Chapitre 8
Vendredi 05 janvier 2016, soir.
Du côté d'Ichigo, elle était arrivée rapidement au point de rendez-vous avec Johnny. Il était avec sa cousine. Pourquoi cette était là !?
– Ichigo ! S'enthousiasma le blond en la voyant.
– Bonsoir, Johnny, sourit-elle doucement.
Il la fixa un instant, apercevant ses yeux rougies qu'elle avait encore essayé de cacher dans sa voiture, encore une peine perdue.
– Tu vas bien ? S'inquiéta-t-il.
– Oui, je suis fatiguée. Je ne savais pas que ta cousine était de la partie, ajouta-t-elle en regardant dans la direction de la brune qui leur souriait niaisement, un air faux collé au visage.
– Elle voulait faire ta connaissance, soupira-t-il. Je voulais qu'on discute un peu plus de mariage mais j'imagine que je ferais ma proposition plus tard...
– En parlant de ça, commença-t-elle.
– Johnny ! Les coupa Miya. Quand vas-tu nous présenter !
– Mais on s'est déjà vu, répliqua Ichigo.
– Oh, mais oui, tu es celle qui colle mon Makoto ! Hum... Il a bien raison, tu sembles pathétique.
– Miya ! S'offusqua son cousin. Ichigo est la plus belle de toute !
– Alors il te faut des lunettes ! Bouda Miya.
– Je crois que... Je vais rentrer, dit la jeune pâtissière en essayant de ne pas pleurer.
– Attends, Ichigo... tenta-t-il de la retenir.
Trop tard, à peine était-elle arrivée qu'elle était repartie. Elle rentra directement au manoir mais elle n'allait pas y rester longtemps. Certainement pas. Elle avait besoin de se changer les idées.
Elle rentra en furie en essayant de fuir le plus de monde possible.
– Tu es déjà rentrée ?! S'étonna Natsume qui couchait Ringo.
– Je repars, je prends juste des affaires.
– QUOI !? S'écria-t-elle. TU VAS DORMIR CHEZ LUI ?!
– Ne crie pas ! La sermonna-t-elle à voix basse en attrapant un petit sac de voyage et en y fourrant des sous-vêtements.
– Alors tu as dit oui ?!
– Non.
– Tu as dit non ?
– Je n'ai rien dit. Sa cousine s'est ramené et m'a insulté. J'ai besoin de me changer les idées, je sors.
– Tu sors !?
– Oui, je vais réservé un hôtel à côté d'une boite où Lemon et Rumi vont souvent, je leur ai envoyé un message. On va dîner ensemble au restaurant de l'hôtel, ensuite, on va danser !
– Mais... Et ton repas ?
– Je vais appeler Henri-sensei pour lui demander si c'est possible que j'arrive plus tard. C'est le premier à me dire de me détendre, il ne m'en voudra pas, surtout que je redoublerai d'efforts après.
Natsume entendait les larmes dans la voix de sa sœur. Elle n'allait pas l'en empêcher, Ichigo travaillait dur et ne prenait aucun plaisir personnel depuis le mort de leur mère, si ce n'est, depuis la mort de leur grand-mère.
– Je prendrais soin de Ringo, Hiro et papa.
– Ne t'en fais pas, je vais demander à Rei de vous lever, sourit sa sœur à travers ses larmes.
– Mais demain c'est le week-end ! Bouda sa sœur.
– Ah, oui, c'est vrai ! Je vais mettre le babyphone et donne l'autre à Kana.
– Je le ferai.
– Merci, sourit-elle en la prenant dans ses bras. Je vais aller me changer et mettre une robe plus moulante !
– Moulante !? S'étonna sa petite sœur. Tu comptes...
– M'amuser ! Faire des rencontres ! Il faut bien, si je me marie avec Johnny. Je ne veux pas à avoir regretter de ne pas avoir passer de bon temps avec d'autres.
– Tu penses sérieusement à épouser Johnny ?
– Ce serait plus simple, non ?
– Pas du tout, la contredit-elle. Tu dois suivre ton cœur, Ichigo, pas ton pseudo bon sens !
– Parfois, je me demande qui est l'aînée, l'embrassa sa sœur.
– Passer du temps avec Satsuki aide !
Natsume aida sa sœur à se changer et à se remaquiller.
Ichigo l'embrassa et sortit de sa chambre, tombant nez à nez avec Rei qui discutait avec Makoto.
– Ichigo ! S'exclama la mère. Tu es là ! Je ne savais pas que tu étais déjà rentrée !
– Je repars, je ne rentrerai que dimanche soir.
– Comment ? Perdit-elle ses couleurs. Tu... Tu vas chez lui !?
– Je sors avec mes amies, répondit Ichigo, lassée, impatiente. Je dois y aller, je vais être en retard !
