CHAPITRE II
PDV AGNÈS
Aujourd'hui est censé être le plus grand jour de ma vie. Le roi devait commissionner quelques gardes pour m'enlever à mes parents, pour que j'aille m'apprêter pour “notre” mariage royal.
Cela fait déjà trois jours que je n'ai toujours pas vue Jules. Est–il en colère? Il aurait sûrement raison. Ne m'aime–t–il plus? Je ne crois pas, non, un tel amour aussi fort et beau que le nôtre ne peut s'éteindre au bout de trois jours.
Pour dégoûter le roi, je ne vais rien faire. Aucune douche, j'ebourriferai mes magnifique cheveux.
Je suis désolée mes amours je ne veux pas me marier avec ce viel homme que je ne connais pas!
Je suis en face de la porcherie d'oncle Alphonse où je passe régulièrement la journée à m'occuper de la nutrition des cochons et, à les égorger pour en faire du saucisson ou des saucisses fumées.
Ce n'est pas mon activité favorite parce qu'un jour, j'ai tissée une amitiée sincère avec une truite. Par contre lorsque son jour fut arrivé, je fut bien obligée de lui ôter la vie. Je refusa en l'honneur de notre amitié de manger de sa viande que les autres membres de la famille trouvaient étrangement délicieuse.
Je pénètre enfin le domaine enivré d'odeurs délicieusement attirante.
Comme d'habitude, Jean ne fais pas son boulot!
— Jean! Viens immédiatement ici!Hulai–je .
— Que veux tu encore Agnès?
Encore?
— Qui est chargé de nettoyer la porcherie cette semaine? Demandait je en accrochant mes mains sur mes côtes.
— Moi!
— Et pourquoi quoi est elle encore dans cette état? Il est déjà huit et demie!
Soudain, une idée vint traverser mon esprit pendant que je reprimendait mon petit frère: et si, je nettoyait à la place de Jean.
— Jean mon petit chéri... reprit-je avec plus de douceur.
— Agnès tout vas bien?
— Bien-sûr bel enfant. Je te propose un marché. Tue les animaux à ma place et moi en échange, je nettoie la porcherie. Ça marche?
— Pourquoi est ce que je sens que ce marché vas m'attirer des ennuis?
— Parce que tu n'es qu'un cretinus!
— J'accepte mais depêche toi, le cocher et les gardes arrivent dans deux heures.
— Allé zou, laisse moi nettoyer cela vite fait bien fait!
Sacre bleu! Ça a marché! Tant pis pour ce morveux!
Après qu'il soit partie me chercher une pelle, trois seaux en bois de grandes capacités vides et deux pleins d'eau, Jean fit sortir les cochons des enclos pour aller tuer certains d'entre eux tandis que d'autres vadrouillaient dans le champ proche de moi.
Je prends mon courage à deux main et j'enfourne ma pelle dans un tas d'imondisse et je reverse le contenu de ma pelle dans l'un des grands seaux.
Heureusement que je fais ça depuis toute petite!
Une heure plus tard, j'appelle Jean pour qu'il m'aide à transporter les seaux dans un bac énorme, suffisamment grand qu'il pouvait contenir un humain où les excréments d'animaux y resteront en guise de fertilisant pour les semailles prochaines.
— Tu vois que ce n'est pas aussi facile que tu ne le penses n'est ce pas?
J'eclate en rire audible et Jean se met à bouder de son coter.
— Rappelle moi ton âge mon petit chéri!
— J'ai dix ans!
— Imagines, j'ai neuve ans de plus que toi.
— Oui je sais, je sais! Tu l'as fait plus longtemps que moi.
— Sauf que je ne suis pas aussi forte que mon petit bébé. Dit je en lui embrassant la joue.
— Agnèèèssss....!
— Quoi?
— Je t'ai déjà dit de garder ta bave pour toi!
—Ça va, ça vas!
Jean m'aide à porter les seaux et nous finissons quelques minutes plus tard de verser leurs contenus.
Il est déjà dix heures et quinze et je me rend compte que je n'ai plus le temps d'aller chercher une robe aussi dégoûtante que celle–ci. Face au tas d'imondisse, une idée, aussi folle que la précédente me passe dans l'esprit: je dois sentir les excréments d'animaux.
Dégoûtant mais ingénieux, très de ma part.
Je touche pour une dernière fois mes cheveux et les regarde pour me souvenir, une dernière fois de leurs splendeur.
Je commence, hélas, malgré moi à ébouriffés mes cheveux, puis je monte sur le bac à excréments d'animaux et je me laisse tomber dans cette grande cuve d'atrocités. Mon visage ainsi que mes cheveux et ma robe vert olive en sont recouvert. Une odeur insolente s'emane en moi ce qui me fait fait avoir des nausées.
Mission accomplie!
Dieu merci, j'ai un excellent alibi. Je n'aurai jamais sautée sans ce dernier. Nathalie, l'une de nos truies est proche de moi et en plus en gestation ! Je n'aurai donc qu'à l'accusée de ce qui m'est arrivée.
