Chapitre 4
— Debout ! cria une voix masculine.
Je me levai d'un seul coup en envoyant une claque magistrale à mon interlocuteur. Je me mis en position, prête à me battre. J'étais une trouillarde, donc je réagissais excessivement, tout le temps. Puis, ma vue s'adapta à l'obscurité. Minho tenait sa joue en me lançant un regard noir.
— Rappelle-moi de me tenir loin de toi quand tu lèves, non, n'importe quand, me chuchota-t-il en m'envoyant une paire de chaussure de course, l'une m'arriva juste sous le menton.
Je le regardai, excédée. Teresa dormait toujours. Ses cheveux ondulés étaient éparpillés sur son oreiller, détail amusant, elle ronflait, et pas discrètement. Mais au moins cela aura le mérite de lui permettre de ne pas entendre le raffut que Minho et moi avons fait.
— J'aurais bien voulu te dire que je suis désolée, mais je ne le suis pas.
Je lassai mes chaussure et je sortis de la pièce la tête haute sous son regard encore et toujours amusé. Il m'amena dans la salle des armes.
— Les coureurs ont le droit de prendre un couteau dans le Labyrinthe.
L'excitation commençait à monter en moi, vainquant mes névroses. L'asiatique dû le voir car il me dit:
— Tu as le droit de tuer les griffeurs et rien d'autre. Ils sont là pour t'aider à te défendre, pas à tuer, en théorie.
— Dommage, j'aurais bien voulu te refaire un petit look.
— C'est justement ce que je crains, mais tu ne va pas abîmer ma gueule d'ange. Du moins n'essaye même pas.
— Tu as raison, il n'y a déjà pas beaucoup de beau garçon ici autant ne pas fracasser celle du plus sexy, fis-je sarcastique, mais réalité, je pensais vraiment ce que je disais.
— Et le plus drôle, rajouta-t-il avec une mine faussement sérieuse.
— N'oublions surtout pas que la modestie est ton plus grand atout ! ajoutai-je.
Il me sourit, d'une manière directe, franche et me tendit un couteau mais, je vis quelque chose qui m'attira l'œil. Une magnifique dague semblait m'attendre. Elle était posée sur un support installé sur l'un des nombreux caissons présent. Son manche était élégamment fait d'arabesques. Je l'attrapai pendant que Minho avait le dos tourné, occupé à farfouiller pour prendre je-ne-sais-quelle-autre-attirail. Le signe W.C.K.D était inscrit sur le manche. Je ne savais pas ce que ça signifiait, mais je m'en fichais. Lorsque ma main entra en contact avec l'arme, la dague s'évapora dans mon corps. Je sursautai et ramenai ma main vers moi. Sentant l'agitation, Minho se retourna, ce demandant ce que je faisais. Et alors que je pensais au couteau, il apparut dans ma main. Le maton des coureurs me regarda à la fois surpris, horrifié et émerveillé.
— La dernière fois qu'un tocard a touché à ce couteau, il l'a brûlé. Comment as-tu fais ça?
— Je... je ne sais pas, je l'ai juste touché.
— Vise quelque part pour voir.
— Vers où ?
— Le mur là-bas, proposa-t-il en désignant un pan en bois.
Je m'exécutai et ma dague se planta exactement à l'endroit que je désignais dans ma tête. Je ramena mon bras vers moi, comme pour ramener mon arme, et la dague se détacha du mur pour rentrer dans ma peau. J'aurais du hurler de douleur mais rien ne se passa, elle s'était incrustée comme si elle avait traversé de l'eau. Minho restait interdit. Puis il dit :
— Ça reste entre nous?
— Ça reste entre nous, affirmais-je, éberluée.
---------------------------------------------
Alors, des avis ??? Je peux tout entendre, même les critiques négatives. Est-ce que la scène était assez descriptive ?
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro