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Ch 22: Comment ne pas se faire d'ami (pour les nuls)

Les quatre disciples savaient où porter leurs coups pour ne pas laisser de traces visibles de leur agression.

« Evitez de frapper son visage de petite fée.
— Regardez-le ce bouffon avec ses yeux couleur merde.
— C'est vrai. Si tu avais moins de sourcils et plus de cheveux, tu passerais pour une fille.
— C'est sûrement pour ça que ses parents l'ont abandonné. Ils ont cru avoir une minette et non un p'tit mec. »

Une voix s'éleva dans les bois plus loin appelant le nom de Yuan Sunjie, suivi de « P'tit Coq ». Yuan Sunjie reconnut la voix de Ying Luo et bien qu'il semblait crier, il était clairement à une bonne distance, cependant, il se rapprochait de l'endroit où ils étaient.

Lu Kai ordonna immédiatement :
« Gong-shidi, va voir. Attire-le loin d'ici, qu'il ne tombe pas sur nous.
— P'tit Coq ? se moqua la voix de Tao Chi.
— C'est toi P'tit Coq ? »

Les trois qui restaient autour de lui explosèrent de rire et redoublèrent leurs railleries :
« C'est parce qu'il a un petit coq que ses parents l'ont jeté ! Ils ont vraiment cru qu'ils avaient une fille ! L'ergot du coq doit être tout rabougri !
— T'es né avec une petite ficelle ? 
— Vous voulez voir hein ? nargua Yuan Sunjie. Je savais que vous m'aimiez bien...
— Corrigez-le ce bouffon ! » cracha Lu Kai avec rage. 

D'autres coups plurent sur Yuan Sunjie. Lu Kai dit soudain :
« Attendez, j'ai une idée ! » 

Lu Kai recula et chercha par terre plusieurs petites branches de bambou qu'il ramassa et revint aussitôt les distribuer à ses amis.

« Abaissez-le un peu plus et baissez son pantalon. Nous allons faire pousser sa petite queue ! »

Le pantalon de Yuan Sunjie fut abaissé sans vergogne pourtant, aucun des trois ne commenta la vue qui s'offrit à eux, parce qu'en réalité, la taille de son bambou ferait pâlir les plus vieux spécimens de la forêt. Un moineau qui gazouillait un air mélodieux s'est soudain étranglé dans son chant au-dessus de leurs têtes. Le ver appétissant était en réalité un serpent.

Peut-être parce qu'ils avaient été choqués ou parce qu'ils ne trouvaient pas quoi rétorquer ou commenter, les disciples le retournèrent et exposèrent deux petites fesses blanches bombées à la place. 

« Maintenant ! »

À son commandement, les deux autres disciples se sont approchés de lui par-derrière et ont commencé à le frapper sur les fesses avec ces bâtons. Yuan Sunjie serra les dents en fermant les yeux. Il était silencieux, mais on voyait à son visage et son corps qu'il souffrait terriblement, les coups faisant rougir ses fesses jusqu'au sang.

À la fin de ce châtiment, Lu Kai n'étant toujours pas satisfait, retourna Yuan Sunjie une nouvelle fois.

« Tu vois, il a l'air d'être sorti... railla-t-il avec un sourire narquois.
— Je comprends, je comprends, répondit Yuan Sunjie d'un ton suintant le sarcasme.
— Tu comprends ? Qu'est-ce que tu comprends ?
— Pourquoi vous me suivez tous les jours... Tu voulais tant le voir que ça ? Profite de la vue, profite bien.
— Bâtard prétentieux ! s'enflamma Lu Kai. Tu crois que j'ai envie de voir ta... queue de moustique ? Attends, je vais te montrer la mienne ! »

Aussitôt, Lu Kai baissa son pantalon, sortit son matériel et urina sans vergogne sur le visage de Yuan Sunjie. Ces deux autres compagnons éclatèrent de rire et baissèrent aussi leur pantalon pour imiter leur leader, tenant la tête de Yuan Sunjie fermement en lui empoignant les cheveux.

Yuan Sunjie était pour une fois, vraiment choqué, et il ne pouvait pas répliquer au risque d'avaler ces liquides corporels. Hélas, sans défense et ligoté, il pouvait uniquement gesticuler, fermer les yeux et souffler par le nez ou ses lèvres pincées pour ne pas avaler.

