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Chapitre 21

Merci à tous les nouveaux lecteurs qui ont rejoint l'aventure depuis que l'histoire est apparue en page d'accueil ❤️

J'espère que vous appréciez l'histoire ! N'hésitez pas à commenter et laisser votre avis. Je prends toujours plaisir à lire les commentaires :) 

Bonne lecture 💕

Chapitre 21.

Tenebris était semblable à n'importe quelle petite ville d'Angleterre, mais elle était peuplée par les âmes des morts. Perséphone se sentait observée par des centaines d'yeux, alors qu'elle traversait les rues étroites derrière Mary. L'air était sec et la température froide. Elle se frotta nerveusement les bras, frissonnante.

— Mary...

— Oui ?

— Qu'est-ce que ça fait... de mourir ?

La jeune fille prit un instant pour réfléchir, une ombre traversant son visage.

— Ce n'est pas douloureux, lui promit-elle, c'est comme de s'endormir, on ne ressent rien. Les souvenirs de ma vie d'avant commencent déjà à s'effacer... dans quelques années, je serai incapable de dire comment je suis morte et j'errerai comme tous les autres. Continue de me suivre, nous y sommes presque.

Mary lui désigna un grand et sombre manoir anglais qui surplombait la ville depuis une haute colline poussiéreuse. C'était donc là que vivait Marcus ? Seul dans une si vaste demeure... Perséphone songea que la solitude devait parfois le ronger.

Les deux femmes s'arrêtèrent au bas de la colline devant une calèche tirée par deux chevaux fantomatiques et sans cocher.

— Monte, lui dit Mary, c'est sécuritaire.

Après une hésitation, elle grimpa à l'intérieur, suivie de la brune. Les chevaux commencèrent leur marche funèbre et la calèche se mit en route, gravissant la côte jusqu'à son sommet. En jetant un œil par la fenêtre, Perséphone vit de nombreux arbres sans feuille. Tout avait l'air si... désertique. L'endroit n'était pas très accueillant.

Quelques minutes plus tard, les chevaux arrêtèrent de trotter et, comme par magie, la porte du convoi s'ouvrit par elle-même. Perséphone sortit de la calèche pour se rendre compte qu'ils étaient arrivés au pied de l'impressionnant manoir aux allures gothiques.

— Marcus t'attend. Je ne peux pas venir avec toi, alors je t'attendrai ici.

— Merci, Mary.

— Une dernière chose, Perséphone, si tu peux faire quelque chose pour cet endroit... fais-le.

— Que veux-tu dire ?

— Je ne veux pas vivre dans un endroit aussi triste pour l'éternité... les fleurs ne poussent pas, rien ne pousse, tout est mort, tout n'est que poussière.

En effet, le sol était sec et la poussière se soulevait sous chacun de leurs pas. Perséphone eut envie de serrer Mary dans ses bras, mais elle ne le pouvait pas. La jeune femme qui lui avait paru, de son vivant, si forte et fougueuse, lui paraissait maintenant triste, si triste et résignée. Cela lui fendit le cœur.

— Je ferai ce que je peux, l'assura-t-elle avant de se diriger vers la grande porte du manoir qui s'ouvrit aussitôt d'elle-même pour la laisser passer.

Elle s'avança dans le hall d'entrée désert. Tout était silencieux. Un grand escalier tripe se dressait devant elle.

— Il y a quelqu'un ? Marcus ?

Sa voix résonna dans tout le manoir.

Sans obtenir de réponse, elle monta l'escalier non sans nervosité. Depuis sa fuite du manoir Wood, tout le monde l'avait sans cesse mise en garde contre Marcus, lui disant à quel point il était dangereux. Et voilà qu'elle fonçait tête première dans la gueule du grand méchant loup. Pourtant, elle n'avait pas peur. L'esprit du printemps était avec elle et il était puissant, il la protégerait.

En haut du grand escalier, elle trouva une pièce dont les portes doubles étaient ouvertes. La salle était vaste et luxueuse. En son centre, elle discerna une silhouette lui faisant dos.

— Marcus ?

L'homme bougea. Il pinça les lèvres.

— Je savais que vous viendriez. Je vous attendais. Approchez.

Perséphone convainquit ses pieds d'avancer. Plus elle se rapprochait, plus elle était nerveuse, mais également comme... attirée par l'homme. Elle avait déjà eu ce sentiment auparavant. Marcus dégageait quelque chose, comme une puissante aura d'attraction. À son approche, Marcus se retourna, aussi séduisant qu'à son habitude. Ses yeux d'un bleu glacial la balayèrent du regard, la firent frissonner. Délicatement, il lui baisa la main.

— Êtes-vous venue honorer votre promesse de mariage ?

Se moquait-il d'elle ? Elle secoua la tête, restant de marbre.

— Lawrence est en danger, les spectres de votre royaume le torturent, vous devez l'aider !

La mâchoire de Marcus se crispa.

— Et pourquoi ferais-je cela ? Ignorez-vous ce que sa famille a fait subir à la mienne ?

— Nous venons de fuir Windsor. Je sais que Cassiopée n'est pas celle qu'elle prétend être. Elle a voulu tuer l'esprit du printemps ! Mais Lawrence est différent... il s'est enfui avec moi et m'a protégée ! le défendit-elle bec et ongles.

— Bien sûr... puisqu'il est amoureux de vous, n'est-ce pas ?

Perséphone se figea. Elle se remémora la confession amoureuse du jeune homme dans la cour intérieure du palais. Lentement, elle déglutit.

— Eh bien... je... je l'ignorais jusqu'à tout récemment.

— Vous dégagez quelque chose, belle Perséphone, qui fait tomber les hommes à vos pieds. L'esprit du printemps est irrésistible et puissant, mais... vous ressentez quelque chose de similaire à mon égard, n'est-ce pas ? Quelque chose que vous ne pouvez pas contrôler et que vous ne comprenez pas...

En disant cela, Marcus caressa son visage. La blonde sentit son cœur battre de plus en plus vite. Il avait raison. Il avait cet effet sur elle bien qu'elle ignorât pour quelle raison. Elle se sentait attirée par Marcus, sa respiration s'accélérait.

— Pourquoi me faites-vous cela ?

Elle voulait le supplier d'arrêter, mais c'était impossible. Il y avait quelque chose entre eux d'inexplicable. Perséphone n'avait jamais ressenti cela auparavant pour un homme.

— Vous êtes jeune... vous ignorez beaucoup de choses encore. L'esprit du printemps apporte avec lui des fragments de ses vies passées. Laissez-moi vous aider à vous en souvenir. Je parie que personne ne vous l'a dit. Lumos essaie de vous cacher des choses. Ils ne veulent pas que vous sachiez, car vous seriez trop puissante pour qu'ils puissent continuer de vous contenir.

Marcus plaça la paume de ses mains sur ses épaules.

— Fermez les yeux et concentrez-vous.

Sans trop savoir pour quelle raison elle acceptait de se prêter à ce jeu, Peséphone obéit. Cela lui rappelait les séances de méditation avec la Reine qui n'avait pour but que d'affaiblir l'esprit du printemps, mais pour une raison qu'elle ne s'expliquait pas, elle faisait confiance à Marcus.

L'homme lui murmura des mots d'une voix rauque et basse et, soudain, elle fut ramenée des siècles en arrière dans une vie antérieure dont elle n'avait plus aucun souvenir... 

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