Chapitre 5 : Une bouffée d'air au fond de l'enfer
Quatre longues journées s'était écoulées depuis cette nuit.
Depuis qu'ils s'étaient embrassé.
Quatre longues journées sans se voir, sans nouvelles. Passer de se voir tout le temps, se parler continuellement, s'écrire des lettres jusqu'à tomber de fatigue, à plus rien ! Plus rien du tout. Gellert ne savait que faire. Quatre jours qu'il attendait des nouvelles, espérant recevoir au moins un mot expliquant pourquoi ce silence... mais rien. Rien du tout. De la fenêtre de sa chambre, il pouvait voir que la maison des Dumbledore était très animé. En particulier Albus et son frère, Abelforth. Le roux lui en avait un peu parlé, même s'il ne parlait jamais de sa famille, pour dire qu'ils ne s'entendaient pas vraiment. Mais c'était la seule chose qu'il lui avait dit, sans que ça ne le choc ou ne le dérange. En même temps, il ne parlait pas non plus de sa famille.
Mais après quatre jours à éprouver l'horrible sensation de solitude pour la première fois, il commençait à se poser des questions. Tout d'abord, il n'avait pas demander à sa tante et ne lui poserait pas la question, mais se doutait bien qu'Albus n'avait plus ses parents. Il l'avait comprit en voyant la tête dépité et résigné de Dumbledore à chaque fois qu'il rentrait chez lui, c'était lui l'adulte de la maison. Aussi, il avait entre vue rapidement une troisième personne chez eux, visiblement une jeune fille.
La soeur d'Albus.
Il n'avait jamais fait que rapidement l'évoquer, Grindelwald avait comprit seul qu'elle était la plus jeune et, par le silence de l'ainé de la fratrie, que c'était elle la raison de cette tristesse qui rongeait de l'intérieur la fabuleuse vitalité du plus vieux.
Les journées étaient trop longues sans lui...
Sans parler avec lui, sans échanger leurs idées, sans se montrer des sorts, sans juste être ensemble, l'un contre l'autre... un comble, lui qui déteste les contacts physiques, le voila en manque de ça. Il avait besoin de sentir à nouveau le gout sucré des lèvres du roux.
Le délicieux gout de sucrerie qu'avait les lèvres de Dumbledore...
Entendre son rire respirant la douceur et la sérénité.
Qu'est-ce qui lui arrivait à la fin ?
Pourquoi ce silence si pesant et soudain !
Il en était convaincue, ce n'était pas à cause du baiser. Il avait sentit Albus réceptif, il l'avait sentit y répondre, il l'avait demandé !
Gellert Grindelwald voulait Albus pour lui. Il le voulait lui, personne d'autre. Il le voulait tout le temps et rien que pour lui. Cette bouffée possessive était si forte, il devait la combler absolument, c'était plus fort que lui. Pire, il sentait d'avance ce que ça allait faire de la satisfaire, d'avoir Albus près de lui, de le retrouver, plus proche qu'avant même.
Ils s'étaient embrassé, ils en avaient tout les deux eut envie. Il avait besoin de cette proximité. A peine y avait-il gouté qu'il en était accros.
La journée se passa, laissant Gellert perplexe et rongé par des millions de questions. Il détestait ça. Il détestait cette sensation. Il se sentait surement comme le roux devait se sentir quand il se mettait à bafouiller et hésiter. Il y avait finalement plus insupportable que de l'entendre, c'était de le vivre.
Quatre jours plus tôt, Albus c'était réveillé dans son lit, complètement aux anges. Restant allongé sur le dos, rouge rien que de repenser à cette nuit, il regardait le plafond. Avait-il rêvé de tout cela ? Non, bien sur que non. Il sentait encore les douces et fines lèvres du blond prendre possession des siennes avec une férocité incroyable. Il en avait eut le coeur lourd de devoir arrêter, se relever et rentrer chez lui... mais il fallait bien, le jour commençait à se lever, il fallait qu'ils rentrent chacun chez eux.
Qu'ils arrêtent de s'embrasser.
Qu'il quitte ses bras.
La seule chose qui lui avait permit de le lâcher était l'idée de le revoir quelques heures plus tard. Il se tourna, regardant l'horloge de sa chambre pour savoir l'heure qu'il était et le temps qu'il avait dormit. Seulement huit heure du matin, il avait peut-être dormit deux heures. Il était au lit depuis quatre heures mais n'avait put fermer les yeux et rester assez longtemps tranquille pour dormir deux heures...
Pourtant il était en pleine forme, motivé par l'idée de le retrouver. Il bondit alors sur ses jambes et alla s'habiller. Il fut très vite en bas, ne pensant pas à grand chose, il n'avait qu'une idée en tête manger quelque chose et sortir. Oubliant le fait que Gellert devait peut-être encore dormir, ne pas encore vouloir sortir... mais il avait envie de le voir.
Sauf qu'en allant dans la cuisine, il entendit un énorme bruit. Une étrange impression l'envahis alors, sentant l'air s'alourdir brutalement, il leva les yeux vers l'étage instinctivement. Soudain un puissant couinement de douleur raisonna, faisant se précipiter l'ainé de la fratrie à l'étage. Abelforth se réveilla et sortit avec autant de précipitation de sa chambre. Toute la maison se mit à trembler, les fenêtres vibraient dangereusement, elles allaient se briser d'un instant à l'autre, il fallait qu'ils se dépêche, c'était Ariana qui faisait une nouvelle crise.
Plus forte que les autres, sans raison véritable. Elle dormait, rien n'aurait put déclencher une crise et certainement pas aussi puissante ! C'était vraiment la première fois que ça arrivait, qu'elle était entouré d'une sorte de fumée noir crépitante, qu'elle tremblait comme agité par une force autre qu'elle. Son énergie magique était vraiment devenue folle pensa Albus alors qu'il réfléchissait à comment s'approcher, la raisonner ou juste la « réveiller ». Aucun des deux frères n'avaient put s'approcher, le roux se retrouva même projeté brutalement contre un mur, saignant légèrement du front après l'impact. Quand il réussit à forcer le passage, usant de sa baguette magique pour se protéger et même, malgré les protestations d'Abelforth, à la stupéfixer pour un peu la maitriser. L'ainé avait même pensé à lancer un Impérium pour prendre complètement le contrôle de la situation. Heureusement, pas besoin d'arriver à cette solution extrême, un simple sort de neutralisation avait largement suffit.
Pour l'instant en tout cas.
Une fois que la fumée était dissipé, qu'Ariana était calmé, Albus la prenant dans ses bras pour la consoler. Elle s'était mise à pleurer et avait réclamé son frère le plus âgé. C'était étrange, d'habitude si elle avait besoin de réconfort elle demandait son frère préféré, pas le plus âgé.
Il la garda dans ses bras, la serrant contre lui sous le regard attentif du deuxième né de la fratrie qui s'assit près de sa soeur sur le lit.
« -Tu n'aurais pas dû lui lancer un sort. C'est horrible, tu sais bien qu'elle ne peut rien y faire !
-Tu veux vraiment qu'il t'arrive ce qui est arrivé à maman ? » froidement, il n'avait jamais parler sur ce ton à son frère, même dans la pire des disputes.
Il n'avait jamais parlé comme ça à qui que se soit. Ça ne semblait même pas naturel pour lui ce ton presque autoritaire et glaçant. Ce n'était même pas le siens, c'était plutôt celui de Gellert. Abelforth le fusilla du regard, se doutant très bien que c'était de sa nouvelle fréquentation que venait l'idée de jeter un sort à leur soeur... un sort. Même, il voulait la mettre sous Impérium... ce blond qu'il avait entre aperçu à la fenêtre était un danger public ! Il n'y avait qu'à voir son petit air suffisant et possessif qu'il avait quand il regardait Albus. Non, décidément, il ne lui avait pas encore parlé mais il le détestait déjà. Peut être aussi parce que son frère ainé ne tenait absolument pas sa promesse de s'occuper d'eux, qu'il préférait passer tout son temps avec l'autre gars avec ses yeux étranges.
« -Tu sais pas t'occuper d'elle.
