CHAPITRE IV
Quelques instants plus tard, un carrosse en fer peint en noir et tiré par des chevaux blancs s'arrête devant la maison de mon oncle.
J'avais raison. Malheureusement.
- Agnès! Depêche toi ma chérie!Me signale mon oncle avec une pointe de joie dans son expression.
Je n'ai pas du tout envie d'y aller. Mon cœur effiloché me murmure de ne surtout pas bouger et de rester là, à attendre que l'on m'enlève de force.
Malencoutreusement, mes parents son eux aussi, je présume sont présent. Je n'ai donc aucune envie de les déshonnorer. Ils ont fait tant pour moi et... Bon je décide finalement de m'en aller.
Je t'aime Jules
- Où est mademoiselle Agnès? Demanda l'homme vêtu d'une masse importante de fer.
- Juste derrière vous cocher. Lui répondit je sèchement tout en le regardant comme un tas d'excrement.
- S'il vous plaît, permettez à votre humble serviteur de vous aider à monter dans le carrosse royale.
Je traverse sa main enveloppée dans un gant noir sans y prêter une moindre attention et je monte exaspérée dans ce tas de fer qui me conduira à mon futur domicile.
Le cocher après mon geste n'eut plus grand chose à faire. Il salua mes parents ainsi que mon oncle et tante Martha puis se retourna pour prendre place sur l'espace qui lui était réservé.
Il commanda l'avancée des chevaux en leur octroyant un coup violent et sec sur leurs dos et ceux ci se mirent à avancer à l'horizontale frénétiquement.
Je regarde par la petite fenêtre, ma vie, l'espace dans lequel je vis depuis ma naissance, s'éloigner de moi. Mon cœur réclame justice, mon âme est resignée et mon cerveau se met en marche pour élaborer une nouvelle stratégie.
Malgré que je suis encrée dans mes pensées, je sens un regard sur moi. Il n'y a personne dans le carrosse et le cocher est à l'extérieur, par conséquent il ne peut pas me devisager. De plus, je suis "la futur reine" il n'a donc pas le droit de me dévorer du regard.
Ne trouvant aucune réponse,je retourne délibérément dans le seul monde où l'on respecte encore mon désir et mon opinion.
On arrive sur la place centrale du marché où les sabots retentissement sur les pavés recouvre le sol.
Les villageois défilent avec leurs marchandises pour le cas des marchand et des voix s'élèvent aux rythmes des chansons et discussions diverses chez les clients heureux en ce si merveilleux jours.
Je regarde les gens du village et ces derniers me saluent. Certains me disent aurevoir en agitant pour les femmes des mouchoirs blancs et blanchâtres pour certaines tandis que les hommes ôtent leurs chapeaux pour me témoigner leurs respects.
D'autres en revanche et plus précisement certaines jeunes filles de mon âges manifestent leurs éternelles jalousie à ma pauvre personne qui détourne avec grâce son visage lorsque l'un de leur visage effleure mon champ de vision.
Après une heure trente environ de galops, le cocher stoppe délicatement la course des chevaux tout en les caressants. Un portail noir immense est devant nous et le cocher souffla dans une corne ce qui déclencha un son qui martyrisa mon timpent.
Non !nous sommes déjà arrivé!
Un immense domaine s'offre à moi à première vue après que l'immense portail ce soit ouvert. La dernière fois que je suis venue par ici, je devais osciller entre neuf et dix ans.
Le château est immense. Les bâtiments en pierre m'accueillent déjà tout en me révelant leur petits secrets, voilés par des rideaux pourpres qui m'ont l'air bien épais.
Le domaine est subdivisé en quatre ailes dont chacune comporte deux à trois tours coiffées d'un toit en tuile couleur terre. Il y a quelques sculpture d'anges, un crucifix noir et rouge, bien imposant en face de moi et quelques armoiries brodée sur un tissus blanc.