– Pourquoi t'es-tu faite aussi belle alors ?! Continua Rei en la suivant dans les escaliers vu que les talons de la jeune femme étaient haut, elle ne pouvait pas fuir si facilement.
Makoto n'avait rien dit. Il se contentait de la regarder partir en fronçant les sourcils. Il ne comprenait pas pourquoi il était autant énervé.
– Elle va à l'hôtel Vanilla, dit simplement Natsume.
– Pourquoi n'était-elle plus avec l'autre idiot ? Demanda-t-il.
– Sa cousine a débarqué et l'aurait insulté. De ta faute d'ailleurs.
– Pourquoi, ma faute ? S'offusqua-t-il. Je n'y suis pour rien dans les actes de cette fille.
– Ma sœur n'a pas voulu m'en parler, haussa-t-elle des épaules. Elle est chamboulée, ce soir, elle a besoin de se détendre. Il lâche même son professeur pour faire la fête tout le week-end avec ses amies.
Makoto ne répondit pas et entendit la porte d'entrée se fermer et sa mère fulminer.
Natsume repartit, le laissant méditer ses paroles puis Rei passa près de lui pour aller dans sa chambre, sans le regarder.
Il soupira puis retourna dans sa chambre pour se changer.
***
La jeune pâtissière se sentait bien. Elle avait culpabilisé d'avoir fait faux bond à son professeur mais il avait été si surpris qu'elle prenne du temps pour elle qu'il l'avait vivement encouragée ! Alors elle avait pris sa chambre, rejoint ses amies au bar et avait commencé à boire !
Pour la première fois, elle allait se laisser aller complètement.
Un peu éméchée, elles étaient allées à la boite de nuit d'à côté. Elles ont longtemps dansé. Ichigo était ravissante et très sexy, attirant bon nombre d'hommes.
– Ichigo ! La tira Lemon. On rentre, tu viens ?
– Non ! Cria-t-elle pour couvrir la musique. Rentrez sans moi !
– Mais...
– C'est mon seul week-end ! Bouda-t-elle, complètement bourrée.
– Mais, Ichigo, tu as trop bu !
– J'ai encore toute ma raison ! La défia-t-elle. Je peux te réciter comment faire des choux à la crème par cœur ! Tout d'abord, il faut...
– On te croit ! La coupa Rumi. Mais on est fatiguée.
– Rentrez ! J'ai ma chambre à l'hôtel !
– Tu arriveras à rentrer toute seule ? S'inquiéta Lemon.
– Ouais ! Retourna-t-elle danser en leur embrassant les joues.
Les deux jeunes femmes soupirèrent et la regardèrent s'amuser avec un brun ténébreux qui la collait beaucoup. Elles n'étaient vraiment pas rassurées. Mais elles comprenaient qu'elles voulaient vraiment oublier toutes ses peines pour la soirée.
Soudain, Rumi secoua Lemon et lui montra un jeune homme blond qui regardait furieusement la jeune femme.
– Finalement, elle ne risque rien ! Se moqua Rumi.
– Oui, allons-y !
Elles rentrèrent chez elle, laissant leur amie aux mains de celui qui la faisait le plus souffrir mais aussi le plus chavirer !
Makoto l'observait depuis le début. Ça commençait à l'agacer sans comprendre pourquoi. Il n'aimait pas les mains de ce brun qui caressait son ventre, le bassin collé à ses fesses, ses lèvres dans son cou. Non, il ne supportait plus. Surtout qu'il avait vu les deux amies de la brune partir, sans elle. N'en pouvant plus il alla vers la jeune femme qui sursauta et arrêta de danser en le voyant. Elle avait les yeux ailleurs. Elle était complètement bourrée, ça se sentait et se voyait.
Ne la sentant plus bouger, le brun s'écarta d'elle mais elle manqua de tomber. Ses talons étaient trop haut et elle n'était plus dans son état normal. Makoto la rattrapa et la colla à lui en foudroyant celui qui l'avait fait boire sans s'arrêter tout au long de la soirée.
– T'es qui toi ?! Lui cracha l'autre.
– En quoi ça te regarde ? On rentre, Ichigo, décida-t-il en la tirant.
– Non ! Refusa-t-elle. J'ai déjà payé l'hôtel et j'ai rendez-vous au spa demain ! Je ne veux pas rentrer à la maison !
– Alors on va à l'hôtel, mais on part d'ici !
– Mais j'arrive plus à tenir debout, pleurnicha-t-elle en s'accrochant à sa chemise.
Il soupira et agrippa ses hanche pour l'aider à marcher. Il ne pouvait pas la porter avec tout ce monde.
