Chapitre 14
Ichigo et Makoto travaillaient ensembles depuis maintenant six mois. La jeune femme en était à sa dernière semaine de pilule. Elle était impatiente.
Ils ne rentraient plus très souvent chez eux, au Japon, car ils voyageaient beaucoup mais chaque fois qu'ils rentraient, ils mettaient un point d'honneur à passer du temps avec leur famille. Sauf Makoto, il restait le même, il passait les repas et quelques soirées avec eux mais il lisait en même temps sans écouter et participer aux conversations.
Cette semaine-là, ils retournaient à New York. Ils allaient faire une émission nommée « Cauchemar en pâtisserie ». Leur duo était connu. Elle allait goûter les pâtisseries, il allait gueuler un bon coup en fonction de ce que disait sa femme, les deux fermaient la boutique, Ichigo s'occupait des contacts humains et la formation pendant que Makoto s'occupait des dépenses. Puis c'est le jeune homme qui les mettait à l'épreuve à la fin.
En arrivant dans la pâtisserie, Ichigo vit qu'il y avait très peu de choix. Et personne à l'accueil. Elle attendit longtemps. Makoto, qui suivait la scène s'énervait de plus en plus. Il trouvait ce genre de personnes très peu professionnel et si ça commençait comme ça, il allait très vite aller s'énerver.
Enfin, une femme d'âge mûre arriva, surprise de la reconnaître.
- Vous êtes Madame Kashino... s'horrifia-t-elle.
- Enchanté ! Sourit poliment Ichigo, agaçant son mari qui la trouvait une fois de plus niaise et naïve.
- Pourquoi vous êtes là ?
- J'ai été appelé par des clients pour goûter vos pâtisseries.
- C'est du surgelé, grogna la gérante.
- Vous surgelez vos pâtisseries ?
- Non, j'achète du surgelés.
- Oh... Mais...
- Foutez le camp, je n'ai pas besoin de vous.
C'en fut trop pour Makoto. Énervé, il rentra dans la pâtisserie, fusillant la femme du regard et prit la main de sa femme.
- Vous ne voulez pas de notre aide ?! Vous préférez voir votre pâtisserie couler plutôt que la sauver !?
- Cette pâtisserie est déjà morte. Partez, vous perdez votre temps.
- Bien.
Le blond tira sa femme à l'extérieur puis partirent avec les membres du tournage. Ce genre de comportement leur arrivait très peu souvent et exacerbait le pâtissier.
Ils rentrèrent à leur hôtel et le garçon fixa la grande pomme par les baies vitrées de leur suite, énervé.
Délicatement, Ichigo se colla à son dos, l'enlaçant tendrement pour le dérider un peu, sachant qu'il allait exploser, puis se calmer dans ses bras.
- Bon sang ! Je ne comprends pas ! Explosa-t-il. Ils ont une pâtisserie ! Ils ont un diplôme d'une grande école, la plus grande, qu'ils exhibent, et ils font ces merdes ?! Mais qu'est-ce qui leur arrive pour finir aussi bas ?! Des pâtisseries autrefois si réputés ! Si bonnes ! Et ne pas vouloir reprendre de bonnes bases !? Avoir un peu d'aide ? Ce n'est pas la fin du monde, si !?
Son mari était très calme, mais la pâtisserie le passionnait autant qu'elle et rendait son caractère un peu plus joyeux, mais aussi explosif.
Sa tirade finit, il soupira et se tourna vers sa femme pour la serrer contre lui.
- Ichigo.
- Hum ?
- Quand notre future projet sera en route, j'aimerais qu'on ouvre une pâtisserie, tous les deux, chez nous. Je sais que tu aimes travailler pour Henri-sensei, et je ne te demande pas d'arrêter, tu pourras continuer. J'aime aussi voyager mais, quand je vois toutes ces pâtisseries qu'on remet en marche, ces patrons qui pâtissent avec joie pour toutes ces personnes, ça me manque. Je veux ma chocolaterie. Pouvoir exercer sans contrainte...
