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Ch 16: Certains penseront que c'est une malédiction


Autour du sommet et tout autour du volcan, le bambou régnait en maître. La beauté des lieux était amplifiée par les sommets des toits du Pavillon du Bambou et son haut mur extérieur blanc, orné de fresques en relief de dragons et d'animaux sacrés, qui laissait aux passants seulement le loisir de deviner la magnificence de la demeure.

Le Pavillon du Bambou, la résidence des disciples de la secte du Bambou de Jade, était composés de multiples pavillons aux murs de la couleur de la cendre blanche et aux toits imposants de la couleur de la cendre noire du volcan. De grands piliers et des poutres soutenaient les toits à bords relevés, ornés de motifs et de sculptures symbolisant la splendeur et le bonheur. 

Le bruit d'une respiration bruyante derrière lui, lui indiquait que la personne allongée sur son lit dormait profondément. ''Heureusement que la lumière ne gêne pas son sommeil,'' pensa Yuan Sunjie en jetant un coup d'oeil vers Ying Luo, son ami d'enfance, puis il retourna son regard vers la nuit sombre et froide. Cela faisait déjà trois mois que l'adolescent avait rejoint la secte du Bambou et il vivait dans les plus beaux quartiers des résidents. Il avait été emmené par la secte le jour où Shi Chang trouva la mort de ses mains et il avait intégré le rang de leurs apprentis disciples. 

Ce jour-là, quand les cultivateurs du clan Zhu, qu'on surnommait les 'Junzis' arrivèrent sur la falaise, ils ne remarquèrent pas la disparition soudaine de Yuan Sunjie quand il fut happé dans un autre plan dimensionnel, car il était réapparu en moins d'une seconde. L'énorme masse de nuages qui était apparue dans le ciel en déferlant tonnerres et éclairs s'était apaisée dans un souffle de vent, laissant derrière elle une vingtaine d'hommes foudroyés, la chair brûlée et exposée à vif. 

Les hommes qui en furent témoins surnommèrent ce soudain phénomène : la Malédiction Foudroyante du Cerf, croyant à un châtiment de Shi Chang depuis l'au-delà.

Le chef de clan, Zhu Yazhu, et ses hommes capturèrent les survivants des Ombres de Jade sans rencontrer aucune résistance. Il les laissa repartir en les avertissant de ne plus jamais revenir et de ne plus chercher à causer du tort aux deux jeunes disciples, Yuan Sunjie et Ma Han, au risque d'avoir affaire directement au clan Zhu. 

Les survivants des Ombres de Jade repartirent en emportant leurs cadavres et on n'entendit plus reparler d'eux. Ils avaient réussi leur mission et ils repartaient avec un coup de pied aux fesses en sachant qu'ils seraient accueillis avec d'autres coups de pied par leur Tête de Dragon à leur retour.

Yuan Sunjie et Ma Han enterrèrent Shi Chang sur la falaise et les cultivateurs lui offrirent une simple et courtoise cérémonie mortuaire. Le seul souvenir que garda Yuan Sunjie de Shi Chang fut son livre rouge. Ma Han emporta avec lui son xizhang, Ordre, héritage de sa famille. Depuis qu'il était retourné à la secte Zhu, Ma Han n'a eu de cesse de haïr Yuan Sunjie et de ternir sa réputation auprès des autres disciples et des apprentis junzis.

Après la cérémonie funéraire, le nouvel apprenti eut une conversation surprenante avec Zhu Yazhu cette nuit-là.

« J'ai été averti par Shi Chang en personne qui m'a demandé de venir sur la falaise à cette heure précise. Il parlait de libérer un jeune garçon que nous attendions depuis longtemps. Il disait que ce garçon a été capturé par de dangereux criminels. Je ne m'attendais pas à tomber sur un deuxième disciple, ma foi. Jeune homme, lui avait annoncé Zhu Yazhu de manière solennelle en regardant sa main ensanglantée, tu fais désormais partie des apprentis de la secte Bambou de Jade. Tes frais scolaires et d'hébergement ont déjà été payés d'avance. »

Après ça, il avait emmené Yuan Sunjie. Le plus surprenant était que l'adolescent ne s'attendait pas à vivre dans l'une des plus belles demeures de la secte. Ces résidences étaient réservées aux invités de marque, à certains professeurs ou à des disciples de nobles ou riches familles. Sa maison n'avait rien à envier au confort d'un jeune seigneur vivant dans un palais majestueux. Malgré son incrédulité, le chef de clan lui assura que la demeure était belle et bien à son nom et était payée d'avance pour plusieurs années. Ses matériels et fournitures, absolument tout avait été pris en charge. Hélas, en dépit de ce changement de décor et de situation, Yuan Sunjie déprimait comme un rat mort. 