-Abel', tu pense vraiment que c'est le moment de se disputer ?
-Pour une fois que tu es à la maison, j'en profite !
-Je suis au lac, c'est même pas trente secondes.
-Et pour quoi faire ?
-Pour un peu me socialiser, contrairement à toi qui passe ton temps à s'occuper de tes chèvres. »
Le deuxième né se braqua instantanément.
« -Je te permet pas ! Et tu dois t'occuper d'Ariana !
-Je m'en occupe au cas où tu ne vois pas ! » elle s'accrocha à lui, serrant de plus en plus, tremblant jusqu'à presque se mettre à convulser.
Plus le ton montait, pire c'était.
« -Arrête. On en parlera plus tard. » ordonna sur le même ton calme Albus, toujours cette froide autorité qui sortait de sa bouche.
Les heures passèrent, la jeune fille de quatorze ans ne se calmait toujours pas. Elle semblait apeurée, désorientée, en fait, la seule chose qu'elle arrivait à faire était s'accrocher à un de ses frères et ne plus le lâcher.
Elle était forte quand elle voulait !
Impossible de la faire lâcher sans qu'elle ne le veuille !
La journée se passa donc comme ça, à se relayer pour toujours être avec elle. Au final, Albus ne sortit pas, il n'eut même pas le temps d'écrire une pauvre lettre à Gellert... il sentait le regard noir et lourd d'Abelforth sur lui, impossible d'être tranquille dans cette maison ! Impossible d'avoir un peu de temps juste pour s'occuper d'autre chose que de prendre soin d'Ariana. Elle avait besoin de soin, oui, elle avait besoin d'être veillé, oui. Mais quand c'était au tour du second né de s'occuper d'elle, il pouvait bien au moins écrire une lettre.
C'était horrible.
Quatre jours qu'il ne pensait qu'à Gellert alors qu'il s'occupait d'Ariana... il ne pouvait que penser à lui, à son envie de lui parler, de l'embrasser même. Ils s'étaient embrassé et depuis ils ne s'étaient plus parlé. Mais qu'allait-il penser de lui ? Il allait le détester, encore plus étant donné qu'il ne savait pas pour la situation si particulière de sa famille.
Sa famille...
Ce mot, cette idée, ses personnes avait toujours été si pesant pour lui. Sa relation avec son frère, la maladie de sa soeur, son père en prison, sa mère morte.
Tout ça était lourd.
Trop lourd !
Et Grindelwald était une bouffé d'air dans tout cela... une bouffée d'air dont il n'aurait plus jamais droit. Une bouffée d'air qui faisait s'emballer son coeur, qui lui donnait le sourire, qui faisait qu'il se sentait vivant. Il n'y aurait plus droit...
Parce qu'il ne peut plus lui parler...
Il ne peut plus le voir...
La fin de la quatrième journée s'approcha, Ariana était calme, tranquille, elle allait mieux. La crise était passé et Abelforth restait avec elle. Albus alla dans sa chambre, se sentant aux bords des larmes, il avait tellement besoin d'être avec lui, dans ses bras. Ces quatre longs jours étaient épuisants.
Mais... c'était surement trop tard. Il ne voulait pas de lui, quoi qu'il est ressentit pour lui, c'était fini. Au fond, c'était pour le mieux. Le blond allait partir, il allait définitivement quitter cet endroit qui servait de prison au roux pour le reste de sa vie.
Il allait partir...
Il l'avait perdu.
Quoi qu'ils aient été l'un pour l'autre, c'était foutue.
Foutue...
Pourtant son corps agit tout seul, laissant enfin libre court à ce besoin qu'il avait depuis si longtemps. Il prit une plume, un parchemin, écrivit une simple phrase sur le bout de papier :
« Viens vite, j'ai besoin de te voir. »
Il l'accrocha à sa chouette et l'envoya à la maison d'en face. Son regard l'a suivit et, quand elle passa la fenêtre de la chambre de son ami, il se détourna, laissant la sienne ouverte.
Il avait un peu l'espoir que Gellert arriverait tout de suite... malgré l'heure si tardive. Il était plus d'une heure du matin. Jamais il ne viendrait, surtout après quatre jours de silence total. S'il lui répondait ce serait déjà un miracle.