Ichigo n'était pas surprise, elle l'avait vu chercher des locaux à vendre. Elle posa sa main sur sa joue en souriant tendrement et en acquiesçant.
- Ne t'en fais pas, je comprends. Je travaillerai de moins en moins, et quand notre premier enfant naîtra, j'arrêterai totalement tous ces voyages pour me poser à tes côtés.
- Merci, sourit-il en l'embrassant tendrement. J'avais peur de t'en parler... Tu étais si impatiente qu'on travaille ensemble et je n'ai tenu que six mois...
- Mais Makoto, essaya-t-elle de le rassurer, amusée en s'accrochant à sa nuque, nous n'avons pas fini de travailler ensembles ! On va être chacun de notre côté pendant quelques mois, mais après, on aura tout le reste de notre vie pour travailler ensemble, dans notre pâtisserie !
- Dit comme ça, sourit-il, apaisé. Merci, Ichigo.
- Je t'aime, Makoto, assura-t-elle.
- Je sais, la taquina-t-il en l'embrassant puis en la soulevant pour l'amener jusque leur lit.
Elle rit doucement puis se laissa faire, heureuse de profiter de ce temps si précieux avec son mari.
***
Le jeune homme ne perdit pas de temps à faire part de sa démission à son professeur qui l'aida même à lui choisir un local, lui demandant simplement de bien mettre en évidence qu'il était un ancien élève de Sainte Marie.
Ichigo l'aida un peu mais elle repartit très vite pour Londres pour le grand projet de leur ancien professeur.
Elle revint un mois plus tard, épuisée. Elle faisait des heures supplémentaires pour l'achat du bâtiment et les rénovations.
Comme à chaque fois, sa plus jeune sœur lui sauta dessus. La jeune femme la réceptionna avec joie et lui embrassa ses petites joues toutes rondes.
Makoto aussi vint l'accueillir. Il sourit puis les prit dans ses bras, étonnant les autres membres de leur famille qui ne l'avaient jamais vu si attentionné devant eux.
- Je suis content que tu sois rentrée ! Sourit-il en la tirant vers les escaliers. Viens, il faut que je te montre les plans !
Elle se laissa faire en souriant légèrement, sa sœur toujours dans ses bras et eut juste le temps de faire un signe de main aux autres qu'elle était déjà dans sa chambre, côté bureau.
Makoto avait fait appel à un architecte et montrait à sa femme tous les plans. Mais tout ce ceci coûtait de l'argent, ça, ils s'en rendaient bien compte. Ils avaient assez pour l'achat, puis pour les rénovations, mais ça devenait limite pour le matériel et ils voulaient investir dans des bons appareils électroménagers, pas dans des mauvais. Ils voulaient vraiment partir sur de bonnes bases.
- Je vais faire quelques heures en plus, décréta la jeune femme.
- Henri-sensei m'a proposé d'enseigner en extra, pour me faire un peu d'argent, j'ai accepté, lui apprit-il.
- C'est déjà ça...
Elle posa sa sœur en lui demandant d'aller jouer plus loin puis regardèrent leurs comptes, leurs devis, tout. Ils étaient vraiment juste. Ichigo se demandait même si ce projet de bébé n'était pas une folie à côté et ça la rendait un peu triste. Elle attendait depuis un moment la fin de sa pilule pour essayer et après deux mois, toujours rien, elle commençait à désespérer...
Une fois leurs comptes finis, ils rejoignirent leur famille pour le repas.
Le soir, avant de se coucher, Makoto l'attira dans ses bras et posa délicatement la main sur le ventre de sa femme, attendant sa réponse. Mais elle secoua négativement la tête.
Elle n'était toujours pas enceinte...
***
Les mois passèrent. Le stress montait. Les deux étaient sur les nerfs, il y avait eu de grosses intempéries qui avaient ravagé leur bâtiment en travaux. Résultat : encore plus de travaux que prévu et les assurances n'était vraiment pas ! Alors Ichigo travaillait plus, partait plus longtemps pour économiser les billets d'avions, rentrait plus fatiguée, pour repartir très vite, elle avait à peine le temps de profiter de sa famille, ni même de son mari qui avait pris un poste à temps complet d'enseignant pour lui aussi rentrer plus d'argent.