« Ce n'est pas très gentilhomme pour un junzi de pisser sur quelqu'un, mais nous les junzis nous ne suivons aucune règle quand il s'agit de se battre. »

Yuan Sunjie était réellement désarçonné pour une fois. Jamais il n'avait été traité, ni humilié de la sorte par personne et si avant il ne leur disait rien, sinon les provoquer peu importe combien de fois il se faisait battre, cette fois-ci, Yuan Sunjie faillit vraiment supplier pour qu'ils arrêtent. Autour de lui, tous les trois riaient jusqu'à ce qu'ils finissent et rangèrent leurs parties infâmes.

Comme Yuan Sunjie ne voulait pas avoir une seule goutte dans la bouche, ses lèvres restaient obstinément fermés, et quand les gouttes avaient ruisselé de son visage et qu'il pouvait enfin ouvrir les yeux, le regard qu'il posa sur eux était froid et dénué d'aménité. 

Lu Kai sursauta en voyant ce regard et siffla entre ses dents :
« Qu'est-ce que c'est que ce regard de merde... ?
— Il ne dit plus rien ?
— Il a eu sa correction. Laissons-le ici. Partons. Allons rejoindre Gong. »

Les disciples partis, Yuan Sunjie était encore abasourdi, mais d'un coup, comme s'il s'était subitement réveillé d'un mauvais rêve, il éclata de rire et ria un bon moment jusqu'à en être étourdi. 

Il se plia en deux et coupa la corde autour de sa cheville en utilisant le plat de sa semelle d'un mouvement agile et tomba lourdement au sol. Il se releva péniblement, se libéra de ses liens et remonta son pantalon simplement, sans prendre la peine d'ajuster sa tenue. Couvert d'urine, il marcha jusqu'à un bassin d'eau dans la forêt et plongea avec ses vêtements pour se laver. 

Se laissant couler au fond du bassin, il resta quelques minutes, plongé dans l'eau glacée jusqu'à ce que le froid lui parût plus insupportable que le manque d'air. Quand il ressortit la tête de l'eau, l'expression dans son regard avait changé. Il nagea jusqu'au bord et s'assit sur les rochers. 

Tremblant de froid, il leva les yeux au ciel et dit :
« C'est bon Shifu... J'arrête. J'ai touché le fond pour de bon. Je vais me reprendre, c'est ce que tu m'as appris. Regarder droit devant... »

Il était temps pour lui d'avancer.

Devant la porte du commis du boucher, les quatre disciples faisaient face à Yuan Sunjie en le regardant avec un dédain non-dissimulé.

« Qu'est-ce qu'il fait ici lui ? demanda l'un deux qui l'avait aussi reconnu.
— Lu-shixiong, Tao-shixiong, Gong-shixiong, Fan-shixiong. Merci d'être venus jusqu'ici » leur répondit Yuan Sunjie en les saluant avec respect.

Lin Ming et ses amis sortirent à cet instant. Ils avaient tous entendu les échanges et Lin Ming dit aux nouveaux arrivants en les saluant :
« Junzi, je suis le fermier et je me nomme Lin Ming. Il n'y a plus de spectre ! Je suis libéré de l'esprit qui hantait ma maison grâce à ces trois disciples que la secte du Bambou a envoyés.
— De quels disciples parlez-vous ? » fustigea Lu Kai.

Yuan Sunjie ne laissa pas le temps au commis du boucher de répondre et enchaîna sur un ton rieur.

« De la secte du Bambou de Jade, quelle question ! Nous nous sommes déjà occupés du spectre. Vous, vous êtes ici pour une livraison en réalité. Shixiong, avez-vous récupéré les commissions de l'aîné Zhu Jieshi ? Puis-je les avoir ? Je lui ai promis de les lui ramener en personne » dit-il en faisant un bond en avant qui le projeta à dix pas de Lu Kai.

Le visage de Lu Kai s'empourpra méchamment. Son expression exprimait clairement de la haine, car il savait que Yuan Sunjie s'était payé leurs têtes. Il ne pouvait supporter de subir cette humiliation flagrante plus ouvertement.

« Yuan Sunjie ! C'est toi la cause de cette mascarade ? Tu crois que nous faire tourner en bourrique va te servir à prendre ta revanche ? Tu as signé ton arrêt de mort ! On dira que c'est le spectre qui est derrière tout ça ! »

Aussitôt, il se jeta sur Yuan Sunjie avec ses poings en avant. Il avait concentré son énergie dans ses pieds et bondit comme une flèche pour abattre un coup-de-poing fracassant sur le nez de Yuan Sunjie, mais ce dernier bloqua son attaque avec un avant-bras sans reculer d'un pas, ni même fléchir. 