« -Albus ? » sa voix doucement grave, calme, douce mais forte.
Entendait-il une pointe d'inquiétude dedans ?
Il se tourna vers lui, il était sur le rebord de fenêtre, accroupit dans le cadre, devant le bureau appuyé contre le mur. Il était entièrement en noir, la seule chose que voyait Albus de lui était son long manteau noir, sa peau blanche, ses cheveux mi-long blond légèrement bouclés et ses yeux incroyablement clair.
Il ne voyait que ça.
« -J'étais inquiet. » il entra d'un bon souple, ses bottes noirs ne firent pas un bruit quand elles touchèrent le sol.
« -Tu... vraiment ? » le roux s'approcha de lui.
« -Bien sur ! Quatre jours, Albus, quatre jours sans nouvelle. Comment veux-tu que je ne sois pas inquiet ? »
Les yeux bleu profond de Dumbledore devinrent visible, il s'était encore plus rapproché. Ses mains tremblaient, il cherchait un soutien, il cherchait quelque chose de solide à quoi se raccrocher. Sans un mot, il prit ses mains pale et tremblante entre les siennes, chaudes et rassurantes, une minute. Ils restèrent comme ça une minute quand Dumbledore se rua dans ses bras et l'enlaça.
Un sanglot...
Puis il fondit complètement en larme.
Gellert passa un de ses bras autour de la taille d'Albus, caressant sa chevelure rousse de l'autre dans un geste si réconfortant que même lui ne croyait pas que c'était lui qui faisait ça. Grindelwald le serra dans ses bras, sans rien dire, le laissant pleurer contre lui sans un mot. Il attendait qu'il veuille lui en parler, rien ne servait de le presser, il fallait que ça vienne de lui.
Il voulait qu'il lui fasse confiance.
Il le voulait plus que tout.
Les jambes d'Albus finirent par se dérober sous son corps, il ne tenait debout que grâce au blond qui finit par s'assoir avec lui sur son lit sans pour autant rompre la proximité. Albus restait contre lui, secoué de sanglots, pleurant toutes les larmes de son corps jusqu'à ne plus en avoir. Il s'accrochait à son ami comme si, s'il le lâchait, il disparaitrait.
« -Albus, je suis la. Je suis la pour toi. »
En entendant cela, une bouffée de colère monta dans la gorge du roux. C'était injuste de lui crier dessus alors qu'il n'avait rien fait, alors qu'il n'était absolument pas responsable, alors qu'il avait eut la gentillesses de ne pas fuir face à ses larmes, de supporter pendant de très longues minutes ses pleures dans ses bras.
C'était injuste... mais c'est ce qu'il fit.
Il lui hurla dessus tout ce qu'il avait sur le coeur depuis la décès de sa mère, il lui hurla tout le travail gâché qu'il avait dû fournir depuis que son père était en prison, ce que la maladie de sa soeur faisait, qu'il n'avait plus d'avenir à cause d'elle, que sa vie était fichue à cause d'elle, que la seule chose qu'il allait connaitre le reste de sa vie était s'occuper de sa soeur et supporter son abrutit de frère ! Qu'il ne voulait pas rester ici le reste de sa vie seul, qu'il avait des rêves, des espoirs qui finiront tous à la poubelle dès qu'il aura admit que c'était fichu.
Sa voix déclina quand son regard croisa celui de Grindelwald. Ses yeux brillaient étrangement, comme surprit par tout ce qu'il disait, d'apprendre tout cela.
« -Je... je suis désolé je... je comprendrais si tu...
-Raconte moi tout. » très sérieusement, sans montrer la moindre émotion... mais ses yeux.
Ses yeux étaient remplit d'une inquiétude et de compréhension. Ses yeux lui disait qu'il pouvait lui faire confiance, qu'il pouvait tout lui dire, qu'il pouvait tout comprendre.
