Ma tante et Alice me font entrer dans la granche familiale où je découvre une robe jaune-soleil qui, malgré sa beauté ne me fait pas plaisir. La pièce était assez spacieuse, illuminée par de nombreux rayons de soleil qui s'infiltraient grâce au minuscules trous de la toiture couleur rouille perforée. Elle était faite en bois, ce qui était un atout fort lors des vagues de chaleurs intenses qui traversent le pays à l'été.

On y range lors des récoltes le fruit de notre dur labeur juste avant de le vendre sur la place publique le samedi.

Disposés sur un sac rempli de farine blé , quelques peignes, des fleurs blanches et une bague en argent, eux aussi étaiten présents accompagnés par une sublime paire de ballerines bleu.

Pourquoi?

— Alice?

— Oui mère!

— Tu aideras ta cousine à se vêtir et tu lui feras l'un des tes plus beaux modèles de coiffure. Arrange ces cheveux comme tu veux! Il sont magnifiques donc tu n'auras pas trop de travail. Aujourd'hui c'est toi qui décide!

Pardon?!

— Oui mère.

Ma tante sors et nous laisse Alice et moi dans la granche. Celle ci me tend la robe que je réceptionne à contre cœur. Je me vêtis de cette dernière et je sens au fond de moi que même si je hais la raison pour laquelle on me l'a prêtée, j'aime beaucoup cette robe. Je rote sur moi même et je ressens un regard interrogateur sur moi. C'est Alice. Je suis sûre que comme d'habitude, elle se pose mille et une questions.

— Et Jules, laissa elle echappée?

Je l'a fixe un moment cessant de tourner sur moi même et je me dirige vers le tabouret en bois qui est tout près de l'immense fenêtre à la vitre cassée.

Je m'assied sur ce dernier et Alice se met à natter mes cheveux.

— Je n'en sais rien, avouait je les mains, chacunes s'étend logées sur l'une de mes cuisses.

Je sent ses mains faire plusieurs vas et vient et je suis plutôt curieuse de savoir ce que cette artiste en herbe crée sur ma tête.

Alice était la seule membre de ma famille qui était au courant de ma liaison avec Jules. À elle, je n'avais pas eu besoin de raconter mille et une histoires concernant ma chute ou bien mes sorties inopinées. C'est elle d'ailleurs qui me couvrait lorsque mon oncle ou mon papa demandaient après moi. Elle savait pertinemment que c'était par amour que j'ai sacrifié mon corps.

Contrairement aux autres, elle m'avait juste demandée comment l'idée m'étais venue de me jeter dans un tas d'excrement car selon elle, je suis « très à cheval » concernant l'hygiène.

— Je l'ai revue néanmoins il y a trois jour, dans la forêt.

— Lui a tu parlée de ton futur...

— Oui! Mais je ne me marierai pas avec ce viel homme,la coupait je immédiatement!

— Mais que vas tu donc faire là–bas? Me demandat–elle lâchant la pâquerette blanche qu'elle voulait logé dans mes cheveux tomber au sol?

— Je m'en vais pour dégoûter le roi.

— Tu ne pourras pas ma belle. Le mariage est prévu pour bientôt! Comment vas tu faire?

— Je ne sais pas encore. Je me débrouillerai au château ou dans le carrosse pour élaborer une stratégie.

— Mais tu sais aussi que cet union permettrait à votre famille de payer ses dettes n'est ce pas?

— Tout ce qui m'arrive c'est de la faute de Jules! Oh...il m'énerve!

— Mais tu l'aimes, dit elle amusée par ma phrase!

Je voyage un instant dans mes souvenirs et je rappelle de se jour où il nous a perdu tous les deux.

— Il m'a demandée en mariage, tu te rends compte?!

— Non! Jure! Oh je suis si fière pour toi!

Je me retourne brutalement et je la dévisage un moment pour qu'elle comprenne que sa phrase, cette phrase à la noix n'avais pas sa place.

— Désolée Agnès. Ma joie m'a fait complètement oublié ce détail reprit–elle pour éviter que je ne continue à la tuée avec mon regard.

— Ne t'excuse pas, c'est normal! J'aurai tant voulu que tu soit là. Il m'a offerte une bague en or, très fine. Je l'ai oublié chez moi sinon je te l'aurais montrée. Ce jour, malgré qu'il représentait notre fin a été le meilleur de notre vie. Enfin il est classé parmi les meilleurs.

— Oh je suis sûre qu'il était magnifique!

— Je lui ai dit que je l'aimais de tout mon âme et lui m'a juré son amour éternel, argumentai–je avec une voix mélodieuse. Il m'a embrassée d'une manière si... Comme s'il avait peur de me perdre. Comme si c'était la dernière fois que l'on se voyait! C'était...oh, je te jure Alice, si je pouvais, j'aurais figée ce moment.

— J'ai terminée,lança Alice en se frappant les mains!

Elle me tend un miroir que je réceptionne, puis elle recule en arrière car elle aussi en possédant un veut que je voie la coiffure sur tous les angles.

Cette fille!

Je me rend compte en me mirrant que les nattes du départ n'existe plus. Elle a laissée mes cheveux tomber sur mon dos et y a roulée quelques un en un magnifique chignon tout petit tout en y insérerant quelques pâquerettes rouges, blanches et bleues au bords ainsi qu'au centre de ce dernier.

C'est magnifique!

Je me retourne puis l'a prend une fois de plus dans mes bras.

— C'était la coiffure à laquelle j'avais pensée depuis des années pour ton mariage avec Jules. Elle est assez humble et discrète, comme toi! Soufflat–elle.

Émue par sa déclaration, je lui embrasse tendrement la joue et je me détache d'elle en gardant quand même sa main droite dans ma main opposée à la sienne. Je nous dirige vers la sortie et les regards de mes cousins ainsi que ma tante et mon oncle sont rivés vers moi.

J'essaye d'avancer en faisant attention à chaque pas que je fais. La robe est assez longue et certe j'ai envie que le roi me renvoie au plus vite chez moi mais cette robe est si belle que je n'ai pas envie de la tachée.

— Tu es vraiment belle! Viennez par là mes filles, s'exclama mon oncle!

Nous nous avançâmes, Alice et moi vers lui et il nous fit un insigne, une croix.

— Que Dieu, le tout puissant vous bénisse, dit le vieil homme barbu! Bon travail Alice. Tu peux être fière de toi ma fille.

Elle sourit face aux propos de son père.

J'entends au loin des galops de chevaux.

Oh non mon Dieu! Pas maintenant!