Qu'arrive t'il au Yin à l'apogée du Yang ?

« Il faut que je parte ! » fulmina Yuan Sunjie, broyant les grains de riz tachés de sang en poussière.

De l'autre main, il jeta la lettre par terre. Sans réfléchir, il attrapa son épée en se levant d'un bond. Qian Jingliu saisit son poignet, le suivant dans son élan, et posa sur lui un regard implacable.

« Qu'y a-t-il ? pressa-t-il.
— C'est... mon ami Ying Luo... Il a été enlevé par une Triade*.
— Quoi !? » s'écria Wang Xiao dans une grimace de confusion et il se pencha pour ramasser le message.

Ses yeux coururent sur la lettre de menace. Très vite, son visage imita le même air incrédule que son ami.

« Maintenant chers amis, il semblerait que je doive prendre congé, fit Yuan Sunjie en joignant les deux mains pour les saluer. Ne laissez pas ce désagrément entacher la suite de cette belle journée, ce n'est qu'un malencontreux problème que je m'en vais régler. Retrouvons-nous une prochaine fois.
— Je viens avec toi. Nous sommes toujours liés par le sort, rappela Qian Jingliu.
— Qian Jingliu, insista Yuan Sunjie en se retournant. Il posa une main sur l'épaule du Tigre, son expression soudain devenue sérieuse. Trouve ta sœur et exige qu'elle nous libère sur-le-champ ! Je n'ai hélas pas beaucoup de temps à ma disposition et je ne prends pas le risque de te mettre en danger.
— Je m'y refuse » énonça calmement ce dernier, plantant son regard noir en lui.

Surpris, Yuan Sunjie perdit la parole et se figea.

« Je ne te laisse pas y aller seul, même sans ce sort » ajouta le Tigre.

Son ton ferme et clair, ne laissant place à aucune contestation, prit le Bambou au dépourvu.

Wang Xiao intervint à son tour, d'une vive voix :
«  Je suis avec vous !  Je n'abandonne pas Ying Luo ! »

Aux mots de Wang Xiao, les traits de Yuan Sunjie se tordirent et son coeur se mit à battre tel un tambour cassé. Yuan Sunjie parut tout à coup, terriblement bouleversé, désorienté, voire paniqué. Ce fut une micro-expression d'une milliseconde, à peine capturée par les yeux de lynx de Qian Jingliu – de la terreur.

Un battement de cils et sans laisser paraître la moindre agitation sur son visage, l'instant suivant, Yuan Sunjie se retourna vers son ami. Il imposa, intransigeant :
« Wang Xiao... Non. »

Ce dernier renifla.
« Tu dors éveillé l'insomniaque ! Tu crois que je vais laisser Ying Luo sans rien faire ? protesta-t-il vivement. En plus, Gongzhu Qian est partie de la Tour d'Eau. Oublie ! Tu n'as pas d'autre choix ! Je te serai comme une tique moi aussi !
— On vous suit ! Vous pouvez compter sur nous et sur notre discrétion ! firent les condisciples de Qian Jingliu.
— Tu devrais les écouter, ajouta Zhu Yaling qui mit son grain de sel à son tour. Si tu veux sortir de la Tour d'Eau en toute discrétion pour aller sauver ton ami, tu devras nous compter avec toi.
— On dirait qu'on n'a pas le choix Yuan-xiong, insista Wang Xiao en pesant ses mots. »

Qian Jingliu demeura silencieux. Désormais, Yuan Sunjie ne pouvait plus le regarder droit dans les yeux sans ressentir une boule à l'estomac. Se sentant impuissant, Yuan Sunjie poussa une bouffée d'exaspération et céda à ses compagnons. D'une part, ils ne lui laissaient pas le choix, et de l'autre il ne pouvait pas se débarrasser du sort de Sept-Sept sans Qian Xiuying.

Il avait bien pensé à une solution dans l'immédiat, qui était apparu sur le toit. Yuan Sunjie pouvait le sentir, car il l'avait appelé. Kaze. Le seul assez puissant pour briser le sort qui le liait à Qian Jingliu sans que ce dernier ne meure.

Ce serait beaucoup trop dangereux pour Qian Jingliu si Yuan Sunjie brisait lui-même le sort. Il savait le noble puissant, mais même un immortel y perdrait la vie si Yuan Sunjie utilisait sa puissance pour briser le sort qui les reliait. Ils étaient dans une situation semblable à deux coeurs attachés l'un à l'autre. S'il appelait le feu, celui de Qian Jingliu brûlerait de l'intérieur.

Yuan Sunjie réfléchit vite. Or, invoquer le plus terrible des démons dans une secte de cultivateurs, était-ce une bonne solution ? ''Je commence à devenir idiot ? Kaze ! Pardon ! Va-t'en ! Pas maintenant, il ne faut surtout pas que quelqu'un te voit ! Je t'appellerai si vraiment je n'ai plus d'autre choix. Pardon pour le dérangement !''

