Acte IV, scène 13
Auriane, Suzanne
Auriane est rentrée chez elle, a déjeuné et est montée dans sa chambre.
AURIANE – J'en étais sûre, il m'aime encore. Ce qu'on a vécu, il ne pouvait pas juste oublier et passer à autre chose. Il n'a pas osé venir me parler ces derniers jours parce qu'il m'aime tellement qu'il a peur de me décevoir. Que je suis heureuse ! Et je le vois tout à l'heure ! Suzanne ! (La servante entre) Je sors cet après-midi.
SUZANNE – Bien Madame. Vous voyez vos amies ?
AURIANE – En quelque sorte.
SUZANNE – Soyez prudente Mademoiselle, rappelez-vous ce qu'il est arrivé la dernière fois que vous êtes sortie avec un homme. (Elle lui prend la main) Vous en avez encore la marque !
AURIANE – Qui te dit que je vois un gentilhomme ?
SUZANNE – Je vous connais trop bien, cet air de folle joie sur votre visage ne peut signifier qu'une chose.
AURIANE – Oui, en effet, je vois Monsieur de Nemours.
SUZANNE – J'en étais sûre... Je vous le déconseille. Mais je sais que vous ne m'écouterez pas.
AURIANE – Ne dis pas cela. Je prends en compte ce que tu dis ma chère Suzanne.
SUZANNE – Si vous m'aviez écoutée depuis votre première rencontre avec ce Monsieur, nous n'en serions pas là.
AURIANE – Il est l'heure. Je retourne à Versailles.
Elles'apprête à sortir. Suzanne la retient.
SUZANNE – Promettez-moi de faire attention.
AURIANE – Je te le promets.
SUZANNE – Vous réfléchirez avant de le suivre ?
AURIANE – Oui.
SUZANNE – Vous ne serez pas imprudente ?
AURIANE – Non, je t'en donne ma parole.
Elle sort.
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