De plus, toujours pas de bébé. Leurs emplois du temps respectifs ne leur permettait de profiter intimement l'un de l'autre à cause de leurs fatigues et leurs peu de temps et ça se ressentait dans le moral du couple. Makoto était plus distant, il redevenait froid. Ce qui n'arrangeait rien non plus.
La jeune femme se sentait plus seule que jamais. Elle déprimait. Elle n'osait même plus porter les enfants de Sen et Kana, Ichita et sa sœur, Chiho. Mais elle faisait toujours en sorte de paraître bien, heureuse, et elle gardait sa dépression pour elle.
Seul son ami Rick était au courant.
À cause de sa fatigue croissante, Henri-sensei l'avait fait rentrer au Japon un peu plus tôt, elle était à peine partie une semaine alors qu'elle en avait pour un mois. Il lui avait imposé des congés car ça faisait un an qu'elle travaillait sans s'arrêter.
En entrant, elle ne trouva personne dans le salon alors elle monta directement dans sa chambre pour ranger sa valise. En ouvrant la porte, elle fut surprise de trouver son mari, sur son bureau, lisant un nouveau devis.
- Déjà rentrée ?! Fut-il surpris.
- Oui, Henri-sensei m'a réprimandée de ne pas avoir pris mes jours de repos alors il m'a forcé à les prendre, mentit-elle un peu, taisant sa déprime et sa fatigue.
- Oh... D'accord...
- Je vais me reposer un peu, le voyage m'a fatiguée, sourit-elle timidement, gênée.
- Je vais m'allonger avec toi, je suis épuisé, je suis sur ses papiers depuis ce matin !
Elle lui sourit doucement puis alla se changer, revêtant un nuisette assez sexy. Elle voulait en profiter pour passer du temps avec lui et peut-être, réessayer.
Elle s'installa contre lui, il ne semblait pas très motivé mais il se laissa faire avant d'y prendre part. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas goûté au corps de sa femme et elle lui manquait. Juste pour un instant, il voulait se sentir à nouveau proche d'elle.
***
Suite à ce petit moment, leur fossé revint en force. Ichigo aida beaucoup son mari dans les papiers, ne l'aidant pas à déstresser. Sauf le dimanche, le dimanche, elle rendit visite à Johnny qui lui annonça la grossesse de Lemon. Un coup de massue pour la jeune femme.
Le midi, en rentrant, ce fut sa cousine qui lui annonça sa nouvelle grossesse alors qu'elle venait à peine d'avoir Chiho... En plus, c'étaient des jumeaux !
Deuxième coup de massue.
Le soir, elle sortit, étonnant sa famille, inquiétant son mari que se rappelait très bien la dernière fois qu'elle est sortie un soir, seule.
Sans se faire remarquer, il la suivit.
- Ichigo ! Entendit-il crier.
- Ricardo ! Répondit-elle en souriant légèrement.
- Tu m'as surpris tu sais ! Dit le beau jeune homme, ses longs cheveux bleus attachés.
- Désolée, je ne me sentais pas très bien... lui avoua-t-elle, les larmes aux yeux.
- C'est ton mari ?
- Non, non, c'est juste que... Je n'arrive pas à tomber enceinte... Et... Kana est encore enceinte... Des jumeaux... Mais aussi Lemon... Je suis un peu jalouse, avoua-t-elle, les larmes ruisselants le long de ses joues.
- Ichigo... fut-il émue en la prenant dans ses bras.
Makoto se pinça les lèvres, sa femme allait mal et il faisait semblant de rien, trop occupé. Il avait envie d'envoyer balader ce Ricardo, un pâtissier qu'il connaissait de New York et qu'il n'appréciait pas du tout, le trouvant trop proche de SA femme. Il la draguait ouvertement, ne prenant pas en compte son statut de femme mariée. Et ça, il ne le supportait pas.