Il entendit grogner et jurer dans son esprit, puis le silence. Yuan Sunjie se retourna vers le groupe qui guettait patiemment sa réaction et il hocha la tête.

La moitié de l'expédition alla se ravitailler en eau et en nourriture. Les trois autres allèrent prendre de quoi faire un campement pour dormir en plein air sans se priver de confort. Aussitôt qu'ils avaient tout le nécessaire pour leur expédition, ils se mirent en route et se faufilèrent hors de la Tour d'Eau en toute discrétion.

D'un même esprit inébranlable et le coeur solide, des ombres dans la nuit s'éloignèrent en volant sur leurs épées. Grâce aux disciples du Tigre Blanc qui connaissaient la région comme leurs poches et les guidaient sur le chemin le plus court jusqu'en bas de la montagne, le groupe atteignit rapidement le canton le plus proche. Ils devaient rejoindre un bourg sur les rives de la rivière Wuyang, qui était le lieu de rendez-vous.

Quatre bâtons d'encens brûlèrent quand le groupe de disciples s'arrêta, plus loin sur une colline et à une distance raisonnable d'une ville. Ils se restaurèrent, se reposèrent et approchèrent le lieu pour faire du repérage avant de mettre un plan sur pied.

Le bourg était joyeusement animé par des badauds et des grands gaillards qui installaient des guirlandes et des clochettes. Certains tiraient des chariots, d'autres des bateaux. Un air de fête à venir ressortait de cette masse gaillarde, à l'inverse de la tension pesante sur la colline.

« Les ravisseurs ont choisi un jour où le bourg sera bondé et agité pour t'attirer dans leurs griffes. Demain, c'est la fête du Double Cinq*, déclara Qian Jingliu. Personne ne remarquera quoique ce soit si tu disparais dans la foule. Il faudra garder l'oeil sur toi de très près. As-tu un plan ?
— Ils me veulent. Alors, je me rendrai au point de rendez-vous au moment où le soleil sera à son zénith, répondit Yuan Sunjie. Qian Jingliu m'accompagnera et vous, vous resterez en arrière et vous essaierez de nous suivre à distance. Repérez où nous serons retenus prisonniers et surveillez les lieux. Si nous n'arrivons pas à nous sortir de là au lever du jour, vous reviendrez cette fois avec des renforts.
— Ces malfrats auront sûrement prévu un inhibiteur pour ton jiedan, ajouta Qian Jingliu. S'ils utilisent ton ami pour t'attirer, ils doivent savoir que tu es un cultivateur.
— Je t'accompagne Yuan Sunjie ! À deux, vous aurez besoin de renfort, surtout si tu es sans tes pouvoirs spirituels, coupa Wang Xiao avant de lui laisser le temps de continuer. Je sais bien me battre, tu m'entraînes toi-même !
— Tu ne m'écouteras pas si je t'en empêche, alors, soit, accorda Yuan Sunjie sur un ton résigné. Il faudra prévoir un antidote s'ils comptent nous priver de nos pouvoirs, mais cela risque d'être compliqué sans savoir quelle méthode ils vont utiliser contre nous. Pendant l'heure du serpent*, dit-il en se tournant vers Zhu Yaling, Xiujun, essayez de trouver un apothicaire pour obtenir des antidotes ou quelque chose qui puissent annuler l'effet.
— J'ai dans mon sang, des antidotes suffisamment puissants pour annuler l'effet de plusieurs inhibiteurs, et je porte toujours un qiankun d'ingrédients et de matériels s'il m'est nécessaire de préparer un remède, intervient Qian Jingliu dès qu'il eut une ouverture. Il faudra juste s'assurer qu'ils ne trouvent pas le qiankun en nous fouillant.
— Je vous remercie Jueye ! » répondit Yuan Sunjie en admirant l'efficacité de l'alchimiste.

Il ne remarqua pas le voile sombre qui obscurcit le visage de Qian Jingliu en l'entendant le vouvoyer, ni sa mâchoire qui se serra quand il s'adressa à lui avec un titre respectueux et non avec son nom.

« Vous vous laisserez capturer alors, cachez quelques antidotes sur vous et laissez-moi porter le reste dans les qiankuns, ajouta Zhu Yaling. Je resterai avec Cen Shui et Liu Baihu et nous vous suivrons de près. Nous ne vous lâcherons pas et on trouvera bien un moyen de nous infiltrer pour vous remettre les antidotes. »

Maintenant qu'ils avaient un plan bien établi, ils campèrent le reste de la nuit. Quand les nuages empourprés du matin se parèrent des couleurs de l'aube, les Tigres se levèrent pour préparer du thé, très vite rejoins par les Bambous à leur tour.