En un clignement, les corps de Ying Luo et Wang Xiao bondirent d'eux-mêmes comme par instinct pour s'interposer, sauf que Yuan Sunjie leva sa main libre sur-le-champ pour les arrêter, son expression implacable.

« Restez où vous êtes ! C'est entre eux et moi » leur dit-il fermement.

L'expression de Lu Kai passa de la détermination à de la rage. Il décocha un second coup-de-poing, puis un troisième, mais ils furent tous parés et déviés.

Ying Luo et Wang Xiao s'échangèrent un regard surpris.

Les disciples n'avaient pas le droit d'user de leurs qi sur les apprentis ou sur les hommes lambdas de manière générale, car cela risquerait de les tuer, mais cela n'empêchait pas Lu Kai d'améliorer les capacités de son propre corps. Sans complexe, il accéléra la vitesse de frappe de ses coups. 

Malgré tout, Yuan Sunjie persistait à bloquer toutes ses attaques et quand finalement, il se décida, Yuan Sunjie avança d'un pas et envoya son premier coup, droit sur sa mâchoire.

La frappe fut fracassante. Le corps de Lu Kai vola au ralenti, crâne en arrière, comme s'il exécutait un saut à la perche.

Yuan Sunjie afficha un sourire obséquieux, passant une main dans sa mèche pour la ramener en arrière d'un air effronté.

« Était-ce trop rapide ? » fit-il. Son sourire narquois était celui d'un gamin retors. 

Le meneur du groupe des quatre junzis ayant été éliminé - inconscient dans un coin - un second membre, Tao Chi, qui était le seul à être parvenu à maîtriser deux techniques d'arts martiaux, s'avança pour faire face à Yuan Sunjie en lui faisant une démonstration de sa puissance.

Son aura jaillit de lui comme un champ de force. Yuan Sunjie se prépara.

« Tu vas voir ce que tu vas voir ! avertit Tao Chi.
— Voyons voyons ! »

Ils coururent et se jetèrent l'un sur l'autre au même moment, poings et dents serrés.

Tao Chi fendait l'air avec ses paumes comme si c'était des couteaux, mais chaque attaque était bloquée, et même retournée contre son créateur.

Malgré la force et la vitesse d'attaque de Tao Chi, Yuan Sunjie avait le niveau d'un expert en arts martiaux. Il avait été nourri au rotin dans un monastère de moines guerriers, il s'était entraîné des mois avec Shi Chang, cent ans aux Enfers. En face de lui, Tao Chi n'était qu'un bout de bois sec sur le point de se fendre.

Tao Chi était mince et paraissait élégant dans sa tenue de disciple, bien qu'il portât un visage plutôt banal. Il n'avait pas un caractère très patient et aimait se donner de grands airs, allant même jusqu'à mettre des talonnettes pour paraître plus grand. S'il devait perdre la face contre un apprenti, il préférerait manger du poisson avarié que de laisser cela se produire. 

« Yuan Sunjie, fais attention ! » cria Wang Xiao.

Comme il l'aurait parié, Yuan Sunjie vit Tao Chi exécuter quelques enchaînements. Les poings de Tao Chi se mirent à briller de mille étincelles qui s'étalèrent autour de son corps en se métamorphosant en petites flammèches. Toute sa silhouette paraissait porter une couche de flammes sur son corps. Tao Chi voulait surtout donner une bonne frayeur à Yuan Sunjie et juste une bonne leçon. Il n'avait pas réellement l'intention de lui faire mal, ni de le blesser en usant ses pouvoirs contre lui.

Wang Xiao voulut intervenir au milieu du combat. Il fut sur le point de bondir quand Ying Luo leva un bras devant lui pour l'en empêcher avant qu'il ne saute.

« Nous devons intervenir ! s'offusqua Wang Xiao. Yuan-xiong est en danger !
— N'aie crainte, il sait ce qu'il fait, rassura Ying Luo d'un ton posé.
— Pourquoi ne l'aides-tu pas ? Il risque sa vie-là !
— Prends une chaise et assieds-toi. Il s'est enfin décidé à faire quelque chose. Regarde bien. »

Yuan Sunjie qui avait prévu un coup d'avance, avait relâché une des neuf serrures du sceau des Neuf Soleils. Ainsi, il avait accès à une infime partie de ses capacités et laissa sortir un peu de son yin en faisant attention à l'énergie Yang présente autour de lui. 