L'ancien petit moine ne remit pas les pieds et ne retourna plus au Lokapāla, puisqu'il avait failli au premier de ses devoirs envers les cinq préceptes de vie du monastère. Celui de « Ne pas tuer, que ce soit une personne ou un animal ». Il s'était contenté de rester à l'extérieur des murs safran du monastère et avec le plus humble respect, fit kowtow* trois fois en s'inclinant avec tout son respect. 

Dans la journée, plusieurs disciples de la Cour Intérieure* s'étaient battus avec lui dans un endroit retiré de la forêt de bambous où il avait pris l'habitude de s'isoler pour pratiquer la cultivation et méditer. C'était un lieu pourtant isolé, ne regorgeant pas spécialement d'une grande réserve d'énergie spirituelle.

Les disciples de la Cour Extérieure* étaient ceux qui avaient développé un jiedan à l'âge de quinze ans et se formaient en tant que futurs cultivateurs. Avant cela, les disciples étaient des apprentis de la Cour Intérieure - ceux qui n'avaient pas encore de jiedan.

Ses bourreaux étaient des amis de Ma Han et ils trouvaient chaque prétexte pour lui chercher des noises. Yuan Sunjie était détesté de tout le monde et les rumeurs allaient bon train à son sujet. Les apprentis de la Cour Extérieure et les disciples de la Cour Intérieure ne se gênaient pas pour faire des messes basses quand il passait, répandant une traînée de ragots à son sujet. Malgré les chuchotements étouffés, l'adolescent avait l'oreille fine et il entendait ce qui se disait sur lui.

« Il parait que c'est le fils d'une famille d'assassins et de criminels. On dit que son père était une Tête de Dragon ! » jactait un jeune adolescent de trois ans son ainé en se penchant vers l'oreille d'une jeune fille aux joues rosies par le soudain rapprochement. 

L'adolescent passait à cet instant dans le jardin quand il les aperçut. Ils flânaient sous un arbre centenaire avec une dizaine d'autres disciples du même âge. 

« Une Tête de Dragon ? Qu'est-ce que c'est ? » demanda la jeune fille qu'il reconnut. Elle était aussi une apprentie de la Cour Extérieure. Son nom était Zhou Wei.
— C'est le chef d'une famille de criminels. La plus criminelle et la pire des organisations de pègres ! » souffla l'adolescent.
— C'est vrai ? demanda un autre qui avait le visage couvert d'un masque de boutons.
— Oui et plusieurs témoins peuvent l'affirmer ! Quand les disciples qui accompagnaient Shengren-Zi* l'ont vu pour la première fois, il se faisait pourchasser par une autre famille rivale et ce n'est pas fini ! Il a même tué son propre maître pour pouvoir entrer dans la secte ! On dit qu'il a payé le chef de clan pour se cacher ici dans la secte du Bambou. Shengren-Zi a accepté, mais à condition qu'il reste un apprenti de la Cour Extérieure toute sa vie !
— C'est vrai ? Cela m'étonne de Shengren-Zi ! Je ne le pensais pas ce genre d'homme... s'attrista Zhou Wei.
— Le chef de secte n'est pas ce genre d'homme, pourquoi lui dis-tu une telle chose ? réprimanda celui qui avait de l'acné.
— Pourtant, c'est vrai ! Ma Han, le disciple de dame Shen était présent ! Il a tout vu et il m'a tout raconté comme je te raconte là ! Tu n'as pas remarqué que Yuan Sunjie vit dans l'une des plus somptueuses demeures de la secte ? Où un apprenti disciple sans père ni mère peut trouver autant d'argent pour payer tout ce luxe ?
— Mais Yuan-shidi* n'a pas été élevé par des moines ? intervint la jeune fille. Il n'a même pas de famille.
— Sottises ! Tu trouves qu'il ressemble à un moine ?
— Non... Il est plutôt beau garçon, euh... Je ne trouve pas qu'il ressemble à un moine, bégaya Zhou Wei.
— Tu trouves qu'il est beau shimei* ? Tu me fais de la peine-là ! Je croyais que tu avais de meilleures prétentions qu'un moins-que-rien tel que Yuan Sunjie, fils de criminels et assassin !
— Il a vraiment tué son maître ?
— Dé-ca-pi-té ! Tcwiik ! » répondit-il en mimant le geste sur sa gorge.