Mais par fierté, il ne bougea pas. Il regarda ce type qui lui volait sa place la consoler, lui caresser les cheveux. Tout.
Il était vraiment énervé. Il partit. Il ne voulait pas en voir plus.
***
Les jours passèrent, Ichigo retravaillait, mais avec Ricardo, ce qui n'aidait pas Makoto à se calmer, il ne comprenait même pas pourquoi il était dans cet état. Il n'en pouvait plus. Il s'enfonçait. Son mariage battait de l'aile. Il évitait de plus en plus sa femme.
Au moins, il était encore plus investi dans son projet et les travaux étaient presque finis. Ils n'avaient plus qu'à aménager. Pour le moment, il ne s'occupait que de la partie chocolaterie. Sa chocolaterie. Il n'y avait qu'une cuisine sur quatre qui serait installer. Les autres viendraient au fur et à mesure. Mais rien que ça, ça prendrait plusieurs mois... Si ce n'est une année à cause des contrôles, du temps que mettront les appareils à arriver...
Sa femme repartit un long mois. Avec ce type.
Quand elle revint, il était plus distant que jamais. Il ne lui parlait pas, se contentant de grogner ses réponses, ni même ne la regardait.
La nuit, ils dormaient chacun à un bord.
Tous avaient vu la tension. Mais personne ne comprenait. Ichigo encore moins.
Un soir, alors qu'il finissait d'envoyer ses comptes à son banquier, Ichigo tenta une approche avec une forêt noire qu'elle avait spécialement préparé pour lui.
- Tiens, je t'ai apporté une collation, dit-elle timidement en posant la part de gâteau près de lui.
- Pas faim, grogna-t-il.
Ichigo, qui commençait à partir, se stoppa. Son cœur s'était arrêté de battre. Elle n'en pouvait plus. Où était son Makoto si aimant lors de leurs voyages d'affaires ? Ce projet de pâtisserie les avait éloignés.
Elle lâcha le plateau qu'elle tenait. Elle n'en pouvait plus de son comportement. Ça recommençait. Comme avant.
Surpris, Makoto se tourna vers elle. Elle était dos à lui, les poings serrés, le corps tendu.
- Ichigo... ? L'appela-t-il.
- J'en ai marre, lâcha-t-elle, en larmes, en se tournant vers lui. J'EN AI MARRE !! DEPUIS QUE TU T'OCCUPE DE CETTE PÂTISSERIE, TU ES DISTANT ET C'EST DE PIRE EN PIRE ! JE HAIS CETTE PÂTISSERIE QUI NOUS SÉPARE ! JE TE DÉTESTE D'ÊTRE COMME CA ! J'EN AI MARRE ! M'AIMES-TU VRAIMENT ? OU C'EST ENCORE DE L'AMOUR A SENS UNIQUE ? TU M'AS CHOISI PARCE QUE JE SUIS PLUS FACILEMENT LA PETITE FEMME BIEN RANGE QUI NE T'ENNUIE PAS !?
- Mais... fut-il choqué.
Elle continua de hurler sa rancœur. Il se leva, ne sachant comment la calmer, il la gifla, la stoppant dans son interminable monologue.
- Je te déteste, souffla-t-elle, en larmes avant de se sauver.
- Ichigo ! Tu vas où !? Entendit-il plus bas, juste avant le claquement de la porte d'entrée.
Il entendit des bruit de pas et sa mère entra avec Natsu, inquiètes.
- Que s'est-il passé ?! Demanda Rei qui avait entendu des cris.
Il était perdu. Il avait tout raté.
***
Du côté d'Ichigo, elle avait conduit jusque chez son meilleur ami, Ricardo. Elle ne se sentait pas très bien.
- Ichigo ?! Fut-il surpris de la voir sur le pas de la porte.
- Est-ce que... Est-ce que je peux rester chez toi ? Osa-t-elle demander, en larmes.