Alors, reprenant son souffle, il raconta tout, sans hurler, sans juste cracher les quelques choses horrible qui avaient marqué sa famille. De façon audible et compréhensible, il raconta l'agression de sa soeur par trois moldu. Il raconta comment son père les avaient vengé et c'était laissé arrêté en déclarant que c'était une agression gratuite pour éviter l'emprisonnement de sa soeur, devenue dangereuse après cela. Il raconta la honte qu'il avait ressentit, le déshonneur qu'il essayait désespérément de faire oublié en étant toujours plus éclatant. Son enfance toujours à se disputer avec son frère parce qu'il avait honte d'Ariana.
Il avait honte de sa petite soeur...
Il avait honte de son père...
Et puis, sa mère était morte après une crise très violente de la plus jeune de la fratrie. Albus était tout juste diplômé, il avait des projets. C'était terminé.
Définitivement terminé.
Il se retrouvait prisonnier de son rôle de chef de famille, cette famille qu'il avait toujours trainé comme un fardeau. Il avait honte de ressentir ça, il avait honte d'être si égoïste. Il avait honte de vouloir partir, arrêter de se disputer avec son frère qui avait raison au fond. Il ne voulait pas rester avec eux, il préférait faire tout et n'importe quoi plutôt que regarder cette vie merdique en face.
Le silence s'installa.
« -Je suis désolé, Albus. C'est terrible ce qui t'es arrivé.
-Tout ça... tout ça à cause de ses maudits moldu. » sa voix tremblait de colère, ses yeux brillaient de rage.
Gellert le serra doucement dans ses bras, lui caressant avec délicatesse le dos.
« -Je... je devrais passer plus de temps avec ma soeur... à la fin de l'été, mon frère partira à Poudlard. Je suis désolé, Gellert. » ça lui brisait le coeur de dire ça.
De devoir se priver de sa seule et unique bouffée d'air sous cette océan de misère.
« -De ce que j'ai compris, ta soeur reste enfermé ici toute la journée ? » les yeux bleu se plongèrent dans ceux clair du blond.
Ils étaient si proche comme ça...
« -O... oui ?
-Ce n'est bon pour personne de resté enfermé comme ça, seul. » il prit une des mains d'Albus, la serrant doucement dans la sienne avec une tendresse incomparable.
« -Ecoute, que tu ne veuille plus me voir, c'est une chose... » sa voix restait neutre, vide et calme mais ses yeux brillaient de désespoir.
« -Mais je ne pense pas que tu fais le bon choix en l'enfermant ici. Ta mère avait fait ça, ça lui a couté la vie. » le roux se crispa dans ses bras.
« -Je parle sans connaitre, je parle sans comprendre, bien sur. Mais je sais que ça me rendrait fou de rester enfermer comme ça à ruminer la même chose que toi. Ce n'est pas bon pour toi, encore moins pour ta soeur. » serrant un peu plus sa main, le serrant un peu plus contre lui.
« -Pense à vivre et à laisser vivre. »
L'odeur de la forêt après la pluie... c'était celle de Gellert. C'était parfait comme moment, c'était parfait si ce n'était pas un moment où Albus avait hurlé, s'il n'avait pas dit tout cela, si le blond n'avait pas dû le réconforté comme ça.
Il avait raison...
Il savait toujours quoi dire.
« -Reste... reste avec moi... » sa voix tremblait, il allait à nouveau fondre en larme.
« -Tout ce que tu veux.
-Je... je veux rester avec toi... mais je dois rester ici. »
Grindelwald leva ses yeux si clair au ciel, réfléchissant à trouver une solution. Son calme si parfait, sa solidité, sa concentration, il était un vrai roché auquel le roux pouvait s'accrocher.
« -Alors restons ensemble ici. » le regardant à nouveau, sur de ce qu'il disait.
« -On passe notre temps à discuter, à lire, à faire des projets, à être ensemble. Qu'on soit ici ou au lac, ça ne change rien. »
Albus sourit, un petit sourire timide mais terriblement sincère. Ses mots étaient juste ce qu'il avait besoin d'entendre. Il se redressa doucement, se décollant à peine de son corps fin et musclé, pour venir l'embrasser sur les lèvres avec une douceur amoureuse.
Il était amoureux.
Et, en sentant Gellert y répondre, il était convaincu que c'était réciproque.
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