Yuan Sunjie s'éloigna et s'éclipsa derrière une haie de bambous, le visage terrifiant et les poings serrés. Ce genre de ragots, il les entendait quotidiennement et il était non seulement devenu la bête noire de la Cour Intérieure et des amis de Ma Han, mais aussi des apprentis de la Cour Extérieure qui l'accusaient de rabaisser l'image de leur section auprès des disciples, des maîtres cultivateurs et des dirigeants du clan. En plus, il cumulait les punitions à la chaîne - un vrai bonheur !

S'il y avait un problème, Yuan Sunjie y était de près ou de loin mêlée d'une quelconque manière. Il arrivait presque toujours en retard à ses leçons, avec ses livres et ses rouleaux qui avaient été déchirés, trempés ou brûlés, ou il venait sans rien parce que ses affaires avaient été jetées ou volées. Une fois, il arriva en salle d'étude complètement trempé de la tête aux pieds. 

En toute vraisemblance, le nouvel apprenti était haï pour toute sorte de raison. Si le fait qu'il vivait dans une belle demeure ajoutait de la braise au feu de leur jalousie, le fait que l'adolescent avait les traits bourgeonnants d'un beau brun ténébreux avec des yeux aux couleurs de miel, avait le même effet que de l'alcool sur la chair exposée d'une plaie ouverte, accompagnée d'une rage de dents. Si au départ ses agresseurs avaient été entraînés par Ma Han pour lui donner une correction, au fil des mois, ils s'étaient mis à le haïr sans aide et l'auraient tabassé volontiers pour n'importe quel prétexte. Yuan Sunjie avait des yeux qu'ils détestaient, des traits d'une beauté sans pareil et un teint de pêche que même les filles jalousaient. Il dormait dans des draps en soie tandis qu'eux, avaient des chambres qui puaient le fauve adolescent et la sueur. Lui, il accrochait le regard des filles tandis qu'eux disparaissaient sous leurs yeux aussi vite que la neige sur une dune de sable sous un soleil caniculaire. D'un côté, il enflammait le coeur des garçons de jalousie, de l'autre, il enflammait les soupirs des jeunes filles qui suffoquaient en le voyant.

L'adolescent était semblable à une vision par sa beauté singulière et son jeune air juvénile légèrement déprimé. Avec le manque de soleil dû à l'hiver et au manque de sommeil de ses nuits, il avait un teint plus blafard que d'habitude, ce qui faisait plus ressortir ses taches de rousseur et la couleur de ses yeux logés sous ses longs sourcils. Il était légèrement plus grand que les autres apprentis de son âge, sa silhouette longiligne était élancée et svelte, mais aussi très athlétique. Il avait une allure distinguée, bien qu'il ne portait qu'une simple tenue de la couleur reconnaissable de la secte. C'était une courte robe droite qui lui arrivait jusqu'en dessous des genoux, avec des manches longues et un pantalon vert clair rentrés dans des bottes blanches. 

L'élégance dans la tenue et dans l'allure était une valeur importante et inculquée chez les disciples de la secte. Dans sa nouvelle tenue, il avait l'air tiré à quatre épingles et plus soigné qu'il ne l'avait jamais été, bien que l'air insolent sur son visage enfantin ne l'avait pas vraiment quitté. Son regard était toujours observateur et rieur, et son petit sourire au coin, constamment narquois. Il marchait, le regard et le dos droit. Ses cheveux, sagement attachés au ras de la nuque, lui arrivaient maintenant jusqu'à la naissance du cou. Ainsi, il arrivait tant bien que mal à garder ses cheveux indisciplinés en ordre, à l'exception de sa mèche plus courte, celle coupée par ce jeune cultivateur à la rivière Yu, qu'il tentait de glisser sans arrêt derrière son oreille mais qui se délogeait tout le temps pour se calquer à la courbe de sa joue.