Ils voulurent aller au point de rendez-vous qui avait été indiqué dans la lettre avant l'heure fixée, afin d'inspecter les environs sur la place et de repérer les premiers arrivés. La moitié du groupe se cacherait pour repérer les espions ou d'éventuels suspects.

Le bourg était un endroit charmant, entouré de grands pics karstiques verdoyant. Lové au centre d'une vallée serpentée par la rivière Wuyang verte comme une gemme d'émeraude, le paysage était élégant et paisible à contempler. La place s'anima rapidement par une foule excitée qui s'était amassée comme des fourmis. Les rires et les discussions allèrent bon train. Tous étaient là pour assister à la course des bateaux-dragons, puis ils s'adonneraient sûrement à des jeux et assisteront sans aucun doute à des défilés. Insensibles à l'ambiance, les six compagnons se séparèrent en deux groupes.

Yuan Sunjie, Qian Jingliu et Wang Xiao allèrent jusqu'à un étal de marchands dans le marché. Il était difficile pour le deuxième groupe de ne pas les perdre de vue dans la rue grouillante d'une foule importante. Zhu Yaling, Liu Baihu et Cen Shui allèrent se tapir non loin d'eux.

À l'heure du rendez-vous, deux hommes s'approchèrent de Yuan Sunjie et leur donnèrent une potion à avaler. Ils devinèrent tous à quoi devait servir le breuvage. La potion avait pour but de mettre leurs pouvoirs spirituels en état de veille. Elle pétrifiait leurs jiedans et bloquait toute la circulation de leur qi interne pendant plusieurs heures. C'était l'une des façons les plus efficaces pour réduire un cultivateur au niveau d'un humain ordinaire.

Juste après avoir pris le breuvage, les inconnus poussèrent les trois disciples dans une calèche. Elle traversa la masse compacte de riverains sous les yeux des autres compagnons qui les suivaient à la trace. Ils sortirent alors de leurs cachettes et se mirent aussitôt à courir derrière.

À l'intérieur de la voiture, avec deux adultes et trois jeunes hommes, l'espace était beaucoup trop réduit et Yuan Sunjie étouffait. Ses amis aussi devaient souffrir. Inquiet, il vérifia d'un coup d'oeil si Qian Jingliu allait bien et il tomba directement dans le gouffre de ses yeux, attentivement braqués sur lui avec un curieux mélange d'angoisse et d'intérêt. À peine Yuan Sunjie sursauta, qu'un épais tissu grisâtre et enroulé vint s'imposer à sa vue et se posa sur ses yeux.

Les hommes bandèrent leurs yeux et les ligotèrent avant de les emmener dans un lieu secret. Contre toute attente, ces hommes poussèrent même jusqu'à les déguiser en changeant leurs tuniques. Ils permutèrent trois fois de calèches et de moyens de transport. Ils voguèrent par pirogues et traversèrent une rivière pour rejoindre un nouveau lieu, puis, ils voyagèrent à bord d'une charrette décrépite, tirée par un vieux buffle. Après une longue traversée par des marécages et des champs de boue, ils atteignirent un palais perdu au beau milieu d'une forteresse de dents de montagnes.

Lorsqu'ils arrivèrent dans la cour du palais, plusieurs bruits de lames qui s'entrechoquaient se firent entendre à proche distance. C'était là qu'on leur enleva le bandeaux sur les yeux.

Deux jeunes filles peinturlurées d'une poudre blanche sur le visage, aux sourcils noircis au charbon et aux lèvres plus rouge que la fleur du rosier, s'approchèrent de Qian Jingliu et de Wang Xiao avec un plateau de breuvages fumants.

Wang Xiao refusa et protesta.

« Non sans façon, merci. J'en ai pris déjà, je n'ai plus de place pour un autre thé ! Mon ventre n'a pas fini de digérer et je n'ai pas encore évacué le premier. Vous pouvez garder votre... !» 

D'un violent coup dans le ventre envoyé par l'un des hommes qui les accompagnaient, Wang Xiao fut forcé à se taire et d'avaler.

Qian Jingliu prit et avala le breuvage. Tous deux tombèrent au sol, la force ayant fui leurs jambes. Ils ne pouvaient plus marcher, ni lever leurs bras, ni rester debout, ni même parler. Uniquement rester étendus, tels des sacs. Par chance, ils demeuraient conscients, ce qui était déjà mieux qu'un coma forcé. Seul Yuan Sunjie fut épargné d'engloutir cet affreux breuvage.

De telles méthodes cruelles contre les cultivateurs étaient considérées comme de la torture — à l'évidence des pratiques interdites.

