Acte III, scène 4
Auriane, Marguerite, Agnès, Madeleine, Louise
AGNÈS – Cette lettre vous a rendue joyeuse, n'est-il pas ?
AURIANE – Oui, on accepte enfin mes idées. Il y a de quoi en être heureux.
MARGUERITE – Si vous le voulez bien mes chères amies, le repas va être servi dans quelques minutes. Dirigeons nous vers la salle à manger.
LOUISE – Et avec joie !
Les jeunes femmes vont au salon où elles se retrouvent autour d'un apéritif. Musique. Elles discutent avec entrain.
MARGUERITE – A présent, allons dans ma chambre. Nous pourrons y discuter en paix, loin des oreilles indiscrètes.
Elles empruntent un petit escalier et arrivent dans une chambre où elles s'assoient en cercle sur le sol.
MADELEINE – Que faisons-nous ? Si vous le voulez, je connais un tout nouveau jeu qui pourrait être fort amusant.
AGNÈS – Proposez donc ! Nous jugerons ensuite s'il est bon ou non d'y participer.
MADELEINE – Voici de quoi il s'agit : tour à tour, chaque joueuse va devoir choisir entre une pensée, qui signifie répondre à une question sans mentir, ou une péripétie qui correspond à un gage que vont donner les autres joueuses.
LOUISE – Cela me semble très excitant ! Jouons !
AURIANE – Qu'avons nous besoin de savoir de plus ? Nous nous connaissons déjà par cœur les unes les autres...
MARGUERITE – Avez-vous quelque secret à cacher pour refuser de jouer ?
AURIANE – Non, bien sûr. Toutes mes pensées vous sont déjà connues.
MARGUERITE – Alors, jouons voulez-vous ?
Auriane soupire.
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