Cependant, Yuan Sunjie ne se défendait jamais contre ses agresseurs et ceux qui le détestaient. Ma Han lui-même n'était jamais présent pendant ces règlements de comptes. Yuan Sunjie suspectait qu'il voulait cacher qu'il en était le commanditaire et éviter que ce ne soit trop flagrant pour ne pas attirer la colère des aînés* ou du chef de clan. Une seconde raison qu'il suspectait, était que Ma Han avait une crainte réelle que les rumeurs qu'il répandait aient un fond de vérité et qu'il soit réellement l'héritier d'une famille de criminels.

Heureusement, à la secte se trouvait un allié sur qui il pouvait compter ; Ying Luo, son ami d'enfance. Ce dernier avait intégré la secte Zhu une année avant lui.

Lors d'une nuit sans lune, l'insomniaque revenait à sa chambre après être parti se soulager, pour découvrir Ying Luo assis sur son lit, cheveux décoiffés et le visage encore à moitié porteur de sommeil.

« Hé P'tit Coq*, tu es toujours debout ? lui demanda Ying Luo en serrant une couverture autour de ses épaules avant de se hisser hors du lit.
— Tu es réveillé P'tit Paquet* ? »

Ying Luo se leva et alla s'asseoir à côté de lui à la table où il lisait. Il regarda dans la théière et se servit d'un peu de thé. Yuan Sunjie pouvait en boire à longueur de journée, surtout quand il souffrait d'insomnie.

Ying Luo bailla et s'appuya contre le dossier de sa chaise avec sa tasse de thé entre les mains. Il but quelques gorgées en silence, laissant son esprit encore un peu vaseux le temps de s'éveiller lentement au contact du liquide chaud. Ses cheveux fins en bataille lui arrivaient jusqu'aux épaules, car comme Yuan Sunjie, ils n'avaient pas beaucoup poussé depuis qu'il avait quitté le monastère. C'était un jeune homme élancé, mais avec une carrure plus robuste que Yuan Sunjie. Son visage semblait aimable et gentil, son regard intelligent et vif, et il avait un tempérament naturellement calme qui lui donnait un air timide et réservé en surface. Il sortit de son mutisme au bout de quelques minutes et demanda à son ami :

« Ce n'est pas le livre de feu ton Shifu ? Tu vas le lire tous les soirs ?
— Mmh mmh, confirma-t-il.
— Qu' y a-t-il de si intéressant dedans à ce point ?
— J'apprends des sutras* et la chronologie des apparitions des Yao. Il y a aussi des rituels là-dedans.
— Il y en a beaucoup ?
— Beaucoup, lui dit-il en retournant le livre pour le lui montrer. Regarde toutes ses notes. Il a écrit ses observations, ses remarques sur les esprits qu'il a maîtrisés et comment il a fait en détail. Il y a tous les sorts et tous les rituels nécessaires pour différents Yao dedans.
— Il t'a laissé un joli cadeau. »

Un soupçon de sourire redressa lentement la commissure des lèvres de Yuan Sunjie et il marmonna un simple « Mmh. »

« Hey, Yuan Sunjie ?
— Mmh ?
— Alors ? Es-tu prêt à parler maintenant ? »

Yuan Sunjie déglutit et son regard ambré scintilla en reflétant la lueur d'une lampe. Ce dernier expira et son croissant de sourire se transforma en un sourire complet.

'' Ying Luo, tu es comme un frère...'', songea l'adolescent en silence.''Je ne peux pas lui révéler la vérité sur mon jiedan ou lui parler de Kaze. S'il apprend cela, comment il réagira ? Me verra-t-il comme un démon ? M'abandonnera-t-il lui aussi ?''

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Notes et Références
⎨* Kowtow : s'agenouiller et s'incliner jusqu'à ce que la tête touche le sol, pour exprimer du respect, de l'adoration ou de la soumission.
* Cour Extérieure & Intérieure : Les disciples du Mont Zhu sont divisés dans deux cours : la Cour Extérieure, pour les disciples ayant formé un jiedan, et la Cour Intérieure, regroupant les apprentis disciples.
* Shengren-Zi : représente l'idéal absolu du junzi, celui du sage. Ici un titre honorifique désignant le chef de clan.
* Shidi : petit frère cadet.
* Shimei : signifie jeune sœur.
* Aîné: Les aînés, les maîtres cultivateurs qui instruisent à des disciples ou qui dirigent des départements tels que l'alchimie, la fabrication d'armes, etc. Ils ne sont plus disciples et ont généralement déjà obtenu leur titre.
* P'tit Coq & P'tit Paquet: leurs sobriquets font référence à l'attribut masculin
* Sutra : écrits sacrés.⎬

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