- Mais bien sûr ! Accepta-t-il en la faisant rentrer. C'est encore lui c'est ça ? Cet insensible ! Quitte-le Ichigo. Il ne mérite pas une perle comme toi ! Tu es un amour, une petite douceur, une fraise, alors que lui, c'est un chocolat noir amer. Vous n'allez pas bien ensemble. Quitte-le ! Je prendrai soin de toi !
- Ricardo... fut-elle choquée. Non. Non, je ne peux pas ! Prit-elle peur, s'enfuyant de chez lui aussi. Je n'aurais pas dû venir chez toi !
- Non ! Attends !
Mais elle avait démarré en trombe et était partie. Elle ne savait pas où aller.
Inconsciemment, elle se dirigea vers l'école et alla chez son ancien mentor et ami et chez sa compagne, Mari Tennouji. À force d'avoir pleuré, la jeune femme s'endormit sur le canapé. Son mentor s'empressa d'appeler chez elle pour rassurer sa famille, les prévenant qu'elle resterait chez eux pour la nuit.
***
Makoto était sorti. Il était tellement en colère contre lui-même... Il avait peur de la perdre. Pour la deuxième fois dans sa vie, il avait peur de la perdre.
Ses pas se dirigèrent vers un bar.
À son grand déplaisir, il y trouva Johnny.
- Tiens ! Si ce n'est pas ce grincheux de Kashino ! S'écria-t-il.
- Moi aussi je suis content de te voir, grogna le blond en s'installant à côté de lui. Quelque chose de fort, commanda-t-il.
- Ouh... T'as une sale tête ! C'est encore ta pâtisserie qui te donne du soucis ?!
- Entre autres...
- Et comment va Ichigo ? Tu sais, nous sommes vraiment désolés, nous n'y avons pensé que trop tard, mais on sait que ça fait un moment que vous essayez d'avoir un enfant mais avec Lemon, on était trop impatient de le dire...
- T'en fais pas.
- Mais on n'a plus de nouvelles d'elle depuis... On s'inquiète.
- Hum...
- Tu ne te serais pas disputé avec elle par hasard ? S'étonna son compagnon de boisson.
- Si... souffla-t-il.
Ne sachant pourquoi, Makoto se confia à Johnny, comme à un ami.
Mais à la fin, Johnny était mort de rire.
- Mais voyons ! Tu es jaloux, c'est tout !
- N'importe quoi, grogna-t-il en terminant sa boisson, en commandant une autre.
- Oh que si, crois-moi, tu es super jaloux de ce Ricardo ! Tu sais, au début, je me suis dit que tu me l'avais prise pour ne pas perdre, ou encore parce que ma cousine était trop exubérante et te forçait à faire des choses qui ne te plaisaient pas alors qu'Ichigo, elle, était plus calme, elle te connaissait mieux, connaissait tes habitudes, sans parler de ta mère qui vous poussait l'un dans les bras de l'autre... Pour moi, tu t'es marié avec elle par facilité. Puis j'ai appris à vous connaître, et finalement, vous sembliez bien ensemble, autant toi qu'elle, elle te rend plus humain.
Le jeune homme réfléchit. Cet idiot avait raison. Ichigo le rendait plus sociable, plus humain. Il ne pouvait pas la perdre.
- Je suis jaloux, dit-il à haute voix, pour bien s'en rendre compte.
- Ouais, t'es jaloux !
- Il faut que je m'excuse, continua-t-il sur sa lancée des révélations.
- Ouais !
- Je dois la récupérer.
- Aussi.
- Putain mais quel con !
- J'approuve !
- Merci Johnny, je dois y aller !
- A plus vieux !
Makoto appela sa femme plusieurs fois, mais elle ne répondait pas. C'est finalement Mari qui répondit.
- Makoto, chuchota-t-elle.
- Je veux parler à Ichigo, je ne suis qu'un idiot.
- Elle dort, laisse-la se reposer, tu lui parleras demain.
Il soupira et elle raccrocha.
Malheureux, il ne rentra pas chez lui, il alla à Sainte Marie et s'endormit sur un banc face à la demeure des professeurs...
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