Acte II, scène 9
André, Auriane
ANDRÉ, à genoux devant elle – Mademoiselle, je suis tellement désolé...
AURIANE – Cessez donc de vous en vouloir. Je ne suis pas morte !
ANDRÉ, tête baissée – Oui mais... que puis-je faire pour me faire pardonner ? Je ne sais pas, voulez-vous une robe ? Des bijoux ? Un animal de compagnie ? (Auriane pâlit)Je peux tout vous offrir. Ah, je vois que vous ne désirez pas de cadeaux. Peut-être juste de l'aide ? Si ma présence peut être utile à un quelconque moment, n'hésitez pas à m'appeler, je serais toujours prêt à courir vous venir en aide. Vous m'écoutez Mad... ? Auriane ! Vous êtes extrêmement pâle ! Je vais chercher du sucre, ne bougez pas !
André sort en courant et revient quelques instants après avec des morceaux de sucre.
ANDRÉ – Tenez. Mangez ça.
Il lui met un morceau dans la bouche.
AURIANE – Merci.
ANDRÉ – Irez-vous à votre soirée de ce soir ?
AURIANE – Oui. Il le faut.
ANDRÉ – Dans votre état ? Ce n'est pas raisonnable !
AURIANE – Il le faut. Une amie, que je vois malheureusement très rarement, sera là ce soir.
ANDRÉ – J'ai cru comprendre qu'il était impossible de vous faire changer d'avis. Alors, laissez-moi au moins vous accompagner.
AURIANE – Oui, si cela vous rassure...
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