Tao Chi bondit sur Yuan Sunjie et l'assena de coups. Chaque coup déclencha un nuage flamboyant autour de ses poings. Une épaisse fumée envahit l'air et piqua les yeux des spectateurs. 

Le spectacle était digne d'une épopée d'opéra. Les nuages donnaient l'impression que le soleil s'était levé pour se recoucher en embrasant le ciel. Yuan Sunjie disparut soudain dans la fumée opaque et asphyxiante qui se répandait autour d'eux lorsque subitement, de la cendre se mit à tomber comme s'il neigeait. Très vite, derrière un mur de fumée, les spectateurs ne distinguèrent plus que la silhouette brillante et enflammée de Tao Chi, embrasé dans ses flammes intangibles. 

Tout à coup, ils aperçurent ces mêmes flammes qui avaient les contours d'un humain, bondir du sol et voler à plusieurs zhangs dans les airs avant de retomber et de repartir encore. La silhouette lumineuse ricocha plusieurs fois sans toucher le sol !

Tao Chi fit cela pendant quelque temps, retombant et repartant vers le ciel. C'était en fait Yuan Sunjie en dessous qui lui donnait des coups pour l'envoyer valser en l'air. 

Au bout de la douzième fois, Yuan Sunjie cessa de jongler avec lui et l'envoya violemment à ses deux acolytes encore debout sur le côté. Ces derniers n'eurent pas le temps de réagir, leurs corps servirent à amortir le vol de Tao Chi. 

Fan Han et Gong Guo qui l'avait attrapé, s'échangèrent un regard choqué. 

Tao Chi s'accrochait à eux désespérément. Son visage était très amoché, mais il n'était pas inconscient. Il crachait du sang et saignait des narines telles deux rivières rouges. Un oeil était complètement noir et gonflé et il ne pouvait plus l'ouvrir. Fan Han vit une expression déconcertée au fond de l'autre oeil noir.

Les deux disciples serrèrent les poings. Ils n'avaient qu'une envie ; venger leurs amis de cet ingrat !

Ce fut à ce moment qu'ils virent une silhouette sortir de la fumée sans se presser. Yuan Sunjie marcha tranquillement vers eux.

« En êtes-vous bien sûr ? questionna ce dernier. Vous devriez prendre Lu-shixiong et Tao-shixiong pour les ramener et les soigner. Personne d'entre nous ne vous ramènera si vous persistez. »

Il pesait chacun de ses mots et il s'arrêta devant les quatre disciples enchevêtrés.

En moins de cinq minutes, il avait envoyé à terre leur meneur et le plus fort parmi eux. Les deux restants ne purent que le regarder avec un air hébété.

Yuan Sunjie avait une expression sur son visage qui les empêchait de faire un seul mouvement. Ils déglutirent sous la pression de ses yeux perçants. Ils auraient juré qu'ils étaient malfaisants, dorés comme la lave d'un volcan.

Wang Xiao et Ying Luo s'approchèrent pour venir se placer aux côtés de Yuan Sunjie. 

« Qui a les commissions de Zhanglao Zhu Jieshi ? »

C'était Tao Chi qui les avait.

Lu Kai, leur meneur, était un enfant gâté, persécuteur et jaloux de ceux meilleurs que lui dans n'importe quel domaine, même si c'étaient ses propres amis. Parce qu'il était jaloux que Tao Chi soit plus fort que lui, Lu Kai lui avait ordonné de porter les commissions. 

Même battu, Tao Chi avait trop de fierté pour rester impassible et lui remettre les courses. Il tenta un ultime geste, mais Yuan Sunjie, rapide, le frappa à quelques endroits précis du bout des doigts, et Tao Chi fut instantanément incapable de bouger un seul doigt ; son corps fut entièrement bloqué !

Gong Guo fouilla alors dans la manche de Tao Chi et en retira trois bourses qu'il tendit à Yuan Sunjie.

« Merci bien. J'espère que les miroirs qiankun ne sont pas abîmés, ce serait gênant. Nous allons rentrer. Libre à vous de raconter ce qui s'est passé ici et libre à vous de continuer à vouloir venir vous battre avec moi. Je ne dis jamais non à un combat, sachez-le ! Ça me fait de l'entraînement ! Soyez prudents sur le trajet du retour avec les blessés » dit-il d'une voix amicale avant de leur tourner le dos et de les laisser là avec leurs airs misérables.

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