La cour du palais est vraiment grandiose. Les fleurs sont de toutes les couleurs ce qui rend cette endroit encore plus charmant. L'herbe est coupée comme il se doit c'est à dire à ras, la disposition des fleurs est incroyable! Une rose rouge entre deux roses blanches et une pâquerette bleu après deux roses rouges.
Le soleil y met aussi du sien. Ses rayons font luire d'éclat l'eau claire et fraîche de la fontaine que j'aperçois au loin.
Magnifique comme enfer!
Une femme au loin attire mon attention. Elle est assez simple: foulard gris pour recouvrir sa chevelure blonde, yeux vert menthe que j'arrive à distinguer, une bouche assez fine et son corps est galvanisé d'un vêtement assez âgé car il ne possède presque plus de couleurs distinguables.
Elle a en main un bouquet de roses rouges où se sont infiltrées quelques blanche et elle se dirige vers moi sans délaisser un merveilleux sourire qui me réchauffe étonnement le cœur.
- Sa majesté Agnès. Dit elle en s'agenouillant déposant le bouquet sur la fontaine pour m'embrasser les pieds.
Je recule brutalement en gardant quand même la grâce et je lui tend la main pour qu'elle se relève. Celle ci après mon geste s'étonne mais garde néanmoins son sourire bienfaiteur.
- Agnès je vous en prie. Lui soufflait je.
- Votre majesté, reprit elle le roi Antoine m'a commissionnée de vous remettre ce présent,dit elle en me tendant subtilement le bouquet, en foi de quoi il vous souhaite la bienvenue dans votre nouvelle demeure et vous témoigne son amour incommensurable.
Je le saisi et je les rapproche de moi pour que leur odeur viennent valsées dans mes narines allechées.
- Quel...quel est votre prénom?
- Valériane.
- Très jolie prénom! Je sens que toi et moi on s'entendra bien.
Elle laisse échapper un rire moqueur ce qui provoque un regard interrogateur qui l'a gêne en fin de compte.
- Qu'y a t il de drôle dans mes paroles?
- Je demande pardon à sa majesté. Les membres de la famille royale ne doivent pas discuter avec leurs employés. C'est la règle!
- Le roi le fait-il?
- Oui mais dans la catimini. On ne doit pas nous surprendre.
- Je ferai en sorte de supprimer cette loi. Enfin, je n'en sais rien!
Je sens de nouveau un regard sur moi. Sauf que celui ci m'a l'air assez lourd. J'ai l'impression que l'on me dénude avec fougue.
-Valeriane?
-Oui votre Altesse.
- Regarde au sommet de chaque tour.
Elle m'obéit rapidement et scrute chaque tour avant de me regarder.
- Qu'as tu vu? Lui demandait je en encrant mon regard dans ses mirettes émeraudes pour ne manquer aucunes traces d'un mensonge qu'elle essayerai de dissimuler
Elle rencontre mon regard et elle baisse rapidement les yeux.
Signe de soumission. Cela m'aidera!
- Je...je n'en sais rien. On dirai que quelqu'un nous observe.
- Effectivement! Voilà pourquoi j'ai envoyée tes yeux à la place des miens.
- Venez votre Altesse. Le premier ministre nous attend.
Je me laisse guider par cette blondinette. Elle me fait entrée par la porte principale de la plus haute tour qui était juste en face de moi.
La salle est immense et traversée par un tapis rouge sang, qui vas du crucifix en bois massif que j'aperçois au loin Jusqu'à mes pieds. Un homme vieux semblait nous y attendre depuis un moment vu l'air exaspéré qui l'arborait avant que celui ci ne disparaisse à la découverte de mon rose pâle et de mes éphelides.
- Toi! Cria t-il. Pourquoi tu ne l'emmène que maintenant?! Vous devriez être là depuis deux heures. Le roi a d'autres choses à faire tu sais.
- Mon Seigneur puis...
-Tais toi bonne à rien. Conclut-il en lui servant une gifle qui fit tomber ma jeune servante au sol.
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