On força Yuan Sunjie à se mettre à genoux, ses mains furent ligotées dans son dos, tandis que les corps inertes de ses compagnons furent jetés comme des ballots de riz par terre, à côté de lui. Yuan Sunjie jeta rapidement un coup d'oeil et s'assura avant tout de l'état de ses compagnons. Il soupira de soulagement en constatant qu'ils allaient bien.

Enfin, il porta son regard devant lui et découvrit alors, deux paires de jambes. En levant les yeux, il aperçut deux hommes aux physiques presqu'identiques, probablement un père et son fils. Le plus jeune se pencha sur lui, saisit son menton et le souleva avec des doigts rêches en plongeant un regard méprisant et indiscret dans le sien.

Yuan Sunjie l'observa de même. L'homme était un quadragénaire avec un aspect d'ours. Son visage témoignait de la cruauté. Il portait une longue et vilaine balafre qui n'avait pas épargné son oeil et qui prenait naissance du haut de son crâne pour mourir à l'arc de sa lèvre. II avait connu des guerres et des batailles, de cela Yuan Sunjie en était certain, rien qu'en le voyant.

Derrière lui, le père ours, vieil homme au visage dur, avait tellement de rides profondes, qu'elles ressemblaient à des balafres. Tous les deux dégageaient une aura malfaisante et entretenaient cette atmosphère sombre et intimidante.

« C'est bien lui, je confirme. Je reconnaîtrais ces yeux entre mille... » proclama le jeune ours sur un ton décisif d'où pointait un soupçon de triomphe.

D'un brusque mouvement du menton, Yuan Sunjie se dégagea de sa poigne.

« Je vous connais ? » fit-il sur un ton calme comme neige, jetant un regard circulaire autour de lui.

Il faisait encore jour, alors Yuan Sunjie put voir clairement les lieux. Ils se trouvaient dans une grande cour de terre rouge battue et derrière eux se dressait le toit d'un vieux palais.

Ce palais de trois mille ans était abandonné depuis fort longtemps par ses habitants natifs au temps des ravages de Kaze dans le monde, jusqu'à ce que des bandits prirent possession de l'endroit. Les malfrats avaient fait reculé la nature qui s'était introduite par endroits et vivaient avec, en harmonie ou par dépit.

Les bâtiments étaient construits sur une surface généreuse, alignés parfaitement du nord au sud. Les cours utilisées d'antan pour les cérémonies religieuses et les réceptions étaient au sud. Les palais résidentiels situés au nord, dont certains coins s'étaient effondrés, étaient érigés sur des socles d'imposantes pierres taillées. De ces socles, s'élançaient des colonnes sculptées dans un bois dur, supportant des toits massifs recouverts de tuiles brisées, de rondins et de mousse.

À une poignée de zhangs d'où ils se trouvaient, à l'intérieur d'un enclos aménagé, des hommes s'entraînaient à l'épée. Le bruit de leurs lames s'entrechoquant, ajoutait de l'électricité à l'atmosphère tendue des lieux et à la sensation de mystère qui entourait cet endroit. Certains des hommes lui jetaient des sourires dédaigneux et crachaient par terre quand ils croisèrent son regard. D'après leurs attitudes, Yuan Sunjie parierait sa tête sur le billot qu'ils devaient mépriser les cultivateurs ; ce qui lui décocha un rictus sardonique et releva le coin de ses lèvres.

Yuan Sunjie ne se sentait ni effrayé, ni le moindrement intimidé, s'étirant la nuque sur ses épaules, gauche puis droite.

D'un seul coup, le plus jeune des deux ours agrippa une touffe de ses cheveux et tira d'une manière brusque pour le forcer à reporter son regard devant lui. L'individu se saisit fermement de son menton à nouveau en serrant encore plus la poigne. La douleur était vive, mais Yuan Sunjie se mordait l'intérieur des joues pour étouffer son cri, défiant l'homme d'un regard qui dévoilait un mépris évident.

« Tu ne dois pas t'en rappeler, dit alors le fils ours. La dernière fois que tu m'as vu, tu n'étais qu'un nourrisson. Si ta mère n'était pas une traînée, tu aurais pu être mon fils, mais au lieu de cela... »

Yuan Sunjie tiqua d'un léger mouvement des lèvres et serra la mâchoire. Il sentit s'éveiller en lui une colère viscérale. Ses poils se dressèrent sur ses avant-bras. Il avait hâte d'entendre la suite.

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Notes et Références :
* Triade : organisation criminelle et société secrète, sorte de mafia qui gouverne un plus vaste réseau. Une triade comporte trois familles/clans.
* fête du double cinq : festival célébrée le 5e jour du 5e mois avec des courses de bateaux-dragons. La tradition veut que ce jour-là, lorsque le soleil arrive au zénith, l'énergie Yang atteigne son apogée.
* L'heure du serpent : 9h-11h (moment de la journée où le serpent quitte son trou).

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