– Oye ! Attendez ! Les arrêta le brun. Ne t'en va pas comme ça ! Susurra-t-il ensuite à la jeune femme qui le regardait d'un air vide. Je te paye un autre verre et on ira faire plus ample connaissance, ça te dit ?
– Non, rit-elle comme une idiote.
– Dégage, dit simplement Makoto en la collant contre lui. C'est ma petite-amie.
– Petite-amie, ricana-t-elle, répétant le mot sans avoir conscience de ce qu'il signifiait vraiment et si c'était sincère.
L'autre grogna mais une femme aux plus gros seins passa devant lui en l'aguichant. Il savait reconnaître une cause perdue.
Makoto récupéra leurs affaires puis la porta jusque l'hôtel. Il récupéra la clef dans son sac et la jeta sur le lit.
Elle grogna et s'assit sans le regarder.
– Tu es vraiment une idiote, grogna-t-il, en colère contre elle en s'asseyant au bout du lit pour retirer ses hauts talons.
– Hum...
Elle était vraiment dans un autre état. Dans un autre monde.
Soudain, il entendit un bruit de fermetures puis de tissus, en se tournant, il la trouva en sous-vêtement. Leurs yeux se croisèrent.
– Qu'est-ce que tu fais ? Demanda-t-il faiblement.
– Makoto, souffla-t-elle.
Elle se mit à quatre pattes et s'approcha de lui sans le quitter des yeux, les siens désireux.
– Ichigo, fronça-t-il le sourcils en la voyant entourer sa nuque de ses bras, collant sa poitrine sous son nez.
– Makoto...
– Arrête, tu es bourrée.
– Makoto... s'installa-t-elle sur lui à califourchon, collant leurs bassins.
– Arrête, grogna-t-il en essayant de la repousser.
Elle ne bougea plus, se retenant même de respirer. Le jeune homme sentait son souffle se répercuter sur son visage. Lui-même ayant bu quelques verres, se sentait chauffer.
Délicatement, la jeune femme passa ses bras dans son dos et dégrafa son soutien-gorge sans le quitter des yeux. Makoto suivit la descente du tissus, son corps était de plus en plus chaud. Il avait déjà vu la jeune femme à moitié dévêtue mais jamais autant et jamais ça ne lui avait fait autant d'effet...
Une fois le vêtement à terre, il la plaqua vivement contre le lit et fixa sa bouche en posant une main sur sa hanche dénudée, son autre bras soutenant son poids pour qu'il puisse rester au-dessus d'elle sans l'écraser.
Son bras remonta au fur et à mesure que ses yeux se baissaient. Les deux se rencontrèrent au niveau de sa poitrine. Il prit délicatement un de ses seins en main et le massa doucement en la faisant doucement gémir.
Il observa son visage rougi et ses yeux fermés. Elle aimait ses caresses.
– Makoto... gémit-elle.
Elle ouvrit les yeux et caressa sa joue.
Il se mit à quatre pattes, un de ses genoux entre ses jambes et attrapa sa main de sa main libre en entrelaçant leurs doigts. Sans pouvoir se retenir plus, il l'embrassa tout en continuant de la caresser.
Leurs langues se trouvèrent et dansèrent l'une contre l'autre et leurs corps se collèrent en ondulant.
– Ichigo... murmura-t-il en la sentant le déshabiller.
Très vite, il se retrouvera en caleçon et leurs caresses se firent plus profondes. Les mains et les baisers du blond descendirent le long de son corps jusqu'à son dernier sous-vêtement qu'il contempla.
– Makoto...
Ses doigts passèrent sous l'élastique et il commença à descendre sa culotte avant de se stopper net, reprenant ses esprits.
Il arrêta tout et se mit à bonne distance de son corps sans s'enlever d'au-dessus d'elle. Il l'observa gémir et se tortiller pour se rapprocher de lui mais il fit lâcher ses mains avant de se mettre en position assise, dos à elle.
Mais elle ne le laissa pas faire, elle lui sauta sur le dos et lui caressa le torse en embrassant son cou.
– Arrête, grogna-t-il en tentant de résister.
– Makoto... Je sais que tu en as tout autant envie que moi...
– Arrête ! S'énerva-t-il en la repoussant violemment. Ça suffit maintenant ! Lâche-moi !
– Mais...
Ses yeux se remplirent de larmes et il se détourna à nouveau, il ne voulait pas voir ça. Mais il ne pouvait pas continuer, elle n'était pas dans son état normal.
Il récupéra ses affaires et alla prendre une douche pour se calmer un peu. En revenant, elle dormait à poing fermé, les joues pleine de larmes.
Tendrement, il la borda en veillant à bien la recouvrir vu qu'elle était à moitié nue, et il sortit de la chambre pour aller voir s'il en restait une de libre...
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