Je m'empresse d'aller chercher Jean et comme d'habitude il n'est jamais là où on l'attend.
Après avoir fait le tour du domaine, je le trouve, enfin. Il m'observe avec dégoût et j'avoue que je suis satisfaite du résultat. Je me rapproche de lui en essayant de le prendre dans mes bras et celui ci recule brutalement pour m'éviter.
Encore mieux!
— Agnès que t'es t–il arrivée? Demanda Jean hébété.
J'essaye d'esquisser comme je peux un visage deçu et je m'entremêle les doigts en gardant la tête baissée pour qu'il ne voye pas la gravité de mon état.
— Natacha...elle...elle m'a jettée dans le bac à excréments!
— Oncle Alphonse! Mon oncle, venez, dépêchez, je vous prie en prie! Cria Jean.
Mon oncle arrive en courant et stoppa sa course en voyant mon état.
— En voilà une belle jambe! S'exclama il en se massant la tempe. Jean qu'est ce qu'il s'est passé?
— Jean n'y est pour rien mon oncle! Natacha, la truie, celle qui mettra bas très bientôt m'a jettée à l'intérieur.
— Par tous les saints! Mais qu'est ce que tu faisais là–bas?! C'est généralement à Jean de s'occuper de cette partie.
— Oui mon oncle, vous avez raison. Mais, je partait en direction du champ car j'y est oubliée un des foulards que maman m'a offerte pour mes quinze ans.
— Oh la la la! Et qu'est ce que l'on peut faire maintenant? Jean qu'elle heure est il?
— Misère! Dix heures vingt cinq.
— Calvin vas me tuer!
— Martin! Alice! Petit Jean! Charles! Martha! Yves! Venez, courez!
Tous arrivèrent en courant et se tenirent devant mon oncle qui se massait la tempe.
Ne gâchez pas mes plans mon oncle!
— Petit Jean, l'interella–t–il, vas dire à ta tante Flora qu'Agnès ne pourra pas rentrée à la maison et qu'elle a...
Il semblait chercher une idée dans sa tête, ses gestes étaient désordonnés et le soleil qui brillait déjà pour l'heure très fort ne l'aidais pas.
— Dit à ta tante qu'elle a des...des problèmes de femmes. Oui,des problèmes de femmes ça pourrait aller n'est ce pas Martha?
— Oui c'est valide! Très valide d'ailleurs.
— Okay, fiston ne cours surtout pas! Nous pouvons quand même compte sur Calvin et Flora pour retenir les gardes un instant.
— Oui papa j'y vais !
— Martha, toi vas chercher l'une de tes robes, la plus belle. Tu l'as prêteras à ta nièce.
— Je crois que cette robe lui irait à merveille!
— Allez vas et depêches toi!
— Quant à moi, Charles, Jean, Martin et Yves, accompagnez moi! Nous partons puiser de l'eau pour laver votre sœur. Alice, toi tu restes avec elle.
J'étais plasmolysée suite à cette scène. Mon oncle, mon préféré, venais de réduire à néant tous les efforts que j'avais produit pour ce plan qui aurait dû être parfait.
Il est bien vrai que je ne lui en voudrais jamais pour cela car selon lui c'est pour mon bien.
Après quelques minutes passée à expliquer un millier de fois à Alice comment je suis tombée, j'apperçois au loin les garçons qui portent quelques récipients et oncle Alphonse une grande cuve qui a l'air pleine d'eau.
Je m'interroge intérieurement et je rumine encore et encore ma colère en moi.
Que vous ai-je fait mon Dieu?
Oncle Alphonse dépose la grande cuve et les garçon, chacun muni d'un seau, le remplisse de l'eau qui est dans la cuve.
— Alice, moi à ta place je décalerait. Conseilla mon oncle en offrant un sourire plutôt incompréhensible.
L'instant d'un clignement d'oeil, je sentis s'acharner sur mon corps des rafales d'eau assez tièdes. Je conclu donc que c'était à ça que servait les seaux.
— Agnès, ne reste pas médusée, allez, du courage frotte et ça partira!
J'obéis instinctivement à mon oncle et commence à frotter de l'avant vers le bas mes parties visibles.
Lorsque la cuve remplie atteignis un certain niveau, oncle Alphonse demanda aux garçons de s'en aller tout en les remerciant de leurs bravoures et en leur promettant une surprise ce soir.
Il rappella ma tante et Alice pour qu'elles viennent rester avec moi.
Il partit et les deux jeune femmes me demandèrent d'enlever mes vêtements et de plongée dans la cuve qu'elles avaient préalablement parfumée le contenu avec l'un des ses fragrances harmonieuses.
Sans réfléchir, je pénètra dans la cuve et Alice me tendit un savon pour me laver.
Misère!
À la fin de mon bain anticipé, ma tante me tend une serviette que je saisit sans lui offrir un sourire et je sors de la cuve.
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