— J'ai eu tellement peur, me chuchota-t-il.

  Des frissons me parcouraient, Minho ne m'avait jamais serré de la sorte. Je l'aimais. C'était sûr. Ça ne servait plus à rien de me mentir. Il me releva le menton et il dit:

— Est-ce que je t'ai manqué ?
— Non, pas du tout, ironisais-je. Ce coma ma fais des vacances.

  Il me sourit et avant que je ne rajoute quelque chose, il me scruta comme il avait l'habitude de le faire :

— Tu sais que tu as les plus beaux yeux du monde ?

  Je me mis a glousser bêtement. Je devais être totalement ridicule ! Une vraie gamine. Newt toussa bruyamment et ajouta:

— Alice arrive, et elle n'a pas l'air contente les tourtereaux.
— On n'est pas des tourtereaux ! répliqua Minho. 

   Alice ? Qui est Alice ? Je regardai qui s'approchais. Ah, la bimbo mal léchée !

— Minho ? roucoula-t-elle d'une voix enjôleuse.

  Putain. Elle me mettait déjà hors de moi ! Sa voix me tira un frisson de dégoût, et Minho affermit sa prise sur moi.

— Oui Alice ? s'exaspéra-t-il.
— Eh bien, tu ne m'appelles plus ton sucre d'orge ? se vexa-t-elle.

  Et sans que personne ne nous prévienne, Minho et Newt éclatèrent de rire.

— Minho appeler quelqu'un "sucre d'orge ! Il faut que je vois ça ! pouffa Newt en s'effondrant par terre.

 Peut être que je ne les connaissais pas depuis assez longtemps, mais je trouvais leur réaction exagérée. Oui, je n'étais pas bête et je voyais bien qu'elle faisait exprès mais, je voyais aussi que Newt et Minho avait une réaction totalement puérile. C'était totalement stupide. Minho m'attrapa par la taille et dit après s'être calmé qu'il l'écoutait. Pourquoi est-ce qu'il me prenait par la taille ? Oh et puis pas grave ! J'aimais bien alors, merde ma petite Alice. T'as aucune chance, pensais-je.

— Tu voudrais pas que l'on passe un peu de temps ensemble ? questionna cette dernière.
— Non, dis-je avec fermeté.

  Minho me regarda surpris mais je pris soin de l'ignorer.

— Tu peux me prêter ton copain ! s'indigna-t-elle.

  Mon copain?

— Non.
— Tu me dois bien ça ! Regarde mon chemisier, tu l'as troué ! s'outragea-t-elle en me montrant un trou que j'avais fais avec ma flèche.
— Bah comme ça tes conquêtes pourrons te déshabiller plus facilement, ricanais-je.
— Comme ça ton copain me déshabillera plus facilement, rétorqua-t-elle en prenant la main de Minho.

  Et sans qu'elle s'y attende, je lui balançai une droite dans sa figure. Elle commençait à sérieusement me taper sur les nerfs, cette pouffe.

— Comme tu dis, c'est mon copain, et je déteste que l'on touche à mes affaires.

  Je partis sans lui jeter un regard, Minho sur mes talons alors que Newt repartait à la ferme en pouffant comme un gamin. Je m'assis contre un arbre et l'asiatique fit de même.

— Alors comme ça je suis ton copain ? s'amusa-t-il.
— Oui, tu es mon ami.

  Il réfléchit, puis me dit avec une voix montrant une sorte de tristesse :

— Je ne pense pas qu'elle le voyait comme ça... 
— Je ne pense pas qu'elle le voit comme ça aussi, mais ça s'appelle jouer avec les mots.
— Tu sais, quand tu étais dans le coma, on a cru que tu étais morte. Ton poux c'était arrêté, et je me suis dis que j'avais loupé un truc, un truc que je rêve de faire.
— C'est quoi ? dis-je curieuse.

 Il me tourna brusquement la tête, me tirant tendrement par le menton et m'embrassa. Malgré moi, j'y répondis, je posais mes mains sur son torse. Je ne m'étais jamais sentie aussi bien. Mais quand il rompu le contact, des idées m'assaillirent, comment pouvais-je être heureuse alors que Thomas était dans le coma, que Alby devenait fou et que Gally et un autre gars étaient morts. Alors que je me tournais vers Minho, son regard brillait, il était heureux comme jamais, mais ça ne pouvait pas marcher comme ça. Je n'étais pas prête, pas maintenant...

— Désolé, dis-je. Je ne peux pas.

  Et sans lui jeter un regard, je partis m'isoler dans un coin pour pleurer.

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Alors ? Je sais ! Vous allez me tuer mais faites-le modérément s'il vous plait ! Non je déc' acharnez vous je pourrais m'instruire. 😁👍