Acte II, scène 8
André, Auriane, Suzanne
Dans le salon d'Auriane.
SUZANNE – Oh Mademoiselle ! Mademoiselle ! Où encore avez-vous été fourré votre nez pour qu'il arrive un tel malheur !
ANDRÉ – C'est de ma faute.
AURIANE – Non Monsieur. Vous n'y êtes pour rien. Est-ce de votre faute si je ne suis pas agile ? Non. Est-ce de votre faute si je ne sais que faire de mes mains ? Certainement pas.
ANDRÉ – Je me sens tout de même coupable. Si je ne vous avais pas écrit et...
AURIANE – Chut...
SUZANNE – Mademoiselle est pâle, elle est blanche même ! Monsieur, rendez vous utile, soutenez-la !
Auriane dodeline de la tête. André la soutient du mieux qu'il peut. Suzanne accompagne le mouvement. Ils la déposent dans un fauteuil.
SUZANNE – Voilà. Et maintenant, allez chercher un médecin.
ANDRÉ – Non, je préfère rester avec elle. Je vais réparer ma faute en restant à ses côtés.
SUZANNE – Enfin Monsieur ! Je ne peux pas vous laisser seul avec ma maîtresse !
AURIANE – Vas chercher le médecin Suzanne.
SUZANNE – Bon, si tout le monde est contre moi... Mais gare à vous Monsieur ! Ne touchez pas à un seul de ses cheveux !
ANDRÉ – J'y veillerai.
Suzanne sort.
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