Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 3 Lanceur de balles


Les journées étaient monotones. Chaque semaine était la copie conforme de la précédente. Le réveil sonnait tous les jours à six heures le matin, ne stoppait que lorsqu'il s'éloignait de la cabane. Il avait bien évidemment tenté d'y revenir, mais cela s'enclenchait dès son retour. Il ne pouvait regagner la cabane qu'à partir de huit heures trente précis. Comment le savait-il ? Il avait étudié la question en restant à proximité plusieurs matins. L'éclairage s'allumait tous les soirs à dix-neuf heures pour s'éteindre à vingt heures trente, puis se rallumait à six heures le matin jusqu'à sept heures sept.

Il n'était pas habitué à ce genre de vie. Gecko avait toujours adapté les besoins à la situation, le repos au prochain engagement.

On le conditionnait en lui attribuant des habitudes, des règles à respecter.

La salle de bain était un simple tuyau d'arrosage pendu en hauteur, la température de l'eau devait approcher les 27 °C le matin, le soir, 22 °C, en pleine journée. Le manque de décision l'avait dérangé au début. Il avait fini par s'y habituer ! Il avait une panière attribuée pour le linge sale lui évitant de se rendre dans un lavoir, un pressing. Il ignorait qui s'en occuper, elle était vidée chaque jour en l'approvisionnant en savon, serviette de bain.

Il venait de terminer deux heures d'entraînements physiques, exercices abdominaux, d'équilibre, charges libres de barres à disques et haltères ! Des appareils de musculation étaient disponibles dans une grande malle.

Il n'en revenait pas. Il n'avait aucune préoccupation, il ne devait s'occuper que de lui-même ! Il avait compris que son emprisonnement n'avait que pour seul but de le préparer à une mission réclamant un physique endurant. Mais, il manquait quelque chose. Il se dirigea vers la maison de son hôte.

— Eh, barbe noire ! Oh, tu réponds.

Gecko ramassa une pierre pour briser une vitre à l'étage. Son hôte fit coulisser la porte pour le dévisager avec colère.

— Eh ben, j'ai enfin ton atten...

Son visiteur tenait entre les doigts un petit boîtier, il le tendit dans sa direction en le pressant. Le bracelet à la cheville dégagea une douloureuse décharge électrique. Il se roula sur le sol en gesticulant. La douleur dura quinze secondes avant de stopper, l'autre fit alors demi-tour.

— Attends, j'ai acquis le niveau physique, mais ils seront armés.

Son hôte stoppa, rangea le boîtier, puis fit demi-tour.

— Demain, dix heures.

— Quoi, tu parles ! Il se passera quoi demain à dix heures ?

Barbe noire refermait déjà la porte coulissante dans son dos.

Le lendemain, Gecko revenait de son habituelle course à pied. Il avait amélioré son score en ajoutant un tour de plus au parcours. Il découvrit à son retour un lanceur de balles, genre entraînement de base-ball disposé entre la maison et sa cabane. Une batte était déposée sur une table avec un mot et un boîtier relié par câble à la machine. Il prit la feuille pour lire, prends la batte, presse le bouton on et renvoies les balles jusqu'à l'arrêt de la machine.

— Oh, c'est quoi cette merde !

Il ressentit une vibration dans le bracelet à la cheville. Il n'insista pas, attrapa le bâton et pressa le boîtier avant de le reposer. Il avança jusqu'à la ligne blanche peinte au sol. Un décompte débuta sur un cadran en changeant de couleurs, rouge, orange, jaune. Il frappa dans la première balle avec facilité, la seconde, troisième étaient tout aussi simple. Ce fut à la vingt et unième que la vitesse de lancement accéléra. Cela se compliqua vraiment à la quarante et unième, car les angles devinrent plus larges. Il échoua à la quarante-cinquième. Les dix prochaines le prirent pour cibles chaque demi-seconde. Elles le heurtèrent douloureusement sur tout le corps.

— Mais, putain, c'est du n'importe quoi ! hurla-t-il en jetant la batte contre la machine.

Il obtint comme punition une décharge à la cheville, puis une seconde quand il fit demi-tour pour regagner sa cabane. Il alla récupérer à contrecœur la batte pour la déposer contre le lanceur. Il leva l'avant-bras pour faire un doigt d'honneur en direction la maison. Il commençait vraiment à s'impatienter. Sa vengeance était toujours présente, occupait chaque pensée.

Il réclamait la tête de Sebastian Fortez et il l'obtiendrait coûte que coûte... quitte à mourir.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro