Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Acte IV, scène 14

Auriane, André, Cécile, Agnès 

Auriane arrive dans les jardins de Versailles. Cécile et André sont assis près d'une fontaine.

CÉCILE, voyant Auriane les chercher du regard – Par ici ma chère !

Auriane se dirige vers eux.

CÉCILE – Alors, il nous faut choisir un sujet pour notre roman.

AURIANE – Oui. A quoi pensez-vous ? Écrirons-nous un roman d'analyse psychologique comme Mme de La Fayette ou un roman comique, comme Scarron ?

CÉCILE – Je pencherais pour Mme de La Fayette.

AURIANE – Moi aussi.

ANDRÉ – Enfin, c'est un roman de bonne femme. Cela n'intéresse guère les hautes gens de la Cour. Non, il faut écrire avec humour sur notre société.

AURIANE – C'est vraiment ce que vous pensez ?

ANDRÉ – Oui.

Agnès arrive en courant.

AURIANE – Eh bien ma chère Agnès, qu'est-ce qui vous emmène par ici ?

AGNÈS – S'il vous plaît, il faut que vous me preniez avec vous !

CÉCILE – Comment ?

AGNÈS – Au nom de notre amitié André, Auriane, s'il vous plaît !

AURIANE – Mais, expliquez-vous, quel est le problème ?

AGNÈS – Tous les courtisans ont rejoint le concours mais, je n'ai pas d'équipe. Je ne pensais pas participer mais cela s'avère presque obligatoire si l'on veut garder une bonne place à la Cour. Je vous en prie, prenez-moi avec vous ! Je travaille bien, je pourrais vous aider.

Auriane regarde les deux autres qui ne semblent pas d'accord.

AURIANE – Votons. Qui veut prendre Agnès avec nous ?

Auriane lève le bras. Elle est seule.

AGNÈS – Mais enfin, je suis votre amie, non ?

ANDRÉ – Oui mais un groupe de trois fonctionne bien mieux qu'une équipe de quatre. Il fallait y réfléchir avant.

CÉCILE – Il sera plus difficile de nous voir et ...

AGNÈS – Vous rendez-vous compte de votre ingratitude ? Vous, Monsieur de Nemours, n'êtes même pas capable de travailler. Je suis sûre que vous ne prenez pas au sérieux cette histoire de concours. Et vous Cécile, vous n'avez aucun style dans votre écriture. Je suis persuadée que vous n'avez pris Auriane que pour assurer votre victoire et ainsi garder votre place à la Cour. Alors que moi, moi, je vous offre ma force de travail et mon esprit, même s'il est bien inférieur à celui d'Auriane. Je sais qu'à force de travail, on peut faire les choses les plus merveilleuses. N'ai-je pas raison ?

CÉCILE, à Auriane – Je vous rassure Auriane, nous ne vous avons pas choisi pour votre esprit, mais uniquement parce-que nous pensions former une bonne équipe.

ANDRÉ – Agnès n'a pas tort, je n'avais pas l'intention de travailler. Mais, comme vous êtes là, Auriane, je travaillerai. Pour vous, j'en serai capable. Alors, à vous de décider si vous désirez, ou non, accepter Agnès.

AURIANE – Bien sûr que je vous accepte mon amie !

CÉCILE – Cela étant dit. Il nous faut trouver un sujet.

AGNÈS – Oh, j'ai de nombreuses idées. Je pensais que l'on pourrait peut-être écrire un roman courtois, comme au Moyen-Âge, cela sortirait de l'ordinaire. Ou raconter une histoire de cape et d'épée, avec un capitaine héroïque. Ou encore faire de l'analyse psychologique, comme dans La Princesse de Clèves.

AURIANE – Figurez-vous que nous avons pensé à ce dernier, mais Monsieur de Nemours s'y refuse.

AGNÈS – Et pourquoi donc ?

CECILE– Il juge que cela ne concerne que les femmes, ce en quoi je l'approuve.

AURIANE – Mais, ne sommes-nous pas trois contre un ?

CÉCILE – Si... Mais, il faudrait un sujet qui trouve grâce aux yeux de tous.

AURIANE – Dans ce cas, nous serrons encore au choix du sujet quand il faudra rendre la production.

ANDRÉ – Ce n'est pas faux. Mais, s'il-vous-plaît, pas de roman psychologique.

Agnès et Auriane soupirent.

AURIANE – Que fait-on alors ?

ANDRÉ – Critiquer la société serait intéressant.

AGNÈS – Vous n'y pensez pas ! Le roi lui-même va lire nos écrits !

ANDRÉ – Et alors ?

AGNÈS – Vous êtes toujours dans la provocation. On ne joue pas avec nos vies ! Je n'ai pas l'intention de finir mes jours à la Bastille !

CÉCILE – Alors quoi ?

AURIANE – Un roman de combat et d'héroïsme serait neutre.

ANDRÉ – Oui...

AURIANE– Si vous y tenez, nous pouvons créer un héros qui n'est pas noble. Juste un homme du peuple qui s'élève.

CÉCILE – Pourquoi pas.

AGNÈS – Partons là-dessus, si chacun s'y reconnaît.

AURIANE – Oui.

CÉCILE – Oui.

ANDRÉ, à contre cœur – Oui...

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro